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-Celui qui pondu l'article est un con. L'album n'est pas si dégueulasse qu'il ne le p...
-Thanks pour la critique. C'est moi qui a fait la photo du cover et du back de l'album.
-ça ressemble à terror ce truc ou je me trompe
-led zepplin n' importe quoi et pourquoi pas acdc tant qu' on y'est
-je trouve que depuis qu; ils sont avec stay sick records eh bien je pense qu...
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-album super pour ma part rien à dire
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-je veux dire à tous le gens qui sont sur ce site darkrise c' est nul pas assez de so...
-parfait pour moi et pour vous quelle votre groupe de death mélodique préféré d...
MithrasOn Strange LoopsPays : Royaume-Uni Date de sortie : 2016 |
Style : Death Metal Cosmique
Pour les Fans de : Morbid Angel, Rush
NEUF ANS (oui c'était long comme attente!) après le dernier album Behind The Shadows Lie Madness, la formation britannique autour de Leon Macey (guitare, batterie) et Rayner Coss (voix, basse) sort enfin sa galette promise depuis 2010 déjà, mais retardé plusieurs fois suite à des soucis de line-up et intrinsèquement lié au caractère perfectionniste de Macey, qui aurait utilisé 30 cymbales ride différentes durant l'enregistrement avant d'opter pour la meilleure. Ce n'est qu'une petite anecdote qui illustre le temps et l'effort investi dans cet opus, qui se veut l'aboutissement du groupe. Et ça l'est.
L'album commence avec Why Do We Live, une intro énigmatique de quatre minutes qui nous maintient dans la confusion totale: à quoi s'attendre avec cet album? La remise en question ne dure pas longtemps puisque l'enchaînement est direct et brusque avec When The Stars Align. On replonge dans du Mithras que l'on connaît: un style de riffs totalement original avec des sonorités que seul Macey produit dans le metal actuellement, des solos éthérés, les talents oratoires de Coss et des blasts à des vitesses interstellaires et des descentes de batterie supersoniques et omniprésentes, l'allégorie musicale de la création paradoxalement chaotique et ordonnée de l'univers. Pareil pour les deux suivantes, The Statue On The Island et Part The Ways, la dernière partant déjà davantage dans le mid-tempo mais ne lésinant pas sur la violence et la superposition de couches d'instruments et de sonorités cosmiques. Odyssey's End tend à baisser le rythme du disque, une demi-bouffée d'air frais sur un rythme qui nous rappelle Where The Slime Live de Morbid Angel en moins industriel, mais gardant tout de même les mêmes accords signés Leon Macey. Howling Of The Distant Spaces démarre calmement mais dans une noirceur certaine, nous plongeant dans le vide de l'espace avant la collision imminente: le skankbeat (pouta-pouta caractéristique du thrash) le plus rapide de la discographie de Mithras. L'accélération est énormissime et nous replonge droit dans le vif du sujet avec enchaînements de blasts hétérodoxes, roulements exagérés et chaos sonore annonçant la fin, mais pas vraiment... Comme toutes les chansons précédentes, elles comportent un lien, un fil rouge, et il n'y a pas de véritable pause. Ici par exemple, durant le bordel généralisé des trente dernières secondes de Howling Of The Distant Spaces, on entend déjà un overlap avec le premier lead de Between Scylla and Charybdis, formant ainsi un tout cohérent, une boucle d'ordre temporel et spatial qui fait de l'album un mouvement perpétuel, où l'on ne discerne ni début ni fin car la dynamique du disque dépasse la linéarité si commune dans la musique. C'est ici que nous nous rendons compte de génie qu'est On Strange Loops en tant qu'entité musicale aboutie. Time Never Lasts est parfaitement reconduite dans cet univers déterminé de l'album, ayant déjà été publiée sur l'EP Time Never Lasts de 2011, tout comme Inside The Godmind, deux titres que les fans avérés du groupe connaissent déjà depuis cinq ans. Cette fois, une séparation marque le passage entre lesdites chansons, à savoir l'interlude ambiante The Last Redoubt avec les couches de guitare en lévitation, nous accompagnant gentiment vers la fin du disque, une explosion de descentes de batterie les unes plus vites que les autres, et une guitare de plus en plus bruyante, suffocante et oppressante, montant en crescendo et en décibels avant de culminer sur l'intro calme du morceau éponyme et l'ultime titre qu'est On Strange Loops. L'intro se déverse dans un tapis de double grosse caisse, des riffs d'ordre astral tout en faisant figure de rouleau compresseur ralenti, avant de repartir dans des blasts et mélodies éloignées stellaires qui reprend dans une attaque parmi les plus agressives dans le deuxième quart du morceau. Ce titre synthétise à peu près tous les plus importants accomplissements de Mithras dans une seule piste, et pourrait indiscutablement être considéré comme la meilleure chanson du groupe. Si vous voulez vous faire une idée de ce que Mithras représente, en somme un concentré de son essence, de l'identité musicale même que véhiculent Macey et compagnie, commencez par ce morceau. Si vous voulez faire justice à l'album en tant qu'œuvre d'art ontologiquement cohérent, prenez le CD dans son ordre et laissez-vous emporter par l'attraction et votre ouïe finira par être happée en orbite, réécoutant sans cesse la merveille qu'est cet achèvement de Mithras.
Les paroles sont encore plus ancrés dans les descriptions représentatives de l'univers, de la matière, du temps, de l'existence ainsi que ses opposés. Rien d'étonnant si on sait que Macey est en fin d'études d'astrophysique et qu'il se sert donc des connaissances acquises dans le milieu académique pour meubler la musique de paroles. Outre les efforts lyriques poussés, les compositions elles-mêmes se classent parmi les meilleures créations du groupe depuis son inception dans la fin des années 90, et marque un autre tournant, à savoir le départ définitif du chanteur et bassiste Rayner Coss. Désormais, Macey a repris lui-même le chant. On Strange Loops est par conséquent le dernier album dans lequel Coss fait partie.
Une pièce unique, travaillée jusque dans les plus petits détails et un chef-d'œuvre dans son ensemble, On Strange Loops restera un ovni musical dans le milieu du death technique mais également un idéal vers lequel pourront tendre la plupart des groupes de la scène actuelle.
Kronik : Sanders
Label : Willowtip Records
Site Web : www.mithras.org.uk
Facebook : www.facebook.com/mithrasuk
Kronik ajoutée le : 03/10/2016
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