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Bleu : Orange :

Blasted

Interview par e-mail réalisée le 21.04.2009 avec Guillaume, le bassiste du groupe Blasted

Une petite présentation du groupe et de ses membres pour commencer ?
Alors Blasted c'est: à la guitare Nico, à la batterie Simon, le dernier venu c'est Carlos au chant et moi-même Guillaume à la basse. Niveau musicale, on fait du metal assez énergique dans un esprit assez proche de Pantera ou Machine Head par exemple.

Peux-tu me dire quand et comment les choses ont commencé pour vous ? Comment Blasted a vu le jour et quelles étaient vos motivations à l'époque de fonder le groupe ?
Tout à commencé en 2000, Nico et Simon jouaient déjà ensemble et faisaient des reprises genre Sepultura, Machine Head, Pantera… et je trouvai ça tellement cool, que je me suis dit : « pourquoi pas commencer la basse et me joindre à eux ! ». A partir de là on s’est mis à composer nos propres morceaux et 6 ans après Carlos est arrivé.

J'ai vu que votre chanteur n'est arrivé qu'en 2006 soit 6 ans après la formation du groupe, vous avez donc cherché un chanteur pendant tout ce temps ?
Oui effectivement cela n’a pas été chose facile. Nous avons eu quelques chanteurs pendant tous ce temps, mais ça ne collait pas forcément ou tout simplement ils n’avaient pas assez de temps à consacrer à Blasted.

Il y a peu de groupes suisses qui ont ou ont eu la chance de tourner à l'étranger et encore moins avec de grosses têtes d'affiches comme Pro-Pain, comment cela à été possible ? Comment cette tournée a pu voir le jour et se concrétiser ?
Comme tu le dis, nous avons eu une chance énorme de pouvoir nous exporter dans toute l’Europe ! Tout cela c'est grâce à Cédric, notre manager à qui l’on doit beaucoup. Lui-même était déjà parti en tournée avec Pro Pain, à l’époque avec Still Angry son ancien groupe. Du coup le contact c’est bien fait et avec facilité.

Quels sont les meilleures moments que tu gardes de cette tournée ? Meilleures souvenirs, meilleurs concerts, meilleures after-party etc.. ?
Ouf, tellement de bons moments, de bons concerts, d’after mémorables. C’est dur à dire, mais j'ai quand même eu des préférences pour la Pologne, la Rép. Tchèque, la Serbie, la Hongrie où les gens étaient très réceptifs à notre musique. L’after la plus mémorable c’était notre premier jour en Grèce. C’était genre ce que tu vois à la télé sur Ibiza, sans déconner c’était la folie. Mais je vais m’arrêter là, sinon on y sera encore l’année prochaine...



Il semblerait que le courant soit bien passé avec Pro-Pain car une deuxième tournée est agencée pour le mois d'avril ? Peux-tu m'en dire plus à ce sujet ?
Oui le courant est très bien passé, se sont vraiment des gars cool. Il y a environ un mois, Gary Meskil (chanteur bassiste de Pro-Pain) nous recontact pour nous proposer une nouvelle tournée avec eux. Cerise sur le gâteau nos compatriotes de Gurd complètent l'affiche de cette tournée dans l’Europe de l’Ouest ! Que demander de mieux ? Nous partons le 14 avril, dix jours après le vernissage de notre album ce qui tombe plutôt bien. Au programme 12 concerts non-stop, dont 2 dates en France, 1 en Belgique, 3 en Hollande et 6 en Allemagne.

Ayant eu la chance de jouer dans d'autres pays, comment compares-tu la scène suisse et celles des autres pays, as tu noté de grosses différences avec la suisse entre le public et l'affluence aux concerts, l'organisation, l'accueil etc… ?
Pour les Pays voisins, il n’y a pas grand-chose de différent, excepté peut être l’accueil et la bouffe. En Suisse les groupes sont très bien lotis, mangent très bien, ce qui n’est pas forcément le cas dans d’autres pays. Par contre en Europe de l’Est l’ambiance des concerts est quand même bien différente d’ici. Les gens sont complètement tarés et vivent le moment à 200%. Les structures, contrairement à ce qu’on pourrait penser, sont pas mal, de bonnes salles, de bonnes sonos…

Parlons un peu du nouvel album, quelles sont les nouveautés et les changements que vous avez apportés comparé au précédent opus ? Et profites de l'occasion pour nous présenter cet album avec tes mots…
Beaucoup de choses ont changé depuis notre première démo en 2006. Nous avons tous tiré des leçons de notre premier enregistrement, et tout s’est beaucoup mieux déroulé cette fois-ci. On est enfin arrivé aux buts que l'on c'était fixés, autant au niveau du son que de la musique. Au final, je crois que cet album nous correspond vraiment bien, il est énergique, puissant et taillé pour le live ! L’Artwork c’est Zero qui l’a réalisé (il avait déjà réalisé l'artwork de notre démo) et je dois dire qu'il a vraiment assuré. C’est lui aussi qui s’occupe de tout ce qui est promotion pour le groupe (site internet, myspace, affiches…) alors un grand merci à toi mon pote.

Quels est/sont la/les(s) chose(s) qui vous ont posé le plus de problème afin de sortir ce nouvel album ? La/Les difficulté(s) dont vous avez du faire face pendant la composition, l'enregistrement ou même les phases finales ou autre ?
Pour parler franchement, le plus gros de nos problèmes c’est la thune, toujours et tout le temps la thune. Et les soutiens financier ne sont pas légion. Du coup ça nous limite pour beaucoup de choses. On est bientôt tous à la rue, alors si vous connaissez des femmes mûres et riches, qui sont prêtes à partager leur fortune contre des services… n’hésitez pas à nous contacter (personne de contact Carlos (rires))…

J'imagine que vous n'arrivez pas encore à vivre de votre musique ou je me trompe ? Si non, peux-tu me dire quelles sont vos occupations en dehors du groupe ? vous avez tous un job ? Peux-tu-m'en dire plus sur vos activités, vos passe-temps en dehors de la musique ?
Oh non loin de là, on bosse tous à 100% à côté. Nico et moi-même travaillons dans le graphisme, Simon est mécanicien auto et Carlos est couvreur. Alors en dehors du job et de la musique, il nous reste un peu de temps pour nous occuper de nos femmes, et sinon Nico et moi avons une vraie passion pour le jardinage, ce qui nous permet d’être ZEN…



Un problème qui nous concerne beaucoup ici en suisse, ce sont les groupes qui n'arrivent pas à s'exporter à l'étranger. Les groupes suisses connus internationalement ou même au niveau européen se comptent sur les doigts de la main. Que penses-tu de cette situation ? Et quelle en est la raison selon toi ?
C’est vrai que pour un groupe suisse il est très dur de sortir de nos frontières, de s’exporter. A mon avis une des causes est encore l’argent, car un week-end à l’étranger revient vite cher (essence, péage, livret ATA…). Mais ce n’est pas chose impossible, les salles françaises recherchent assez des groupes suisses, il faut juste être patient et ne pas lâcher l’affaire. Sinon une technique qui marche très bien et qui est approuvée, c’est les échanges avec des groupes étrangers. Les faire venir ici et leur trouver quelques dates et ensuite partir chez eux. A mon avis cela est la meilleure solution pour tourner à l’étranger et sans avoir trop de frais.

Quels sont les groupes que tu écoutes en ce moment ? Tes coups de cœur du moment ?
En ce moment beaucoup de gros rock qui tache genre Down, Black Label Society, Rebel meets Rebel. Mais la grande claque du moment,c’est le dernier Lamb of God, une véritable tuerie. A acheter absolument.

Vos projets pour la suite ?
Cette tournée avec Pro Pain et faire un max de lives tout au long de l’année. D’ici la fin de l’année gentiment commencer la composition du 2ème album. Tout un programme !

Tu veux rajouter quelque chose à cette interview ?
Un grand merci à Skartnak pour votre soutien et votre job.

Interview : Lucien

Plus d'infos :

Label : Autoproduction

MySpace : www.myspace.com/blasted69

Site Web : www.blasted.ch

Site du label : Pas de site

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