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Nashville Pussy

Supersuckers

29.03.09 / Ebull - Bulle

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Skartnak.com Une affiche qui s’est rapidement transformée en vraie colonie de vacances rock n’ roll. J’en veux pour preuve : nous étions quarante-cinq motivés au départ de Genève et alentours pour ce double événement prévu en terre fribourgeoise! Un car rempli de rockeurs et de bières en canettes en direction de Bulle, c’est déjà un événement à lui tout seul.

Arrivée à la salle en avance, le temps de boire un coup à Bulle avant l’ouverture des portes. Mais les choses ne traînent pas sitôt celles-ci franchies : dans une salle comble et majoritairement dévolue à la cause Nashville Pussy, Eddie Spaghetti et ses Supersuckers montent sur scène vers 21h30. Une toute petite demi-heure après notre entrée dans l’Ebull, dont la capacité doit, a vue de nez, avoisiner les 400 personnes. On est dimanche soir, tant mieux si les choses ne traînent pas trop !

Raison numéro une de ma venue en terre fribourgeoise, les Supersuckers ne sont décidément pas du genre décevant ! Lunettes noires pour Dan « Thunder » Bolton (guitare), éternel stetson en prime pour Eddie Spaghetti (basse, chant), look plus sobre pour Rontrose (guitare) et pour Scott Churilla (batterie), le groupe de Seattle commence par chauffer la salle doucement, avant d’arriver sur « Bad Bad Bad » et « Rock n’ Roll Records ». Le set est lancé, et les Supersuckers ne relâcheront plus la pression jusqu’à la dernière note. A coup de « Motherfuckin’ Supersuckers » et de « The Greatest Rock n’ Roll Band in the World » lachés par le bassiste-frontman le plus charismatique de la galaxie, les Supersuckers finissent, comme prévu, par donner raison à leur supériorité autoproclamée. Le meilleur groupe rock n’ roll du monde ? Pourquoi pas! Surtout avec un set comme celui-là, rempli de morceaux à vous donner la chair de poule (« Pretty Fucked Up », « Creepy Jackalope Eye », « Anything Else », « I Want the Drugs », « How to Maximize Your Kill Counts »), et avec Scott Churilla, « nouveau » batteur aussi saignant que remarquable. Il manquait certes des tubes (« Sleepy Vampire », « Mudhead », « Bubblegum and Beer »), mais le groupe n’avait pas trois heures à disposition et à sans doute choisi de privilégier une setlist rock n’ roll simple et direct, évitant ballades, blues et autres titres en version country.

Statiques mais hyper classieux, les Supersuckers, aidés par un bon son et une salle de plus en plus conquise, nous emmènent vers leur classique fake encore avant les trois morceaux finaux. On finit à genoux après cette magistrale leçon de rock n’ roll. Il fallait vraiment être déjà focalisé sur les nibards de Nashville Pussy pour ne pas réaliser toute la classe de ce quatuor. Son fan-club s’appelle PIT pour « People of Impeccable Taste ». Voilà qui est bien parlé. À peine les guitares débranchées, Eddie Spaghetti passe la pause au merch, à dédicacer des disques, tandis que d’autres la passent au bar à enquiller des bières.

Bon. On vient de voir les sublimes Supersuckers et Nashville Pussy aura bien du mal à faire mieux. Il ne faut pas beaucoup de temps au groupe pour prendre la scène d’assaut pour une grosse heure de heavy rock n’ roll. Le stetson également vissé sur la tête, Blaine Cartright a visiblement pris un plus gros coup de vieux que sa femme, la guitariste Ruyters Suys, qui ne tient pas en place. Les premiers rangs non plus d’ailleurs, eux qui ont le nez dans les décolletés racoleurs de Ruyters et de la bassiste Karen Cuda. Le groupe fait un bon set, sauvage et puissant. Nashville Pussy est vraiment là pour faire la promotion de son excellent et plus bluesy nouvel album From Hell to Texas et ça se voit. Il commence son set par « Speed Machine », puis assène les nouveaux morceaux à intervalles réguliers (« Lazy Jesus », « I’m So High », « Drunk Driving Man », « Late Great USA »). Nashville Pussy se donne et l’ambiance dans la salle est survoltée. La tête d’affiche fait honneur à son statut, avec un nouvel album qui passe extrêmement bien l’épreuve du live et un show bien déchaîné qui met plusieurs sens à contribution. Comme quoi, il y a des groupes où ce n’est pas le frontman qui retient toute l’attention du public. Une bonne impression, une guitariste toujours aussi impressionnante et un très bon moment de rock n’ roll, mais clairement, Eddie Spaghetti et ses trois compères m’ont encore une fois trop atomisés pour que le groupe qui lui succède ne puisse me faire chavirer. Fusse-t-il de la trempe de Nashville Pussy.

On est dimanche soir à Bulle, il est bientôt 1h du matin. Aucune raison de traîner. Direction le rock n’ roll bus pour un retour bien peinard après cette excellente affiche qui restera gravée dans les annales, tant au niveau des groupes que de l’excellente organisation du déplacement vers Bulle en car.

Merci à David pour les photos de Nashville Pussy ci-dessous (pas de photos de Supersuckers hélas, peut-être parce que c’est un groupe 100% masculin!).

Live Report : Matti

Ajouté le : 13.04.09

Live Report cliqué : 2973 fois

Nashville PussyNashville PussyNashville PussyNashville Pussy

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"From Hell to Texas"


Date de sortie : 2009

Note: 4.5/5

Liste des commentaires :

Stinky

C'était à un concert sur la plainpalais en première partie de uncommonmenfrommars en 99 ou 2000 et une fois en 2001 en Italie...

Posté le : 14.04.2009 à 10:22

matti

non j'ai rien censuré. jamais vu les nanas de nashville pussy finir un concert topless. en soutif oui, topless non. t'es bien tombé... tu les a vu où?

Cela dit, c'est un peu moins tourné sur les nibards que par le passé. ça permet de se concentrer un peu plus sur la zik ;-)

Posté le : 13.04.2009 à 23:06

Stinky

Quoi?? elles ont même pas fini topless les filles de Nashville Pussy?? les trois fois que je les ai vu ça avait été le cas!! t'as censuré Matti?

Posté le : 13.04.2009 à 15:21

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