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-Celui qui pondu l'article est un con. L'album n'est pas si dégueulasse qu'il ne le p...
-Thanks pour la critique. C'est moi qui a fait la photo du cover et du back de l'album.
-ça ressemble à terror ce truc ou je me trompe
-led zepplin n' importe quoi et pourquoi pas acdc tant qu' on y'est
-je trouve que depuis qu; ils sont avec stay sick records eh bien je pense qu...
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-album super pour ma part rien à dire
-Dispo sur gpsprod.com également :)
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-je veux dire à tous le gens qui sont sur ce site darkrise c' est nul pas assez de so...
-parfait pour moi et pour vous quelle votre groupe de death mélodique préféré d...
Saturnalia TempleAion of DrakonPays : Suède Date de sortie : 2011 |
Style : Stoner/Doom Metal
Pour les Fans de : The wounded Kings, Black Sabbath, Electric Wizard
Contexte :
Saturnalia Temple fait partie de ces groupes à la « densité informationnelle » telle qu’il est inévitable d’ouvrir cette chronique par une petite introduction contextuelle afin d’appréhender leur musique en toute connaissance de cause.
Ce groupe stockholmois est composé de deux membres : Peter à la batterie et Tommie à la guitare/ chant. Tommie Eriksson (cerveau du one man band Lapis Niger, Ritual Dark Ambient), par son affiliation à Therion (ex-guitariste du groupe) et Shadowbreeds est intimement lié à Thomas Karlsson, fondateur de l’ordre magique du Dragon Rouge, organisation initiatique à la voie de la main gauche (magie noire, individualisme, méditation, yoga, tantrisme, philosophie,…). Nous ne nous étonnerons donc guère d’apprendre que Tommie est un occultiste expérimenté, auteur d’un ouvrage intitulé « Mages Mörk » (« Magie Noire ») et membre phare de l’ordre du Dragon Rouge.
Le sens du titre de ce premier album (« Aion of Drakon », soit l’âge du dragon) nous paraît de ce fait beaucoup plus clair.
Nous sommes ainsi projetés dans un monde occulte, ritualiste et lovecraftien autant mystérieux que passionnant, parfaitement représenté par un artwork de toute beauté exécuté par Dennis Dread (célèbre illustrateur ayant notamment réalisé la couverture des trois derniers Darkthrone)
Comparatif :
Alors comment ça sonne ? Certains chroniqueurs ont décrit la musique de Saturnalia Temple comme étant du Kyuss à 16 rmp ou encore du Black Sabbath imbibé de peyotl. Nous avons ici à faire à du Stoner/Doom, agrémenté de psychedelic rock (surtout pour le son) à tendance occulte, mélangé à du proto-metal, avec une pincée de heavy et des textes dignes de groupes de Black Metal. Adeptes d’Electric Wizard, Black Sabbath, Pentagram, The Wounded King, Dark Buddha Rising, The Funeral Orchestra et Celtic Frost (pour les riffs), ce groupe a bien des chances de vous plaire.
Juke-box :
La principale caractéristique d’Aion of Drakon réside dans le fait que cette musique est purement et simplement hallucinatoire, envoûtante, ésotérique et magique.
Les riffs saturés, groovy et répétitifs accompagnés d’une basse sabbathienne, anesthésient vos neurones, tandis que quelques soli parfaitement placés évitent toute monotonie et procurent de belles mélodies, jusqu’à être ravalées par une batterie martelant d’une constante lourdeur. A cela viennent se superposer les échos du chant incantatoire du maître de cérémonie Tommie, faisant parfois penser à celui de George Birch, ex-The Wounded Kings (chant clair, obsédant et « drogué »).
N’oublions pas les nombreux effets bizarroïdes et étrangement électroniques faisant bruire chant et instruments, produisant un effet de mirage, principale cause des propriétés hypnotiques de cette musique. Le tout est polishé par une excellente production.
Tout en vous épargnant une étude titre par titre, j’attire votre attention sur le titre éponyme reflétant à mon avis la teneur générale du CD : On nous y livre des riffs répétitifs et miroitants qui semblent se réverbérer les uns les autres tout en étant transcendés par des sonorités étranges et un chant halluciné ; la transe !
Image :
Quant au paysage musical, l’on s’imaginera assister à un culte (anti) cosmique au cœur d’une nuit chaude et humide au pied d’un temple aux marches recouvertes du flux lent et incessant de la pourpre visqueuse ; Shub-Niggurath n’est pas loin.
Résumé :
Voilà peut-être le futur du Stoner/Doom, sans être parfaitement innovateur on a quelque chose de frais et séduisant. Une musique psychotique, exaltée, lourde et monolithique qui ne manquera pas de vous séduire.
« Aion of Drakon » en trois mots : Hallucinatoire, rituel, hypnotique
Kronik : Lilith
Label : AJNA Offensive
Site Web : www.myspace.com/saturnaliatemple
Facebook : www.facebook.com/pages/Saturnalia-Temple/136854128877
Site du label : www.theajnaoffensive.com
Kronik ajoutée le : 27/06/2011
Kronik cliquée : 4382 fois
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