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Hellfest 2013

Posté par: lkgtjhyurhdgesyz

Le : 24.07.2021 à 22:44

-good awesome

Summer Break (Down) Festival VI

Posté par: smaadm

Le : 26.06.2017 à 09:18

-super photos et commentaires, ça donne envie !

Tyrants Of Death Tour

Posté par: Edi

Le : 23.03.2016 à 23:09

-Sympa le live reports. J'ai trouvé la fin du set de Cattle Decapitation plus carré...

The Front Bottoms

Posté par: Ludo

Le : 22.02.2016 à 20:22

-Mea Culpa alors très cher collègue. :( J'aurais du mieux vérifier effectivement.

The Front Bottoms

Posté par: Bastien

Le : 22.02.2016 à 11:01

-...de Beach Slang...

The Front Bottoms

Posté par: Bastien

Le : 22.02.2016 à 11:00

-Ce n'était pas au Sedel le concert Beach Slang.

Death To All

Posté par: Sanders

Le : 01.09.2015 à 11:09

-

Death To All

Posté par: Le mHu

Le : 18.08.2015 à 15:25

-Cool report même pour un non-metalleux !

Sylak Open Air 2015

Posté par: Sanders

Le : 14.08.2015 à 11:28

-Haaaaaaa mais Anders Iwers! Putain c'est le mec de Ceremonial Oath et Tiamat! J'adore...

Metaldays 2015

Posté par: Loulou

Le : 13.08.2015 à 11:54

-YOU GET YOUR BALLS TO THE WAAAALLS!

Amenra

Posté par: Full Metal

Le : 09.07.2015 à 10:50

-Merci pour le report! C'était du costaud d'organiser ces 2 gigs! Effectivement, ils...

Neurotic Deathfest 2015

Posté par: Sanders

Le : 15.05.2015 à 13:49

-You're welcome, Chris! See you at Maryland Deathfest!

Total : 448 commentaires

AC/DC

The Answer

31.03.09 / Palau San Jordi - Barcelone (ESP)

Je n’aime pas les stars, je n’aime pas les idoles, je n’aime pas les fans, leur hystérie et leur aveuglement. Je hais l’idée d’ériger des individus au rang de mythe. C’est un principe. Mais dans la pratique, il y a quelque chose qui s’appelle AC/DC, ou si vous préférez : le plus grand groupe de l’Histoire du rock n’ roll. Et pour AC/DC, je pisse volontiers sur mes principes. Disons que c’est l’exception qui confirme la règle. On est en 2009, AC/DC a 36 ans au compteur, environ 200 millions de disques vendus, vient de sortir son seizième album (Black Ice) et surtout, entame une tournée mondiale que je n’ai pas l’intention de rater.

Après les 29 minutes de bataille de clicks pour obtenir le précieux sésame pour la date de Zürich, il a fallu s’avouer vaincu. Et voilà : des années d’attentes (les derniers concerts en Suisse datent de la tournée Stiff Upper Lip de 2001) anéanties en une putain de petite demi-heure ! Ben merde alors, visiblement je n’étais pas le seul à l’attendre ce Black Ice Tour ! Qu’a cela ne tienne, tentons d’avoir des places pour d’autres dates européennes. De préférences pour une destination couverte par les Airbus lowcost orange et blanc au départ de Genève. La deuxième tentative, Barcelone, sera déjà la bonne!! Sacré soulagement. Concrétisé quelques semaines plus tard avec les billets qui débarquent dans la boite aux lettres. Une chose est certaine : il faut être motivé, ou plein aux as, pour voir AC/DC en 2009. J’en connais plus d’un qui sont restés sur le carreau (une petite pensée pour eux !). Eh ouais, “It’s a long way to the top if you wanna rock n’ roll !”




Plusieurs mois plus tard. Mardi 31 mars 2009, 8h du mat’ pour être précis. Debout, départ les mains dans les poches direction l’aéroport pour rejoindre l’équipée. On est six. Et on dirait bien qu’on n’est pas les seuls à aller voir les boys à Barcelone. Atterrissage vers 11h30 en Catalogne, où le pilote souhaite un bon concert à ceux qui vont voir AC/DC. Décidément. On n’a pas du passer inaperçu… Ça continue une fois en ville. Au bistrot, la serveuse va aussi au concert, mais préfère Judas Priest (Hein??? Y’en a vraiment qui doutent de rien!). Bref. Un temps dégueulasse s’installe, il faisait plus chaud et meilleur à Genève ce jour là…ça promet ! Après un petit tour en ville, on débarque au Palau San Jordi et ses 15'000 places vers 18h. Soit une bonne grosse heure avant que quelque chose ne se passe. On se met dans la queue (qui fait déjà bien quelques centaines de mètres) et c’est parti pour une heure d’attente sous une pluie battante. Là, le parapluie à 4 euros prend tout son sens.

On pénètre dans la salle vers 19h30. Très belle salle, circulaire en forme de dôme. Et on n’éprouve aucune difficulté pour se mettre bien devant, mais sur le côté gauche. On est à quelques mètres de la scène, et surtout on peut s’accrocher à la structure séparant le parterre des gradins, ce qui permet d’avoir une vue surélevée impressionnante. Une petite heure plus tard, la salle s’assombrit et The Answer rentre en piste. Bon. C’est cool de faire la première partie de AC/DC, mais ce n’est pas facile. Concrètement : tout le monde s’en fout. Comme sur disque, The Answer maîtrise son sujet, mais ses titres sont un peu fades. Le son n’aide pas, la taille disproportionnée de la scène non plus. Le set n’est pas long et ne restera pas gravé dans les annales. On aura tout le temps de s’intéresser à The Answer une autre fois. Pour l’instant, il faut penser à vite aller se chercher une bière à 10 euros, histoire d’appréhender le concert dans les meilleures conditions.

Il est 21h30 tapante, un mini-clip se met en marche, annonçant le Rock n’ Roll Train. La tension dans la salle est invraisemblable. Une gigantesque locomotive apparaît à l’arrière de la scène et comme à leur habitude, les cinq envoient la sauce d’entrée de jeu. Alors là bon, je suis à court de superlatifs. Le public est au bord de l’explosion hystérique, et autant il y avait des sceptiques quant au single « Rock n’ Roll Train », autant le morceau est une énorme entrée en matière. Un peu comme « Stiff Upper Lip », il y a huit ans. Phil Rudd, clope au bec semble déjà imperturbable. Malcolm Young et Cliff Williams sont à leur poste, s’avançant synchro pour faire les chœurs. Ils font ça depuis trente ans, il y a quelques automatismes ! Brian Johnson et Angus semblent avoir une pêche d’enfer. Les deux ne tiennent pas en place. C’est presque étonnant de voir le chanteur de AC/DC aussi présent scéniquement face au sémillant guitar-hero en culottes courtes.



Ça continue en fanfare avec « Hell Ain’t a Bad Place to Be » et déjà « Back in Black » dans la foulée. On enchaîne avec le grand écart « Big Jack » (2008) – « Dirty Deeds » (1976). « Shot Down in Flames » est sensationnel et c’est le seul titre (sauf les morceaux tirés de Black Ice évidemment) joué ce soir qui ne figurait pas dans les setlists de 2001.

Au bout d’une heure de show, la cloche de « Hells Bells » retentit et descend du plafond sous un public catalan surchauffé. Le son est énorme, et la prestation du groupe est encore une fois magistrale. Après deux derniers morceaux de Black Ice (« Anything Goes » et « War Machine ») et les flammes de « T.N.T. », la gigantesque Rosie gonflable apparait au côté du train du rock n’ roll. Elle est debout, cette fois. « Whole Lotta Rosie » retentit avec un Brian Johnson en furie. Avec « Let There Be Rock », c’est au tour d’Angus Young et sa Gibson SG de faire parler la poudre. Un solo d’une petite dizaine de minute comme seul lui sait les faire.

Le show est calibré mais incroyablement intense. Mes boules quiès se sont fait la malle. Tant pis. Au moins j’offre une belle mort à mes tympans. Angus parcours la scène, s’engouffre sur l’estrade qui va de la scène jusqu’au milieu du parterre, et fini perché sur la scène au côté de la locomotive. Le groupe, qui joue depuis plus d’une heure et demie, quitte la scène.



Bon, on ne nous la fait pas : « Highway to Hell » et « For Those About to Rock (We Salute You) », qui clôt la grosse majorité des prestations du combo, n’ont pas encore été joués, donc pas de souci pour le rappel ! On peut même espérer un troisième morceau. On ne pourra que l’espérer, car il ne viendra pas. Mais la locomotive a fait place aux canons à l’arrière de la scène et les coups de ces derniers retentissent pendant la jouissive chanson de clôture, précédée d’une « Highway to Hell » reprise par toute l’assistance. Moment mitigé en fait, parce que l’on sait que le concert tant attendu fini là, après ces derniers riffs et ces derniers coups de canons. Après deux heures de tubes du plus grand groupe de l’Histoire du rock n’ roll.



Pas facile de reprendre ses esprits après un truc pareil. On est lessivé, tout simplement. Il est 23h30, l’heure de quitter le Palau San Jordi et le quartier de Montjuic, avec toujours ce temps dégueulasse. On n’a pas d’endroit où loger, donc la soirée continue. Direction la boite conseillée par la serveuse fan de Judas Priest. Puis retour à l’aéroport (qui a dit en titubant?) au petit matin pour un léger roupillon dans le terminal jusqu’aux alentours de midi, heure de l’avion direction Genève.

Bilan. Prestation incroyable d’un groupe toujours fringuant après 35 ans de métier. Hyper professionnel et méticuleux, rien n’est laissé au hasard dans un concert de AC/DC. Un côté machine de guerre (« War Machine », elle était facile…) qui pourrait agacer si le rendu n’était pas aussi dément. Pour les avoir déjà vu lors de la tournée Stiff Upper Lip, je peux dire que l’intensité est encore dix fois plus forte dans une « petite » (!) salle fermée de 15'000 places que dans un stade. Seule ombre au tableau, la setlist. Ce n’est pas franchement une déception parce que je m’y attendais, mais malgré la qualité de Black Ice, le dernier album, en proposer cinq titres en live parait franchement démesuré. Sur 19 morceaux, il ne reste du coup que 14 places, autant dire même pas assez pour tous les tubes « obligatoires ». Eh oui, imaginez quelqu’un qui voit AC/DC une seule fois dans sa vie : il dirait quoi si on le privait de « Back in Black », « Whole Lotta Rosie », « Thunderstruck » ou « You Shook Me All Night Long » ?



Du coup, aucune surprise, aucun morceau moins connu du grand public. Même certains tubes interplanétaires manquent à l’appel : « Rock n’ Roll Damnation », « It’s A Long Way to the Top », « Riff Raff », « Hard As A Rock », « High Voltage », « The Razor’s Edge », « Rock n’ Roll Ain’t Noise Pollution », « Fire Your Guns », « Sin City » , « Who Made Who », « Problem Child » et j’en passe, et des dizaines. De toute façon, c’est peine perdue : six heures de concert ne suffiraient pas.



Dommage donc, surtout que sur sa tournée d’il y a huit ans, AC/DC avait pris le parti de ne jouer que le titre éponyme du pourtant excellent Stiff Upper Lip et de laisser un peu de place à des morceaux historiques et plus rarement joués comme « Up to My Neck In You », « What Do You Do For Money, Honey » ou « Bad Boy Boogie ». Oui, Dommage. Mais ce petit point négatif ne pesait pas bien lourd face à la colossale mandale que les frères Young, Phil Rudd, Cliff Williams et Brian Johnson nous ont collés ce soir-là !

Merci à Françoise pour les photos, ainsi qu’aux quatre autres complices (ils se reconnaîtront !) de cette mission spéciale dans l’empire du riff : « You’ve got big balls »!

SETLIST AC/DC – Palau San Jordi, Barcelona, 31.03.2009

-Rock N' Roll Train
-Hell Ain't A Bad Place To Be
-Back In Black
-Big Jack
-Dirty Deeds Done Dirt Cheap
-Shot Down in Flames
-Thunderstruck
-Black Ice
-The Jack
-Hells Bells
-Shoot To Thrill
-War Machine
-Anything Goes
-You Shook Me All Night Long
-T.N.T.
-Whole Lotta Rosie
-Let There Be Rock

Rappel :
-Highway To Hell
-For Those About To Rock (We Salute You)

Live Report : Matti

Ajouté le : 20.04.09

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Date de sortie : 2009

Note: 3/5