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-super photos et commentaires, ça donne envie !
-Sympa le live reports. J'ai trouvé la fin du set de Cattle Decapitation plus carré...
-Mea Culpa alors très cher collègue. :( J'aurais du mieux vérifier effectivement.
-Ce n'était pas au Sedel le concert Beach Slang.
-Cool report même pour un non-metalleux !
-Haaaaaaa mais Anders Iwers! Putain c'est le mec de Ceremonial Oath et Tiamat! J'adore...
-YOU GET YOUR BALLS TO THE WAAAALLS!
-Merci pour le report! C'était du costaud d'organiser ces 2 gigs! Effectivement, ils...
-You're welcome, Chris! See you at Maryland Deathfest!
Je trouve toujours très amusant et un poil flippant aussi de faire les maths avec des groupes vieux de la vieille comme les Toy Dolls dont nous allons parler plus bas.
Imaginez-vous que, lorsque le groupe faisait ses premiers pas musicaux, en 1979, la guerre froide battait son plein, Mère Theresa recevait un prix Nobel, Giscard d'Estaing était le président de la France et la plupart d'entre nous n'étaient pas nés, voir même pas prévus...
Trente ans plus tard le trio loufoque est toujours présent et même bien présent avec son punk-rock survitaminé, ses solos remarquables et surtout la voix tellement improbable du leader Olga.
A l'occasion de cette date anniversaire plutôt respectable, je me suis donc rendu Samedi soir à Yverdon-Les-Bains, capitale internationale du rock'n'roll et des bastons entre bandes de jeunes, afin d'assister à l'un de leurs concerts prévus sur leur antépénultième tournée...
Arrivée donc à l'arrache, comme d'hab', à l'Amalgame, club très accueillant et surtout sold-out en ce Samedi soir frisquet, preuve que les Toy Dolls suscitent encore de l'intérêt. J'assiste à la première partie du soir, les valaisans de Downless, qui se donnent du mal pour capter l'attention d'un public clairsemé (merci la loi sur la clope...) avec leur punk-rock mélodique typé Box Car Racer, Blink sans quatres vins d'eux, Antillectual etc... Pas mal, mais on sent les jeunes gens fatigués (et un peu grippés A?) et de m'interroger sur la pertinence du choix du jeune quatuor comme première partie pour une soirée sous le signe du punk-Oï anglais (vu le nombre de skins et de vieux briscards présents).
Le groupe s'en tire toutefois avec les honneurs et sans trop d'hostilité de la part d'un public souvent considéré très obtus, preuve que les temps changent quand même et que c'est tant mieux. Bonne pub et bonne experience pour Downless donc...
Changement de plateau express, les fumeurs reviennent en masse et la salle se retrouve bientôt aussi pleine que.. qu'une salle très pleine quoi...
Extinction des lumières, ferveur de la foule, musique d'introduction et les Toy Dolls débarquent sur scène, lunettes de soleil et rictus grimaçants de rigueur et s'en suis une bonne claque de ma gueule !
Une fois de plus, ce groupe fait preuve d'un professionnalisme mais surtout d'une patate incroyable sur scène. Le set est plus rôdé qu'une Bugatti, les trois musiciens font leur job, sautent (pas trop) en rythme, chantent et suent à grosses gouttes tout comme le public conquis d'avance. Pour rappel, les Toy dolls comptent dans leurs rangs depuis quelques années déjà l'excellent Duncan Redmonds (des non moins excellents Snuff, Guns'n'wankers, Billy no mate) à la batterie,Tommy Goober de feu Goober Patrol à la basse et surtout l'inénarrable Olga, au chant et guitare, le fondateur du groupe à la voix de canard et au physique d'éternel adolescent.
Les titres s'enchainent sans trop de temps morts, faisant la part belles aux plus anciens albums : Nellie the Elephant, Doogie Giro, Spiders in the pantry, Harry's Hands etc.. tubes sur tubes sur tubes. A noter également, que le groupe met un point d'honneur à agrémenter son set de bouteilles de champagne géantes qui crachent des confettis, un duo de guitares tournantes (à la ZZ top quoi...) et d'un humour british qui leur est propre. En gros, c'est la fiesta et il est très difficile de ne pas sautiller sur place à l'écoute du punk-rock joyeux et drôle des Toy Dolls. En ces temps de crise, franchement, ça fait du bien.
Presque une heure trente de set, deux rappels et les lumières se rallument enfin sur une salle pleine, heureuse, transpirante et pensant probablement la même chose que moi à ce moment là : Quelle concert, quelle soirée et voila un samedi soir agréablement passé !
A bon entendeur...
Live Report : Hannibal_Lecteur
Ajouté le : 30.11.09
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