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Hellfest

Sepultura, Arch Enemy, Sick of It All

18.06.10 / Open Air - Clisson

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Skartnak.com Et encore une année de festival dans une partie de la France, (le nord) ou il est sensé faire tout le temps mauvais. Simplement que c'est le soleil qui nous a accueilli les bras ouverts, lors de notre arrivée sur le site du festival. Parqués au milieu d'une clairière-champ, c'est les bras bardés de matériel de campeur (non pas la bière) qu'on commence à braver un long terrain pour se rendre sur le site du festoche. Pour une fois, pas d'aventures pour y arriver, pas de bourrés courant tout nus, ni chrétiens extrémistes prêchant la bonne parole brandissant des crucifix et bombardant les festivaliers de galons d'eau bénite, non rien de tout cela. Alors, pourquoi cet intro spectaculaire et drôlisime à l'instar d'un ”Joséphine Ange-gardien”? Tout simplement pour changer de l'habituel “ Ouha! Le" Hellfest" c'était trop bien! “. Quoique, cette dernière phrase résume parfaitement le fucking souvenir que je vais garder de cette édition et au bout du compte m'aurait épargné 10 lignes de textes inutiles!

Fin'bref, après avoir récupéré les pass et tout le bazar pour aller planter la tente, on retrouve le spot, je plante la tente, j' installe le duvet avec le coussin, le matelas, le sac de couchage, le couteau Suisse et tout le bazar des dernières années accumulé lors des expériences faites sur place, (note pour l'année prochaine : des putains de médocs pour le mal de tronche!) Une fois tout installé, je me rend compte que 5 ans plus tôt, en festival j'avais qu'un sac de couchage et une bouteille de « Old Time Quality » pour me tenir chaud. Le temps de râler sur ce point et de me retourner. La première canette m'est tendue. Je la saisis en bois une gorgée et avec un petit sourire intérieure je me dis ; “ première, d'une loooooongue série!”

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C'est au Metal Corner, que continue la soirée. A peine arrivé au bar, un billet de 5 euros, seul, perdu, laissé à l'abandon sur le sol même criait pour se faire entendre. Bon samaritain, je le ramasse et m'offre le premier verre qui allait me catapulter vers la sauvagerie de l'ambiance pré-festival, entouré d'une horde de metalleux assoiffés de concerts qui-voient-étrangement-trouble. Ça commence fort!

Je vais vous épargner la suite. Je vous dirais juste que le matin vers 6h00 alors que je ronflais, des potes fraîchement arrivés m'appellent pour que je sorte de ma maison en toile pour leur montrer l'emplacement ou on est... J'ai juste réussi à sortir ma main de la tente...

Bon! Après une petite heure à lutter contre les coups de mon cerveau qui manifestait sont mécontentement, on s'aventure vers l'entrée du festoche dans la joie et la bonne humeur. Sur le site plus de surprises, de l'herbe verte dans le pré (!!!) aucun changement majeur dans l'infrastructure du site. On est en terrain connu. Du coup, direction la “Terrorizer Tent” pour la première salve acoustique de la journée :

The Faceless : à l'instar de mon dernier jour l'année passée, j'ai, cette fois, commencé par du Deathcore (bon tirant vers le Death quand même). N'étant pas un grand amateur du genre, je me suis laissé porter par les rythmiques de “The Faceless”. Première constatation, le son est impeccable, juste assez fort pour que ça vibre comme il faut et juste assez bas pour qu'on puisse bien “comprendre” les subtilités du jeu. Du Deathcore basique qui fait déjà mosher les premiers motivés (sans gueule de bois). Sympatoche pour commencer la journée.

Otargos : je pourrais jamais m'empêcher de rire, en voyant un groupe de “Black Metal” jouer en pleine journée, ça colle pas vraiment au jeu de scène, avec le paintcorpse et tout le tralala surtout quand le mercure est en train de monter à fur et a mesure que le soleil s'amuse a faire cuire les festivaliers sans crème solaire... Malgré tout, malgré le fait qu' “Otargos” ai un style de Black ténébreux et atmosphérique ce qui, ne colle vraiment pas a l'environnement, reussisent tout de même à débiter un bon Black Metal bien pulsé et suffisamment malsain pour maintenant l'ambiance et les Blackeux des premiers rangs le temps de leur set. Toutefois le son n'étant pas terrible (surtout pour les grattes) on avait du mal a distinguer les mélodies. Mais il faut reconnaitre que le set était tout de même bien rôdé. Ha! Une dernière chose, le petit spitch anti-chrétiens avec la bible, à 11h00 le matin, alors que la moitié de l'assistance mange un kebab, une fajitas ou un burger, ça le fait vraiment, mais alors vraiment pas.

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Carnifex : bon je dois avouer (quelque chose qui va faire mouiller Sickness) que “Carnifex” en live, ça poutre autrement que sur skeud. Un son parfaitement mixé, des sikos suffisamment animés pour donner envie de bouger et le frontman “Scott Lewis” très actif qui d'entrée de jeu a lancé les premiers circles pits du festoche. Et je dois dire que “Hell Chose Me” ça sèche sévère la face. Premier bon concert du festival!

Swallow the Sun : pour reprendre mes termes lors de la kro de “Swallow The Sun” en 2008 : “(...)après une intro qui, rappellerai une tempête dans une clairière enneigée sombrant dans le crépuscule(...) “ le cadre n'était pas vraiment à l'image du groupe et sous un soleil qui tabasse de plus en plus, vous comprendrez que “Swallow The Sun” est typiquement le groupe qui doit se voir en salle avec des jeux de lumières tirant dans les couleurs froides et pas sur une scène de festival avec un soleil presque de face. Seul regret de ce live, 30 minutes pour un groupe qui a composé des chansons extra longues, c'est largement pas suffisant pour pouvoir apprécier la profondeur de leur musiques et de la mélancolie qui parfois s'en dégage.

Magrudergrind : mon gros coup de coeur du festoche “Magrudergrind” balance du bon grind (ou du griiiindeeu comme disent les français), qui fout direct dans l'ambiance et dans le mosh dès les premiers riffs stridents. Ultra jouissif de voir des tracks telles que “Lyrical Ammunition For Scene Warfare” avec leur tempo lourds au début et qui partent en vrille les 10 premières secondes passées pour laisser place à des structures festives et bazardés par la suite! Putain c'était bon!

Necrophagist : ça doit au moins faire 5 ans que je dois les voir et à chaque fois, ils on réussi à trouver un prétexte pour m'esquiver ; problème de ci, problème de ça, un ongle cassé, un rhume par là. Dedieu la rage! Jusqu'à la dernière seconde, (malgré le backdrop sur la scène) j'étais sur et certain qu'ils allaient annuler. Heureusement pas!
Une fois sur scène, de dieu la claque! Un son presque nickel, une perfection musicale juste complètement ABUSEE, c'était tellement parfait, tellement carré, que j'en suis resté bouche bée pendant bien 15 minutes. Pour la vitesse d'exécution de leur compo, leur technicité, les duos de grattes parfaitement dans les temps, un batteur qui ferait pâlir de honte un métronome, j'avais presque envie de pleurer! Mais malheureusement en deuxième partie du set, on commence à se sentir comme las, les sikos sont statiques comme des statues grecques, (bon c'est compréhensible vu ce qu'ils balancent comme son) et ça manque cruellement de patate lorsqu'on les compare à d'autres formations qui balancent un son qui pourrait être qualifié de similaire. La bande à “Muhammed” est, il faut le reconnaitre, tout, sauf taillée pour le live, “Necrophagist” c'est plus le genre de “Death” qu'on s'écoute à la maison avec la sono qui a fait pleurer le porte-monnaie.

Après un petit moment de flottement, une balade dans le metal market je fais un petit saut dans la fosse pour aller prendre des photos de “Deftones”. Pas que je sois particulièrement fan de ce groupe mais bon, on sait jamais, voir un concert en toute première ligne l'espace de quelques minutes c'est toujours ça de pris... “Pas de photos, pas de vidéos! Pas de média pour “Deftones”!” doit hurler un sécu dans le brouhaha général pour se faire entendre. Râlements des photographes “pros” suivis de “putains” et autres joyeusetés sorties des bouches des porteurs d'appareil avec zoom x1000 “bazooka”. Curieux de voir la raison de cette décision, je check la scène pour le début du concert... Et honnêtement, j'ai compris pourquoi : des artistes ayant la pêche d'une patate, un son brouillon voir dégeu, un pâté visuel et musical qui donnait plus envie d'aller s'enfiler de la bouffe Vegan que de sauter dans le pit. Enfin bref... Direction la Rock Hard Tent.

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Ihsahn : bonne découverte, formation dirigée par le leader de l'emblématique groupe de Black Metal progressif “Emperor” ; “Ihsahn” nous offre en live une préstation digne du dernier album sorti avec le groupe “Emperor” : “Prometheus – The Discipline of Fire and Demise”. C'est a dire, une musique puissante, entrainante, profonde et terriblement recherchée, on est loin des riff basiques d'un groupe de Black standard, ici chaque note, chaque riff est unique pour venir se greffer à un ensemble musical progressif appuyé de claviers qui ne peut que nous faire penser au plus grand moments d'”Emperor”, la touche de “Ihsahn” en plus! On pourrait presque prendre place dans un fauteuil et regarder le concert en buvant un bon scotch. Simplement que là le scotch est remplacé par de la bière tiède (et le mal de crâne). Juste dommage que les sikos qui accompagnent “Ihsahn” ne soient pas très charismatiques et présents sur scène.

Hypocrisy : Ce bon vieux “Peter” qui nous revient cette année avec son groupe de base, et y'a pas à dire, ils sont motivés et font péter le son sur la MS02! Le set commence plutôt bien, le son est nickel, les compos sont bien choisies, malgré le fait qu'il manquait les meilleures chansons de leur dernier album (d'ailleurs au passage j'ai plus souvenir si “Fire in the Sky” a été jouée...) “Peter” se démerde pour faire chauffer le public qui est déjà “in” depuis le début. Un show puissant et efficace qui masque l'inactivité des sikos sur la scène, mais “Hypocrisy” marche déjà sur des terres conquises, et c'est pas quelques détails insignifiants qui vont ruiner leur concert.

Sepultura : y'aura toujours ce petit pincement avant “Sepultura” en pensant aux “Cavalera” qui ne seront pas sur scène lors du show. Vraiment sur la défensive en début de set, avec toujours un peu la rengaine du : “ouais mais Sepu', c'est Cavalera quand même...” Je retombe sur terre rapidement. Je dis stop, un grand STOP! Après avoir vu l'animal en question à un festival local bien-d'chez-nous”, après avoir vu “Max” le bidendum avoir du mal à trainer ses pattes et ses 2-3 locks géantes pour brailler des inepties commençant par “Fire” ou “Hate” ou encore “Destroy” sur scène, il gâcherait presque un bon set de “Sepultura!” (ho que oui!). Alors finalement j'était bien content de voir “Derrick Green” à sa place qui même s'il n'est qu'un interprète il “”””massacrerait”””” moins les chansons que si c'était son compositeur qui étaient su la MainStage 01! Tout en mettant la bonne ambiance et étant chaleureux avec le public, le set monte en intensité et je suis tout a fait convaincu dès les premiers braillements de “Troops of Doom” et les enchainements habituels sur “Roots Bloody Roots” et autres chansons légendaires du bon vieux “Sepu”!

Watain : Se déroulant pendant le show de “Sepultura” j'ai décidé d'y faire un saut pendant “les chansons creuses”. Pour voir ce que valait la formation “TrVe Black” de “Watain”. C'était rigolo : tout le bazar habituel sur scène : (torches métalliques en forme de trident sur les cotés de la batterie et tout l'attirail qui va avec). Watain balance un Black Metal bien malsain, mais... franchement, rien de transcendant. Le son laisse par moment a désirer, et le spitch se référant directement aux collectifs des chrétiens extrémistes anti-Hellfest, question de provoquer encore un bon coup, comme ils savent bien le faire, était vraiment du plus mauvais goût. La scène Black commence vraiment à se faire plomber les ailes, car le ridicule commence vraiment à prendre le pas sur les trips “Black Metal”.

Une fois remis de la claque (de “Sepultura” donc, ou celle que j'aurais volontier légué au chanteur de “Watain” pour le faire redescendre), faut déjà effectuer une rotation avec la nuque à l'horizontale sur 45 degrés pour le show de “Arch Enemy” qui débute que quelques secondes après la fin de “Sepultura” sur la scène juxtaposée.

Arch Enemy : un des groupes que je devais absolument voir avant de mourir. Vu prématurément au même festival que “Max Cavalera”. J'étais resté sur ma faim et tenait a voir la formation sur un terrain conquis, c.à.d en “vrai” festival Metal. Première frustration, venant du public même : tout le monde n'a yeux que pour “Angela Gossow”... Mais merde quoi! Oui c'est une putain de frontwoman, mais faut arrêter de fixer sur elle nom de dieu! On se croirait a un concert de “Nightwish” avec Tarja et sa horde de groupies!! “Arch Enemy” c'est “au moins” les frangins “Amott” en priorité! “Angela se démerde mal mais sa voix a ses limites, à la quatrième chanson on pouvait déjà commencer a cerner le set . Appars ça, le ton était donné, set ultra carré, aucune bavures majeures, quelques petits larsens sur les notes aiguës de la lead guitar, mais rien de bien grave. Les sikos manquent cruellement de jeux de scène, trop pros, trop froids avec le public. D'ailleurs, ce dernier peut-être un peu las, lors du rappel, une partie s'est dispersée (pensant sûrement qu'il s'agissait de la fin du show) forçant les frangins “Amott” à vite revenir sur scène pour clore le concert. Dommage. Mais quand même, mais quel plaisir de bouffer du “Ravenous”, ou (la chansons que j'ai du écouter 24000 (no fake)) “Nemesis”. Juste quelques regrets qu'il n'y ai pas eu des classiques du genre “We Will Rise” mais bon en une petite heure. Faut savoir trancher dans le lard. Très agréable la petite outro avec la fameuse piste “The Last Enemy”. Très prévisible comme show mais bon concert quand même!

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Fear factory : je suis venu, j'ai vu, je me suis barré. Bon déjà que j'aimais pas vraiment ce groupe sur CD, j'ai quand même fait l'effort d'y voir en live. Mais franchement rien de spécial, aucune présence scénique, une stage vide, aucune envie de plaire se dégage de la scène. Au bout de la deuxième chanson (au moins l'intro était cool, elle) je me suis barré préférant aller vagabonder sur le site plutôt que de regarder ces tristes sirs sur scène.

Marduk : deuxième tête d'affiche de la journée. Deuxième déception. Pour moi “Marduk” c'est avec “Legion” et point barre! Le “nouveau” chanteur vaut rien! La preuve, je voulais prendre des photos depuis la fosse, au bout de 30 secondes je regarde la scènes avec désarroi et avec un petit sourire sadique au coin des lèvre me barre de la “Rock Hard Tent”. “Marduk” ne vaut vraiment plus rien. Malgré le fait qu'ils aient joué des titres de “Panzer Division Marduk” en tout début, qui chient, l'alchimie ne s'est pas produite et les sikos n'ont plus aucun charisme, ni de rage, ni plus rien du tout.

Complètement désintéressé par la prestation de “Marduk” j'ai préféré retourner au camping pour aller pioncer, prendre des forces pour le lendemain. Car oui, en allant me coucher j'avais encore des relents de ma gueule de bois qui mon poursuivis toute la journée (très représentatif de la bonne ambiance qui règne au Metal Corner la cuite de la veille).

Live Report : Ar-Findel

Ajouté le : 02.07.10

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Liste des commentaires :

Sectar02

17* désolé.

Posté le : 03.07.2010 à 18:31

Sectar02

Personnellement à la soirée du +7 à Zurich avec VoM et tout et tout, j'ai pas été des masses impressionné par le show enfaite :O. Après les goûts et les couleurs.

Posté le : 03.07.2010 à 18:29

sickness

Héhéhé le commentaire sur Carnifex ;) La veille à Zürich ils ont joué à 19h15 (au lieu de faire la tête d'affiche) pour être à l'heure au Hellfest, ces bougres. Au moins y'en a qui en ont profité ;)

Posté le : 02.07.2010 à 20:13

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