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-super photos et commentaires, ça donne envie !
-Sympa le live reports. J'ai trouvé la fin du set de Cattle Decapitation plus carré...
-Mea Culpa alors très cher collègue. :( J'aurais du mieux vérifier effectivement.
-Ce n'était pas au Sedel le concert Beach Slang.
-Cool report même pour un non-metalleux !
-Haaaaaaa mais Anders Iwers! Putain c'est le mec de Ceremonial Oath et Tiamat! J'adore...
-YOU GET YOUR BALLS TO THE WAAAALLS!
-Merci pour le report! C'était du costaud d'organiser ces 2 gigs! Effectivement, ils...
-You're welcome, Chris! See you at Maryland Deathfest!
Peu de temps après le Vans Of The Wall Music Night, le Dynamo de Zürich rempilait avec une soirée punk proposant à l’affiche : The Gaslight Anthem, Chuck Ragan (Hot Water Music) et Sharks.
Comme une fois n’est pas coutume, nous nous excusons également auprès du groupe Anglais, Sharks, d’avoir raté leur prestation à quelques minutes près. Les bouchons Suisses sont décidément bien néfastes aux premières parties.
Quoiqu’il en soit, leur devoir semble avoir été accomplit puisque c’est dans une salle bien pleine et un public déjà lancé que nous sommes arrivés. Il a suffit de quelques minutes pour installer le matériel suffisant au prochain artiste. En effet, Chuck Ragan s’est présenté avec, comme seul musicien, son éternel violoniste. Mais il est bien connu qu’il en faut peu pour que l’ancien membre de Hot Water Music emballe toute une salle et le concert qu’il nous a livré n’en était qu’une démonstration. Même si son nom se situait en dessous de celui des Gaslight Anthem sur l’affiche, Chuck Ragan était très attendu par le public. Il aura fallut à peine deux chansons pour que la magie opère et que la foule reprenne les paroles à pleins poumons et admire à quel point c’est facile la musique avec une telle voix, une telle énergie et une telle complicité.
Alternant anciennes chansons et nouvelles, solos de violons (qui attendriraient le plus bourru des punks), remerciements chaleureux et éternelles phrases d’humilité adressées aux autres artistes présents, Chuck Ragan et John Gaunt nous ont offert un tout grand concert. On regrette juste qu’ils n’aient pas eu un peu plus de temps pour nous servir encore deux, trois chansons.
Heureusement, la soirée ne s’arrêtait pas, loin de là . C’est au bord de la crise de fou rire que le groupe de New Jersey est arrivé sur scène, visiblement assez heureux d’être là . Quelques chansons sans faits marquants à relever puis la première intervention du chanteur… longue… trop longue et pas spécialement intéressante ; ce qui a le don de fâcher certains. On remet le public qui en demande trop à sa place : « I’ll play when I wanna to ». Et on reprend. Les chanson s’enchaînent bien, on rigole toujours autant à tel point qu’on se demande s’ils ne font pas une petite soirée entre potes et puis on finit par avouer qu’on parle trop entre les chansons. Mais de toute façon on était déjà pardonné ; on pardonne tout à une rock star. Néanmoins l’ambiance est excellente et le public apprécie.
A noté néanmoins une belle chute d’énergie en milieu de concert due à des parties instrumentales trop longues qui auraient été permises aux Gun’s mais plus difficilement à ce genre de groupe où l’efficacité des chansons ne réside pas vraiment dans une maîtrise folle des instruments. Mais la recette marche. On commence en force. On calme sur le milieu et puis on finit comme il faut : Un «The ’59 sound » logique avant un rappel au son de «American Slang » entre autre.
En regardant sa montre on se dit quand même que pour un set de deux heures, The Gaslight Anthem aura bien su maîtriser sa setlist malgré quelques passages à vide.
Dans l’ensemble le public aura eu droit à une bonne soirée qu’on pourrait presque qualifiée de « conviviale » même avec un public nombreux sans pour autant dépasser les limites de l’imaginable. A moins qu’on n’ait jamais entendu parler de Chuck Ragan auparavant…
Live Report : Arnaud
Ajouté le : 16.11.10
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