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Metaldays 2013

King Diamond, In Flames, Iced Earth, Mayhem et autres

22.07.13 / Metaldays - Tolmin

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Skartnak.com Une semaine de metal au bord d’une rivière (avec plage, précisons-le), tout en sirotant des cocktails pendant 5 jours de concerts sur deux scènes, que voulez-vous de plus ? Rien ! Encore une fois, et ce depuis 10 ans, le Metaldays (anciennement Metalcamp) a trouvé les meilleurs formules et emplacements pour proposer à tout métalleux un environnement idéal dans lequel profiter de ce qui est probablement le meilleur festival en Europe. Cinq jours de concerts, de plage et d’afters, c’est épuisant mais on n’en a point l’impression à Tolmin. Voici le bilan en ce qui concerne les performances :

Lundi 22.07.2013 :

Agan : Un black-folk qui s’annonce très prometteur au vu de l’âge de certains membres, à qui je donne entre 15 et 17 ans. Mélange entre Agalloch et The Gathering époque pré-Anneke van Giersbergen. Un très joli son clean à la gratte et une voix en cours de développement, mais il faut absolument virer le synthé et rajouter une deuxième guitare puis accompagner les leads. 6/10

Attick Demons : Subissant beaucoup de problèmes, le groupe peine à convaincre son public, le chanteur fait tout son possible pour rétablir la situation mais n’y arrive que très peu. Sinon, il s’agit ici d’un bon heavy/power avec une voix Dickinsonesque, qui n’a juste pas eu son jour. 5/10

4Arm : Je comprends bien qu’on aime Slayer et Machine Head et que des groupes veuillent faire comme eux, mais arrêtez d’en faire une copie conforme ! Tom Araya, quelqu’un a volé ta voix et ta puissance scénique ! 4(Arm, ho ho)/10
Soilwork : Un concert très propre et techniquement irréprochable, Speed semble très enthousiasmé par les nombreuses bonnes réactions, mais le concert me semble tout de même fade en ce début de soirée pour ces Suédois. 6/10

Benediction : Groupe de death metal légendaire venant de Birmingham, les Anglais démolissent la petite scène en rappelant les bonnes vieilles valeurs du death : des gros riffs, une batterie poutapouta digne des meilleurs thrasheurs, et une voix hargneuse, ici celle de Dave Hunt (Anaal Nathrakh). Ce dernier semble particulièrement de bonne humeur, et comment ne pas l’être ? Après quelques bières, même un nihiliste possédant un QI de 186 ne peut que sourire devant une foule autant déchainée. Le groupe présente, à part quelques morceaux récents, une setlist surtout composée du classique ‘Transcend The Rubicon’, ‘Dark Is The Season’, ‘The Dreams You Dread’ et même quelques titres des démos 80s. A croire qu’il n’y a que des bons groupes émanant de la ville de Birmingham ! 8/10

In Flames : Tête d’affiche du lundi soir et probablement le groupe pour lequel la plupart du monde est venu à part King Diamond. Le groupe joue un bon concert, le son est entièrement à leur avantage, la performance est un peu moins bonne (ils ne prennent plus leurs feux d’artifices), mais il n’y a rien à reprocher de ce point de vue. Même que la setlist n’est pas si terrible que d’habitude : quelques morceaux de ‘Reroute To Remain’, puis ‘Pinball Map’, ‘Embody The Invisible’ et ‘The Hive’. Mais bordel, la seule chose reprochable est le déni de leur passé. Quand vont-ils de nouveau jouer du vrai death mélodique, celui d’avant Whoracle, celui où le groupe avait encore des grosses couilles et que Jesper Strombläd n’était pas encore alcoolique, ce qui a causé son départ, celui de l’époque où Anders Friden avait encore des vrais cheveux… En bref, le vrai, le bon In Flames, quand revient-il ? Tant qu’il ne sera pas revenu, les concerts resteront médiocres, à défaut des chansons parfaites de leur passé. 6/10

Pentagram : Un show très solide pour terminer ce lundi soir, cela fait surtout plaisir de voir Bobby Liebling, chose assez rare vu que le chanteur annule souvent des concerts à cause de ses problèmes éternels de drogue. La drogue est dans l’air, cela se sent, et également dans la performance, le cadre s’y prête particulièrement bien. 7/10

Mardi 23.07.2013

Acid Death : Ce vieux groupe grec, existant maintenant près de 20 ans, joue un thrash technique à la Sadus, Solstice ou encore Messiah. Le micro accroché au visage du chanteur/guitariste rappelle la technique utilisée par Corporate Death (Macabre). Très bon concert si ce n’est le manque de chansons rapides, car le mid-tempo en thrash, ça va un moment… 7/10

Pet The Preacher : Groupe quelque peu hors du cadre du festival car PTP joue du rock qui emprunte au grunge ainsi qu’au stoner, on pourrait dire un vague mélange entre Kyuss et Pearl Jam. Le seul hic, ce mélange est très mal préparé et ne réussit pas du tout à obtenir l’effet escompté. 3/10

Gloryhammer : Vous voulez du power metal kitschissime, vous êtes servi ! Cela commence déjà avec les déguisements, on aperçoit entre autre une armure et Christopher Bowes déguisé en moine maléfique. Et je ne parle même pas du public, qui ont tous leur dragon/épée/arme Klingon gonflable. Même si le groupe s’est formé l’an passé, beaucoup de fans connaissent déjà toutes les paroles par cœur. La setlist raconte une histoire encore plus kitsch que la musique : chercher le marteau qui permettra de tuer le dragon afin d’avoir la princesse, enfin vous voyez où cela part… Tout cela est une formule brillante pour du bon power metal bien mielleux, mais il manque la vitesse : le tempo est trop bas ! 5/10

Steel Engraved : Wouah, quelle découverte ! On peut encore faire du bon heavy bien burné avec des cris magnifiquement longs et puissants, des solos doublées à merveille puis une double grosse caisse à coin en 2013, et nondedju ce que ça fait plaisir ! 8/10
Alestorm : Le public s’affiche très nombreux pour ce qui sera la plus grande fête du Metaldays, les milliers de personnes s’engageant dans des grands moshpits, ou des « mosh aviron » ??? En gros, ils s’asseyent et font semblant d’être dans un grand navire en train de faire de l’aviron… Je ne sais pas comment mieux expliquer. La prestation musicale est correcte, tous les musiciens sont bons, mais le metal pirate me lasse très vite et je n’en retiens donc pas un excellent concert, sans pour autant cracher dessus. 6/10

Eyehategod : Du stoner/sludge très gras pour la petite scène, qui reste difficile à digérer lorsque le son n’est pas au top. Néanmoins, performance non négligeable et une foule mesmérismée. 6/10

Mayhem : Avec ‘Deathcrush’ en entrée et la pleine lune, le concert n’aurait pas pu commencer de manière plus diabolique. Il y a deux fois moins de monde que pour Alestorm, mais Mayhem a clairement mérité son statut de tête d’affiche et nous présente sa meilleure reddition des piliers du black metal tels ‘Freezing Moon’, ‘De Mysteriis Dom Sathanas’ et pour finir ‘Pure Fucking Armageddon’ pour commémorer les 30 ans du groupe. Attila Csihar est un chanteur possédé et ses envolées Nazgûlesques font ressurgir la chair de poule en nous. 8/10

Exhumed : Les Américains ont la tâche de succéder après Mayhem, et le font pas trop mal avec leur deathgrind qui a un pied dans le gore. Bénéficiant d’un son très cool qui fait bien ressortir la crasse musicale (dans le cas d’Exhumed, c’est un compliment), leurs meilleurs moments comprennent ‘Torso’ (un type débarque avec une tronçonneuse vers la fin du morceau), ‘Limb From Limb’ et ‘Slaughtercult’. 7/10

Mercredi 24.07.2013

Dickless Tracy : Seul jour de pluie du festival, on découvre Dickless Tracy, groupe slovène mélangeant brutal death, slam death metal et grind avec une bonne dose d’humour et une prononciation de l’anglais si caractéristique de l’Europe de l’est. Huit personnes présentes au sound-check à cause de la pluie battante, mais cela n’empêchera pas une trentaine de fans de débarquer au moment où le quatuor rempli de bonne humeur commence à jouer. Des compositions très simples mais bien exécutées, les frères Cepanec donnent de leur mieux pour divertir le public, rien que les expressions faciales de Tomi font largement l’affaire. En somme, un groupe très sympathique à voir en live ! 7/10

Gonoba : Sous une pluie devenue désormais torrentielle, place à d’autres Slovènes, cette fois-ci du death mélodique excellent. Gonoba déchire, même si à cause de la pluie, la plupart des gens les regardent à l’abri vers le bar ou le stand de pizza, il n’y a donc qu’une poignée de courageux devant la barrière de la seconde scène. Une énergie fulgurante qui fera même cesser la pluie à la fin du concert ! 8/10

Dark Salvation : On reste dans le death mélodique, mais celui-ci est liechtensteinois et joue sur un tempo moins élevée, avec l’absence de blastbeats mais tout en gardant les bouts de thrash. Ceci étant dit, les leads de guitare ainsi que la voix restent brillants. Les circlepits boueux sont constants jusqu’à ce que l’équipe des nettoyeurs de toilettes vienne vider le lac de boue et le recouvrir de copeaux. Jusqu’à maintenant, un très bel enchaînement de découvertes en ce mercredi gris et pluvieux à Tolmin ! 7/10

Nightmare : On passe à un domaine moins brutal mais non moins délicieux à écouter : du bon vieux heavy powerifié made in France since 1979, j’ai nommé Nightmare. Un chant très puissant et versatile, surtout lorsqu’on sait que Jo Amore était le batteur du groupe, à la base ! Les mélodies tiennent la route, le public mouillé profite à fond, Nightmare est de retour et en grande forme ! 7/10

Brutal Truth : Un des groupes les plus chaotiques au monde, et cela se ressent dès le soundcheck généralisé : soundchecker tous les instruments en même temps afin que le plus de bruit en ressorte ! Pourtant, le son n’est pas crade : on entend tout et cela accentue encore la pure puissance de leur grindcore légendaire. Avec son fondateur Dan Lilker, qu’on ne présente plus, les Américains nous entrainent à travers toute l’histoire du groupe en seulement 60 minutes, temps suffisant pour jouer une grande partie de leur album ‘Extreme Conditions Demand Extreme Responses’, véritable piere angulaire de la scène grindcore. Mention spéciale pour Richard Hoak, qui, non seulement, maintient un tempo presque inhumain durant tout le set mais qui est aussi le batteur le plus énergétique du festival. Une très belle prestation pour un groupe que l’on ne voit que trop peu souvent en Europe. 8/10

Cripper : Véritable révélation dans le monde du thrash, ce groupe allemand représenté par une femme au chant, se veut le nouveau Kreator et en convainc plus d’un devant la seconde scène. 7/10

Sabbath Judas Sabbath : Pendant que Meshuggah occupe la grande scène, une foule non négligeable se rassemble devant la seconde scène pour un groupe de reprises de Judas Priest et Black Sabbath. Il ne s’agit pas de n’importe quel groupe de reprises, cependant. Avec James Rivera (Helstar) au chant, nous sommes assurés que sa performance vocale est en ce moment meilleure que celle de Halford et Osbourne réunis. Le groupe autour de Rivera se compose de membres du groupe Metalsteel, qui jouent sans faute les compositions essentielles du heavy metal, et se font même plaisir en jouant une chanson de Metalsteel avec les cris sublimes de Rivera en bonus. Les titres de Sabbath époque Ronnie James Dio sont ceux qui ont le plus de succès, et ils finiront logiquement par un Heaven & Hell divin, accompagné par les chanteurs invités que sont Brian Allen (Vicious Rumors) et Thomas Winkler (Gloryhammer, Emerald). Un des meilleurs concerts du festival ! 9/10

Dying Fetus : Même après des dizaines de fois, ce groupe reste excellent. Que ce soit au niveau du son, qui est toujours à la pointe, même après le plus court des soundchecks, que dans la manière de délivrer toute la brutalité des chansons, on aperçoit ici un parfait cas d’école de professionnalisme musical. La setlist a été un peu modifiée depuis la dernière tournée et comprend maintenant plus de vieux matériel comme ‘Killing On Adrenaline’, ‘We Are Your Enemy’ ainsi que ‘Beaten Into Submission’, sans pour autant oublier tout ce qui est sorti après les 90’s. Une setlist retraçant toute leur carrière, qui dure déjà plus de 20 ans, avec un trio au sommet de son art. 8/10

Jeudi 25.07.2013


Solstafir : Journée plage pour votre serviteur, et après une longue journée à nager dans la rivière, il est temps de se diriger vers la scène principale sous un soleil de plomb pour s’étaler dans l’herbe du talus et planer sur Solstafir. Difficile de décrire ce groupe, mélangeant Pink Floyd, Les Discrets et Enslaved parmi tant d’autres influences, déjà que ces derniers sont quasiment impossible à caser dans un genre précis. Peu importe, les Islandais sont musicalement uniques, mais avec des racines dans le metal, ils méritent leur place au festival. A première vue, le soleil ne semble pas déranger leur jeu, même pas avec leurs tenues de scène, mais lorsque je les croise dans l’espace VIP, ils ont déjà tous enlevé leurs pantalons et suent comme des bêtes. En tout cas, chapeau bas pour avoir mis l’ambiance dans des conditions si difficiles et devant un public si peu nombreux. 7/10

Anaal Nathrakh : Probablement un des groupes les plus agressifs de l’univers, Anaal Nathrakh fait ici ce qu’il sait faire à merveille : oblitérer toute l’existence humaine par son mur incessant de violence sonore. La bande-son de la fin du monde ? On peut noter en particulier ‘In Coelho Quies, Tout Finit Ici-Bas’, ‘More Of Fire Than Blood’, ‘Between Shit And Piss We Are Born’, ‘The Destroying Angel’ et ‘Forging Towards The Sunset’. Tous les morceaux cites ainsi que les autres sont introduits par des discours philosophiques ou alors du grand n’importe quoi, entre Schopenhauer et la dureté des tétons chez les hommes et femmes, Dave Hunt sait amuser ses auditeurs dans son élan nihilisto-misanthropique. Cette formation britannique repousse les limites du metal extrême comme aucun autre groupe. Seul bémol : je rate Ihsahn car ces débiles qui ont établi le running order sont incapables de donner d’autres heures de passage à deux groupes qui naviguent dans le black metal. 8/10

Lock Up : Le supergroupe de grindcore Lock Up, comprenant Tomas Lindberg (At The Gates) au chant, Shane Embury (Napalm Death) à la basse, Anton Reisenegger (Criminal) à la guitar puis Nick Barker (à peu près tous les groupes du monde) à la batterie, s’est autorisé une petite tournée qui passe par le Metaldays. Ce groupe représente aussi le côté plus agressif du metal, même si moins déchainé qu’Anaal Nathrakh (pas de bol de passer juste après eux), et balaie les restes laissés par les Britanniques passés par la petite scène avant avec des titres tels que ‘Violent Reprisal’ ou ‘Necropolis Transparent’, passant comme des Gatlings dans une forêt tropicale (référence cinématographique voulue). Nick Barker, du haut de ses 4000 tonnes, peine à suivre dans cette chaleur tropicale, et demande non pas un, mais deux ventilos ! Une fois installées il peut poursuivre les blasts à l’infini ou jusqu’au malaise. Une fin de setlist plus qu’approprié avec deux reprises de Terrorizer (‘Storm Of Stress’ et ‘Fear Of Napalm’) dedié à Jesse Pintado, ancien membre des pères du grindcore ainsi que de Lock Up. 7/10

Annihilator : Avec une setlist axé surtout autour de l’album ‘Never, Neverland’ ainsi que d’autre vieilleries, les Canadiens savent ce qu’aime le public chez eux : un heavy-thrash qui donne envie de faire du 210 sur l’autoroute. ‘Welcome To Your Death’, ‘Fun Palace’ et ‘Alison Hell’ termineront ce concert que je n’ai pu voir qu’à moitié, car Lock Up jouait encore sur la petite scène. 7/10

Onslaught : Vieux groupe de thrash/heavy anglais presque aux oubliettes depuis les années 80, Onslaught compte sur sa petite base solide de fans rassemblés devant la petite scène et tente d’impressionner les passants par des titres venant majoritairement de l’album ‘The Force’ de 1986. 6/10

Enslaved : Pendant que Hypocrisy joue sur la grande scène, Enslaved occupe la petite scène et la rend sienne. La voix est on-ne-peut-plus-black et claire comme cristal, l’autre voix est d’une beauté presque inouïe, et les instruments ressortent merveilleusement par un mix très bien concocté (merci au chic type derrière la table). Commençant par ‘Riitiir’ et ‘Ruun’, les Norvégiens font le bonheur de ceux qui ne savaient pas quel groupe regarder, et ne leur font pas regretter de ne pas être allé voir Hypocrisy. 8/10

Iced Earth : Tête d’affiche du jeudi soir, Iced Earth est quelque peu décevant. Habitués de performances presque parfaites, ils déçoivent par leur setlist, qui possède certes des œuvres de qualité comme ‘Pure Evil’, ‘Burning Times’, ‘I Died For You’ et l’inévitable ‘Iced Earth’, mais manque d’autres grands morceaux des albums ‘Night Of The Stormrider’ et ‘Burnt Offerings’. Puis surtout, Stu Block, qui a une voix aussi bien voire meilleure que son prédécesseur Matt Barlow, se retient dans ses poussées vocales. Pourquoi fais-tu cela alors que tu as une voix de géant qui mérite de figurer au Panthéon avec Dio et Dickinson ? Iced Earth, c’est surtout les riffs de Schaffer et la voix. On enlève une des deux grandes qualités du groupe, et cela n’a plus la même allure. Néanmoins, cela fait plaisir d’entendre ‘A Question Of Heaven’, titre rarement joué par le groupe, puis un excellent rappel improvisé avec ‘My Own Saviour’ alors que les ‘Ricains s’apprêtaient à tirer leur révérence. 7/10

Vendredi 26.07.2013

Bloodshot Dawn : Parmi les groupes anglais les plus prometteurs du moment, Bloodshot Dawn peine énormément sous la chaleur étouffante de Tolmin (on a déjà oublié la pluie rafraichissante du mercredi), mais cela ne les empêche pas de jouer de manière très vive leurs odes au bon death mélodique des années 90’s, certes adaptée à leur sauce des années 2000. Ce jeune groupe impressionne de plus en plus par leurs lives et il n’en a fallu que peu pour en convaincre ceux qui sont venu braver le soleil pour soutenir une des rares formations à persévérer dans un genre musical en fort déclin. 7/10

Karlahan : Etant passé devant la seconde scène, je me suis arrêté pour cause de mélodies death/black fort intéressantes, ce qui m’a valu un petit arrêt devant ce groupe. En effet, ce groupe joue un death mélodique pas trop mauvais avec ici et là des insertions de black et doom mélancholique (pensez Insomnium marié à Lake Of Tears), mais sans plus. Au moins, Karlahan aura eu l’aptitude à me happer ne serait-ce que quelques instants avec ces belles mélodies funestes. 6/10
Karnak : Imaginez-vous Guttural Secrete et Katalepsy sans les gruiks et moins technique. Voilà, du brutal sans concessions mais sans particularités intéressantes non plus. Accompagné d’un mauvais son, ce groupe a visiblement plu à ceux en manque de brutal death metal, mais ne se qualifie pas pour un second tour, si vous voyez ce que je veux dire. 6/10

Svart Crown : Pour ceux qui voulaient un death metal bien haineux cette semaine, ce concert seul devrait leur avoir suffi. Les Français sont la sensation du moment en ce qui concerne le metal extrême, et leur hargne par mouvements synchronisés passe particulièrement bien ici au Metaldays ! Fort de leur grand succès ‘Profane’, ils ne laissent personne sans remuage de tête ou poings levés. 8/10

Tsjuder : Certains nomment leur style ‘war metal’, d’autres l’appellent ‘brutal black metal’. Une chose est sûre : Tsjuder détruit tout sur son passage, que ce soit chrétien ou pas, peu importe. Il est assez incroyable de se dire qu’à trois, ces Norvégiens peuvent faire autant de bruit et le jouer avec autant de précision (le fait de jouer en trio et la propreté de leur jeu sont probablement liés). Quoi qu’il en soit, leur black metal va bien au-delà de leurs compatriotes dans le sens où Tsjuder est plus écrasant, plus lourd et plus ouvert à d’autres styles comme le heavy metal ou encore le crustpunk. Les petits soucis de guitare ne leur font pas perdre la face et le monstre sonore qu’ils ont créé en moins d’une heure sur la petite scène a dévoré tous les amateurs de black metal. 8/10

Wintersun : Un des groupes les plus anticipés du festival et un des plus malchanceux aussi. À peine que l’intro de ‘When Time Fades Away’ commence, une coupure générale de courant a lieu. Il faut une vingtaine de minutes pour tout remettre en ordre, puis le groupe monte sur scène avec ‘Sons Of Winter And Stars’, puis vers la fin de la chanson, une nouvelle coupure générale. Après un petit quart d’heure d’attente, la frustration se sent dans tout le festival, d’autant plus que Wintersun est un des groupes habitués du festival et la plupart du temps le meilleur groupe du festival, en plus de cela. Le groupe revient sur scène tout en s’excusant (mais tout le monde sait que ce n’est pas de leur faute). Ils enchainent ensuite avec des titres de leur premier album, à commencer par ‘Beautiful Death’, qui est rarement joué par les Finlandais. Viennent ensuite la ballade ‘Death And The Healing’, ‘Winter Madness’ et l’on passe directement à la dernière chanson qu’est traditionnellement ‘Starchild’. A cause des deux coupures de courant, Wintersun n’a pu jouer que la moitié de leur setlist de 75 minutes, qui se voulait une des plus belles performances de leur carrière. Hormis les problèmes techniques très embarrassants, cela restera un des meilleurs concerts du festival, si ce n’est le meilleur. Quoi que… 9/10

King Diamond : … Voici le moment que la plupart des festivaliers attendaient. Après des années d’absence à cause de problèmes cardiaques, le roi est enfin de retour, et plus en forme que jamais ! Dès les premières notes de ‘The Candle’, les larmes viennent au visage… Comment décrire un concert parfait ? Les guitaristes avaient un jeu parfait et Andy LaRocque prouve encore une fois être un des meilleurs du monde, le batteur fait oublier que Mikkey Dee (Motörhead) faisait autrefois partie du groupe, et le King… Kim Bendix Petersen n’a jamais aussi bien sonné de sa vie. Tout est parfait. Le décor de la scène, transformé en véritable manoir avec clôture gigantesque, des figurantes de circonstance (surtout la fille déguisée en grand-mère pour ‘Welcome Home’), une setlist retraçant la carrière de King Diamond et même de son passé avec Mercyful Fate (représenté par les titres ‘Come To The Sabbath’ et ‘Evil’)… La perfection. La seule chose qu’on pourrait reprocher est de ne pas jouer assez longtemps. Oui, une heure et demie, ce n’est pas assez long quand on est face à un concert parfait. Je le répète : parfait. Ils auraient mieux fait de jouer 3-4 heures. Candlemass qui suivait sur la petite scène, et qui était d’ailleurs très bon, n’est que moutarde après le repas. Oubliez Elvis Presley, oubliez Michael Jackson, il n’a qu’un seul King, et il se fait appeler King Diamond. Inclinez-vous face au vrai roi. 10/10

Photos: Gerard Hamels - G-Visions et Zware Metalen

Live Report : Sanders

Ajouté le : 05.08.13

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