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-super photos et commentaires, ça donne envie !
-Sympa le live reports. J'ai trouvé la fin du set de Cattle Decapitation plus carré...
-Mea Culpa alors très cher collègue. :( J'aurais du mieux vérifier effectivement.
-Ce n'était pas au Sedel le concert Beach Slang.
-Cool report même pour un non-metalleux !
-Haaaaaaa mais Anders Iwers! Putain c'est le mec de Ceremonial Oath et Tiamat! J'adore...
-YOU GET YOUR BALLS TO THE WAAAALLS!
-Merci pour le report! C'était du costaud d'organiser ces 2 gigs! Effectivement, ils...
-You're welcome, Chris! See you at Maryland Deathfest!
Public peu nombreux pour ce qui est un groupe qu’on ne voit que très peu souvent de ce côté de l’Atlantique, cela ne fait même pas une centaine de présents au Sommercasino. D’accord, c’est mercredi soir, la salle n’est pas très grande, mais il est tout de même scandaleux qu’autant de personnes ont oublié le génie de Downset.
Début des hostilités vers 20h30 avec First Blood. Et quand je dis hostilités, voyez plutôt une dizaine de gros durs mouliner bras et jambes devant la scène et créant ainsi une fosse de 3 sur 5 mètres où règne le chaos total. Tout cela sans haine, les clans DLC et SOSF respectant le reste du public qui ne veut pas se prendre des coups de high-kicks et autres sauts depuis la scène. Quant au groupe, leur musique est autant agressive que tous les tough guys réunis dans la salle. Mariant gros riffs metal puis des breaks écrasants à la batterie, ces messieurs de San Francisco (à part le batteur, absent pour cause de jambe cassée 2 jours avant la tournée, remplacé par un Brésilien que je n’aimerais pas du tout devoir affronter) font du beatdown comme il se doit, avec une bonne couche de rapidité thrashy entre les parties où le chanteur invite le public à « danser violemment ». Les danses hardcore n’ont pas manqué durant ces 45 minutes, touchant au sommet de leur intensité pendant la nouveauté ‘Silence Is Betrayal’ ainsi que l’emblématique ‘First Blood’. Excellente prestation qui montre que le vrai hardcore est bel et bien vivant.
Place à Downset, groupe de rap-core de Los Angeles, qui nous fait instantanément replonger au milieu des années 90 avec leur mélange de riffs hardcore mais ayant aussi la lourdeur du metal, puis par-dessus toute cette immense dose de groove et de distortion, un Rey Oropeza qui rappe avec le meilleur des flows du monde, même que 2Pac et autres rappeurs peuvent aller se rhabiller. Contrairement aux spinkicks et autres moulinages de bras pendant First Blood, la salle est désormais envahi par des gens qui sautent à chaque appel au ‘bounce’ par le Oropeza. La setlist couvre la majeure partie de leur carrière musicale, laissant seulement l’album le plus récent, ‘Universal’ de 2004, de côté. Nous apprenons également que Downset prépare un nouvel album et nous en jouent un titre, qui est unanimement apprécié par les gens. Finissant avec leur tube ‘Anger’, en invitant le public à monter sur scène, Downset nous quitte après un set certes trop court. Peu importe, le public a semblé plus que satisfait de la performance, réalisant à quel point ils sont chanceux d’avoir vu ces pioniers jouer en live.
Live Report : Sanders
Ajouté le : 19.08.13
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Madball, H2O, Deez Nuts, First Blood, Devil In Me, Strength Approach
Date : 18.03.12
Lieu : La Machine Du Moulin Rouge - Paris
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