Hellfest 2013

Summer Break (Down) Festival VI

Le : 26.06.2017 à 09:18

-super photos et commentaires, ça donne envie !

Tyrants Of Death Tour

Le : 23.03.2016 à 23:09

-Sympa le live reports. J'ai trouvé la fin du set de Cattle Decapitation plus carré...

The Front Bottoms

Le : 22.02.2016 à 20:22

-Mea Culpa alors très cher collègue. :( J'aurais du mieux vérifier effectivement.

The Front Bottoms

Le : 22.02.2016 à 11:00

-Ce n'était pas au Sedel le concert Beach Slang.

Death To All

Le : 18.08.2015 à 15:25

-Cool report même pour un non-metalleux !

Sylak Open Air 2015

Le : 14.08.2015 à 11:28

-Haaaaaaa mais Anders Iwers! Putain c'est le mec de Ceremonial Oath et Tiamat! J'adore...

Metaldays 2015

Amenra

Le : 09.07.2015 à 10:50

-Merci pour le report! C'était du costaud d'organiser ces 2 gigs! Effectivement, ils...

Neurotic Deathfest 2015

Le : 15.05.2015 à 13:49

-You're welcome, Chris! See you at Maryland Deathfest!

Total : 448 commentaires

Groezrock Festival 2007

27.04.07 / Open Air - Meerhout (Belgique)

Skartnak.com Intro :

La partie humaine de ce festival étant beaucoup trop longue à raconter je vais juste résumer les points qui m'ont paru « importants ».

La réunion de trois malchanceux ne pouvait que créer plus de malchance, même avant le départ elle nous atteint déjà : le 4ème qui devait nous accompagné a eu un gros problème dans sa famille : annulation. Le conducteur à peté l'alternateur de sa caisse à mi-chemin, 2h de recherche pour en trouver un au milieu de nulle part, 1h pour le monter, et 300.- de moins dans le porte-monnaie. Voyage Genève Meerhout OK (étonnant !). Arrivée sur place un des trois n'a pas les tiges qui tiennent sa tente, je dois sacrifier 2 nuits à dormir n'importe comment... Et pour finir controle de la police allemande au retour, qui sont certains d'avoir mis la mains sur 3 drogués alcoolique. Malheureusement pour eux les tests sont négatifs, ils mettront donc 1h à chercher tout ce qui pourraient clocher chez nous histoire de faire chier... Veni Vidi Vici !
Day 1 :

Passons maintenant à la musique !

Arrivés sur le site du fest à 19h40 nous avons manqué Enter Shikari, Saosin (la team Nyoncore me dira par la suite que c'était de la balle), Gallows et Senses Fail.

Stretch Arm Strong :

J'attendais bcp de ce show, ayant trouvé leur discographie de qualité et ayant croisé beaucoup de gens avec pulls et t-shirts à leur effigie. J'avoue avoir été un peu déçu, une set-list bcp trop basée sur les morceaux à voix claire et une motivation trop faible sur scène, peut-être une petite journée pour eux. Dans tous les cas premier concert, premier circle pit et pour une fois il était bien fait !

Big D And The Kids Table :

Petit échauffement avant la date à venir avec Mad Caddies à Winterthur, la bande à Sean P (pas Paul !) est motivée et leurs meilleurs titres sont joués, n'ayant jamais été grand fan je trouve le set plaisant (l'ambiance ska est toujours aussi sympathique) mais pas extra-ordinaire, l'alternance punk/ska/dub donne un pogo bizarre et peu attrayant, à revoir en salle avec MC, sûrement une toute autre ambiance.

No Turning Back :

Les 5 hollandais de No Turning Back ne m'avaient pas accroché plus que ça sur cd, mais il faut avouer qu'en live c'est tout autre chose, d'une part par la carrure des types, 4 des 5 dépassent 1m90 et le chanteur doit passer les 2m. Un set ultra énérgique, un chanteur dévolu au hardcore qui n'hésite pas à faire passer les messages qu'il pense importants, tout est présent pour un concert de HC.

Motion City Soudtrack :

Et oui, j'ai décidé d'essayer d'écouter tout ce que j'ai pu, on a pas fait 2000km pour rien ! Donc passage du hardcore pur souche à l'emo-punk à clavier, ça peut paraitre difficile mais la transition s'est faite sans problème ! Un peu de répit pour mes oreilles est le bienvenu, sourtant connaissant ce qui est encore à venir... Le groupe est très motivé, communicant, sourillant, la voix du chanteur est irréprochable, le clavièriste est déchainé et les zicos s'en donnent à coeur joie, une très bonne prestation pour qui est un tant soit peu réceptif à ce genre de musique, vraiment très plaisant !

Afin de me pas laisser mes oreilles mourrir prématurément je décide de faire l'impasse sur All American Rejects ainsi que sur Caliban (juste jeté un coup d'oeil au wall of death qui était pas mal du tout !).

Death By Stereo :

La tête d'affiche de la soirée coté « musique qui fait un minimum de bruit », il faudra attendre 20 minutes de plus que la normale pour voir arriver les DBS, un problème de guitarre étant à l'origine du problème (les ingés sont vraiment pas à la hauteur sur ce coup la). Le sieur Schulz pointe enfin le bout de son nez et le set peut commencer. Death By Stereo envoie du gros, les gratteux sont bien speed et techniques, Efrem a perdu pas mal de poids par rapport à la dernière fois ou j'avais vu le groupe (Vernier Sur Rock, y'a 3-4 ans) ce qui l'a rendu bien plus véloce que par la passé, par contre niveau agilité y'a encore du boulot ! Le groupe enchaine les tubes, passant en revue tous leurs albums. Les parties métalliques sont parfaitement exécutées, un jambe sur l'ampli et la chevelure qui tourne, le double chant de Mr. Schulz est quasi parfait, une leçon pour beaucoup ! Un chant clair digne d'un tenor et un chant hurlé bien plus agressif que sur cd, respect !

A New Found Glory :

On continue les changement de style, c est NFG qui clot la soirée du coté de la grande scène, un ptit truc au fond de moi me force à y aller, les restes d'une jeunesse passée à découvrir la musique alternative. Et bien il faut avouer que ça m'a fait plaisir, le groupe est toujours présent pour son public, il assume à 100% son teenage pop-punk mais n'oublie pas ses racines (ils joueront même une reprise de Minor Threat !) et nous offre un set d'un très bon niveau. Je me suis même surprit à hocher de la tete sur My Friends Over You. Retour au camping avec un petit sourire au coin de la lèvre, sympathique première journée mais je sais que le plus gros reste à venir !
Day 2 :

Après une petite nuit de sommeil et un réveil difficile dans la chaleur du camping, un café dégueu et c'est reparti !

Death Before Disco :

10h30 ça fait tot pour mater un concert, en tout cas le groupe se donne, les 10 premières minutes sont relativement agréables mais pendant les 20 suivantes leur emocore lent m'endort et une impression d'entendre le même morceau en repeat me submerge...

Street Dogs :

J'ai beaucoup apprecié leur dernier album qui est un pur bonheur de punk-rock made in Boston (le chanteur du groupe est le premier à avoir officier chez les maintenant légendaires Dropkick Murphys). Il est à peine midi mais le public est au rendez-vous et le groupe aussi ! Tous leurs tubes y passent, ils ont une pêche d'enfer (ptit déj au whisky ?) et le montre au mieux ! Le rendu live est tout bonnement excellent, chaque musicien est à sa place et l'auditeur en prend plein les oreilles. Le chanteur finira leur set en haut des échaffaudages (à 10m de haut environ), public conquis.

Deadline :

Enfin un peu de douceur dans ce monde de brutes ! Oui mais il faut voir quel type de douceur, Deadline ne joue pas du rock atmosphèrique ou de la pop accoustique mais bien du punk-rock burné, la différence vient du fait que le groupe est mené par une voix féminine ! Et quelle voix, peu de chant clair féminin sont aussi efficace, les Tsunami Bomb et autres Fabulous Disaster sont très loin derrière deadline. En plus coté musical ça cogne sévère, guitarres saturées, batterie bien speed, petit solos heavy, le groupe en veux, en donne, et le public en redemande !

MxPx :

Déjà vus il y a 2 ans de ça, déjà en Belgique, le groupe m'avait mis une grosse baffe musicale, prouvant au monde qu'à 3 on peut mettre sa leçon à 99% des autres groupes pop-punk. Quand on voyait Good Charlotte sur la scène d'à coté y'avait de quoi se dire que le succès dans la musique était quelque chose de très subjectif... Résultat cette année même chose, la bande à Herrera assure... Les meilleurs morceaux du groupe sont joués, les 3 sont présents, sautent, discutent, rien à redire, un grand groupe qui mérite beaucoup plus que la petite renommée qu'il a atteint en plus de 10 ans de carrière.

Mad Caddies :

Premier d'une série de 3 concerts de Mad Caddies pour Le mHu, je m'impatientais de voir comment le nouvel album allait être integré à leur set et je ne vous le cache pas, très bien ! Dés le premier morceau on se rend compte que le groupe est une des sensations du festival, une bonne moitié du public de la grande scène est là pour eux, pour danser bondir et sautiller, pour les Mad Caddies !

Comme à son habitude le groupe est ultra sourillant, la bonne humeur dans la fosse est à son paroxysme et la chaleur monte à un niveau tropical (on se souvient de leur prestation au Ned ou la transpiration se condensait sur la plafond et redescendait sous forme de pluie, miam). Niveau playlist on aura droit au traditionnel live spécial Mad Caddies avec l'ajout des 4 bombes issues du dernier album que sont The Dirge (en intro) State Of Mind, Backyard et Without You. Le finish ce fera comme à leur habitude sur All Amercian Badass qui sera reprit en coeur par le public encore des dizaines de minutes après la fin de leur concert. Une fois de plus les MC impressionnent par leur maitrise du live (notamment au niveau du chant). Tout le monde ressort de la tente le sourire aux lèvres...

Rise Against :

Vraiment déçu de leur prestation à Lausanne je me bouge histoire de vérifier cette impression, après les avoir vu déjà plusieurs fois je sais que le niveau est en dent de scie, dépendant en grande partie de l'envie de Mr. Tim. La scène est ultra remplie (bien plus qu'elle le sera pour Strung Out Lagwagon et bien d'autres... alors que le show est au milieu de l'après-midi) et cette fois l'étincelle est revenue dans son regard, ses discours sonnent vrais et sincères (peut-être l'envie de faire bien dans “leur” festival, 3ème apparition en 5 ans). Son chant est très bon et le public couvre les quelques dérapages sur les parties les plus corsées. Une setlist quasi identique à celle présentée au Romandie, emputée des deux morceaux accoustiques et d'un ou deux du nouvel album, résultat ça reprend les refrains en coeur et ça jump en rythme !

Converge :

Juste fait un petit détour du coté de Converge, étant allergique à leur musique sur cd je voulais quand même voir de quoi il en retournait en live, et étonnament l'effet est completement différent, les parties destructurées ressortent beaucoup moins et il faut bien avouer que le grand Bannon impressionne... Pas la force de tout voir mais la presque envie d'aller jeter un coup d'oeil au Romandie, histoire de se rendre compte de la réelle puissance de la machine Converge.

Strung Out :

Invité surprise du festival (le groupe a fait l'aller-retour USA-Belgique pour cette unique concert) Strung Out est venu nous présenté quelques morceaux de leur nouvel album, histoire de rodé leur set pour être prets aux USA. “Peu” de gens se sont déplacés (pourtant les tentes sont à 30m l'une de l'autre !) pour voir cette légende vivante, il est vrai que leur style ne plait pas à tout le monde mais après plus de 5 albums, 10 ans d'existance mais sans vraiment apprécier on peut imaginer qu'un live d'un tel groupe représente un best-of. Etant plutot dans cette optique je ne peux qu'apprecier leur show, les fans sont comblés (un type devant moi a chanté chaque mot du set, exception faite des 3 nouveaux morceaux) et on reconnait très vite la pate d'un groupe qui à de l'expérience. Les trois nouveaux morceaux m'ont l'air moins métallisés que ceux d'Exile In Oblivion, à vérifier lors de la sortie de ce fameux nouvel album “Black Hawks Over Los Angeles”.

Lagwagon :

Entrée en scène des californiens et on retrouve un Joey Cape changé, barbu et pâle, loin du chanteur de Lagwagon qu'on a connu, tout au plus celui de Bad Astronaut, l'air triste... Il faudra un petit quart d'heure pour que la machine se mette en route, l'alcool, les blagues débiles du guitaristes et l'amour du public feront vite revenir le vrai maitre de cérémonie. Comme pour Strung Out un set live de Lagwagon est comme un best-of, le groupe se donne bien et le plaisir va progressif. Ce soir pas d'échange de rôle (la veille à Soleure Cape et le géant avait chacun prit le role de l'autre), ce sera un set de festival classique qui ravira ceux qui étaient venus voir ce groupe mythique.

Ignite :

Fin du set de Lagwagon, ruée générale du coté de l'autre tente, je n'ai jamais été aussi vite aspiré au milieu d'une foule et me retrouve au milieu de la fosse quand retentissent les premières notes de “Bleeding”, tout le monde chante le poing levé, Ignite est LA sensation de ce week-end, la tente est pleine à craquer, les gens savent ce qu'ils sont venus voir et le nombre de t-shirts à l'éffigie du groupe ne fait que confirmer cette pensée. Zoli est en grande forme (comme d'hab ?) et nous fait une véritable démonstration de chant. La plupart des morceaux de Our Darkest Days y passent, ainsi que les classiques des albums précédents. La fin du set voit se jouer la reprise de U2, Sundy Bloody Sunday, pendant laquelle Zoli arretera le morceau en plein milieu après avoir vu un type se blessé dans le pit “STOP STOP STOP, someone is fucked up ? Call the medics”, c'est ça l'esprit hardcore :) Après ce petit incident le morceau repart avec un guest de luxe pour les choeurs, Mr. Mcllrath of Rise Against ! Encore un petit clin d'oeil sympathique, les groupes auront encouragé les gens tous le week-end à aller voir tel ou tel autre groupe, amis ou compagnons de tournée. Fin d'un concert de grande classe, Zoli a pu faire passer quelques mots concernant Médecins Sans Frontières et sa vision des choses, vraiment quelqu'un de bien... La bombe Ignite était programmée et l'explosion a été cataclysmique !

Jimmy Eat World :

Comme la veille je me retrouve devant un concert “tout mignon” après avoir subit une grosse détonation hardcore, et une nouvelle fois c'est très plaisant. JEW alligne les tubes, pas de jeu de scène ni de communication spécifique mais pour tout amateur d'emo-punk le groupe mérite son statut de leader du genre. La foule est en délire les strings pleuvent et leur prestation se termine sur le morceau “Pain” qui sera reprit par la foule au complet.

Hatebreed :

Le combo Mad Caddies – Rise Against – Ignite aura eu raison de mon corps, mon âme de déplace donc titubante jusqu'à l'entrée de la seconde scène, histoire de voir à quoi ressemble la machine de guerre Hatebreed en live, et comme sur cd ça poutre, mosh-parts de mammouth, double pédale et appel au circle pit s'enchainent, c'est du lourd, du très lourd... Trois morceaux me suffiront, c'était juste pour avoir une idée.

Retour au camping et dodo, on l'aura tous bien mérité...