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-super photos et commentaires, ça donne envie !
-Sympa le live reports. J'ai trouvé la fin du set de Cattle Decapitation plus carré...
-Mea Culpa alors très cher collègue. :( J'aurais du mieux vérifier effectivement.
-Ce n'était pas au Sedel le concert Beach Slang.
-Cool report même pour un non-metalleux !
-Haaaaaaa mais Anders Iwers! Putain c'est le mec de Ceremonial Oath et Tiamat! J'adore...
-YOU GET YOUR BALLS TO THE WAAAALLS!
-Merci pour le report! C'était du costaud d'organiser ces 2 gigs! Effectivement, ils...
-You're welcome, Chris! See you at Maryland Deathfest!
Une salle remplie pour la plupart de métalleux, mais ce n’est pas du metal qu’on aura ce soir, du moins la majeure partie ne sera pas constituée de ce genre. En effet, pour beaucoup d’entre nous (pas moi mais les autres), c’est le premier concert non-metal auquel on assiste, avec Perturbator et Igorrr, artistes français qui font un tabac chez les connaisseurs de tout ce qui est electro et metal et tout ce qu’il y a entre eux et au-delà .
Léger retard d’ouverture des portes et un gros paquet de gens qui n’ont pas acheté de prélocation, cela donne une plutôt grande file à l’extérieur de la salle. Un petit quart d’heure et on est dedans, et dès 22:45 Perturbator commence son set de 55 minutes sans interruption, jouant majoritairement des titres de son dernier opus ‘Dangerous Days’ et la sauce est directement balancée : de l’électro 80’s suprakitch, très entrainant mais aussi teint d’une certaine noirceur mais on n’oserait pas appeler cela de l’electrodark pour autant. La maitrise du jeune Français certes un peu tendu se fait remarquer, et le public est dansant dès les premières minutes. Arborant un t-shirt du groupe de beatdown No Zodiac et projetant des pentagrammes au milieu des clips retro (avec entre autres ‘Hitman Cobra’ et le premier ‘Robocop’) qui révèlent ses goûts en matière de hardcore et black metal (on rappelle que Ken Sorceron d’Abigail Williams a masterisé certains de ses albums), on est moins étonné que sa musique électronique marche si bien auprès des chevelus. Ca défoule, ça fait bouger et transpirer, et il y a cette touche dark et underground derrière qui plait aux hipsters et élitistes musicaux. Un set malheureusement trop court, le grand regret étant l’absence de ‘Perturbator’s Theme’, qui est pour moi le meilleur morceau de sa discographie. On aurait facilement pu festoyer 4 heures de suite comme ça, mais il est temps de passer à la suite, à savoir l’ovni musical qu’est Igorrr.
Cela fait 48 heures que je réfléchis à une description d’Igorrr, alors que je connaissais déjà ses œuvres au préalable et ce depuis 4 ans, mais je ne sais toujours pas ce que je suis en train d’écouter. Qu’est-ce que c’est que ce bordel génialissime ? Quand on pensait que tout a déjà été inventé dans la musique, et dans une certaine mesure c’est vrai, il reste encore quelques combinaisons que personne n’a osé faire, sauf lui. Igorrr, mélange du chant opéra avec gutturaux et cris black metal (tout par la même chanteuse et le même chanteur, sic !), avec breakcore, blastbeats, saxophone, techno hardcore, piano, riffs black metal, sifflements d’oiseux, swing de la première moitié du 20ème siècle et musique baroque. J’oublie encore 1 milliard d’autres éléments soigneusement concoctés dans une marmite musicale de l’absurde qui ne fait aucun sens, mais cela sans connotation péjorative, parce que ceci fonctionne, aussi bizarre que cela puisse être. Pour vous faire une idée, je vous conseille de lancer Youtube et d’écouter quelques titres, parce que je ne peux pas mieux faire que ceci sans me lancer dans une épopée qui ferait figure d’une explication narrative, et encore, vous n’aurez pas tout compris. Personnellement, je n’ai pas tout compris, mais j’ai tout aimé. Probablement le concert le plus taré qui m’a été donné à voir.
Live Report : Sanders
Ajouté le : 27.10.15
Live Report cliqué : 2805 fois
Perturbator, Hypno5e, JoyCut, Christine, Aaron, Joon Moon
Date : 11.11.15
Lieu : La Machine Du Moulin Rouge, Le Divan Du Monde, Les Trois Baudets, La Cigale - Paris
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