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-super photos et commentaires, ça donne envie !
-Sympa le live reports. J'ai trouvé la fin du set de Cattle Decapitation plus carré...
-Mea Culpa alors très cher collègue. :( J'aurais du mieux vérifier effectivement.
-Ce n'était pas au Sedel le concert Beach Slang.
-Cool report même pour un non-metalleux !
-Haaaaaaa mais Anders Iwers! Putain c'est le mec de Ceremonial Oath et Tiamat! J'adore...
-YOU GET YOUR BALLS TO THE WAAAALLS!
-Merci pour le report! C'était du costaud d'organiser ces 2 gigs! Effectivement, ils...
-You're welcome, Chris! See you at Maryland Deathfest!
Ce soir le RKC accueille OM, groupe américain de doom orientalisant/psychédélique, en exclusivité suisse. Au vu de l’affluence, on constate la popularité du groupe.
En ouverture, le RKC a pris le parti de mettre en avant des musiques orientales, de l’Inde du Nord et de l’Afghanistan avec Ensemble Nuryana, de Genève.
Composé de quatre musiciens, cet ensemble utilise des instruments traditionnels indiens (sitar, santour, tabla, rubab et esraj). Cette découverte fut véritablement fascinante et en voyant les sourires dans la salle, je pense que cette impression a été commune. Leurs morceaux se veulent largement improvisés, les musiciens se répondant les uns aux autres, à la manière de ce qu’on peut trouver dans le jazz. Mais cela n’enlève rien à la force d’évocation des trois morceaux interprétés, nous faisant voyager et entrer en résonance avec le groupe. Particulièrement impressionnante était la maîtrise des instruments, (allez voir comment se joue du santour ou de la sitar), très intéressant à regarder, sans nous éloigner de la musique interprétée, débutant souvent en improvisation avant de retomber sur des thèmes récurrents. Tout simplement magique.
Après cette première expérience (pour moi) de la musique indienne et afghane, la salle trépigne afin de vibrer au son de OM. OM est à la base un duo formé d’Al Cisneros et Chris Hakius, les deux formant aussi la section rythmique du fameux groupe drone/doom Sleep. Après le départ de Hakius en 2008, c’est Emil Amos qui se joint à Al Cisneros, puis Robert Lowe dès 2009 aux voix, synthétiseurs, guitare et percussion. Le groupe construit sa musique autour de la basse de Cisneros et de son groove impeccable, d’une batterie bien lourde (ce son de caisse claire) et des ambiances orientalisantes de Lowe. Al Cisneros, muni de sa barbe fournie et de sa Rickenbacker, envoie ses riffs envoûtants et parfois lourds, alors que Amos frappe ses fûts avec force. Le set de près d’une heure et quart a fait la part belle aux morceaux tournant autour de la basse et de la voix de Cisneros, sobres, sans fioritures. La lourdeur ne fut présente que sporadiquement, sur The State Of Non-Return (seul morceau de Advaitic Songs joué ce soir si je ne me trompe pas). La voix plaintive, ou plutôt les nappes de voix, et les synthé de Lowe ajoutant une ambiance quasi religieuse. Un moment particulièrement fort est celui où Cisneros, sa basse et sa voix en quasi solo, a proféré des paroles aux airs mystiques. Un petit bémol sur le dernier morceau, qui a été particulièrement rallongé. Le son était très réussi, la basse de Cisneros claire, la batterie imposante et les ambiances parfaites pour permettre d’apprécier au mieux ce concert de haute facture et d’en ressortir avec une grande foi en la musique et son pouvoir.
Live Report : luke
Ajouté le : 26.11.15
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