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-super photos et commentaires, ça donne envie !
-Sympa le live reports. J'ai trouvé la fin du set de Cattle Decapitation plus carré...
-Mea Culpa alors très cher collègue. :( J'aurais du mieux vérifier effectivement.
-Ce n'était pas au Sedel le concert Beach Slang.
-Cool report même pour un non-metalleux !
-Haaaaaaa mais Anders Iwers! Putain c'est le mec de Ceremonial Oath et Tiamat! J'adore...
-YOU GET YOUR BALLS TO THE WAAAALLS!
-Merci pour le report! C'était du costaud d'organiser ces 2 gigs! Effectivement, ils...
-You're welcome, Chris! See you at Maryland Deathfest!
L’Impetus Festival, en mode formule originale, est enfin de retour en terre lausannoise après quelques années de flou et d’incertitudes. En effet, absente en 2013, la manifestation avait annoncé sa dernière édition en 2014, suite à la dissolution de son comité de base. Du coup, on avait eu droit à une version DIY du festival transfrontalier. On se souvient encore des murs du Théâtre 2.12 qui avaient tremblé sévère malgré des moyens limités. L’année 2016 étant l’année de tous les retours, il était donc normal que l’Impetus renaisse de ses cendres.
Que l’on ne se mente pas, tout l’intérêt de cette journée de festival était pour At The Drive-In. Cela ne faisait pas moins de 15 ans que la formation américaine s’était séparée. Les jeunes et surtout les moins jeunes n’attendaient que leur retour sur scène. Et moi aussi d’ailleurs. Mais ça ne sera pas pour tout de suite.
Contexte festivalier oblige, le premier concert, à savoir Le Butcherettes, était tôt, beaucoup trop tôt. Pas de review pour ce show. Le groupe suivant, La Muerte, faisait également son come-back sur scène après environ une quinzaine d’années d’absence. C’est un line-up complètement renouvelé que le groupe a présenté ce vendredi soir. La moyenne d’âge des musiciens se situait en tout cas au-dessus de 40 ans. Cependant, cela ne les a pas empêchés de nous mettre une bonne claque. L’énergie de ces mecs n’avait rien à envier à celle d’une formation d’adolescents. La Muerte, c’était du rock’n’roll à l’état brut, teinté de stoner, avec une pointe de punk. Le son était fort et relativement peu propre ; c’est ce que le peuple demandait. Dommage que le public ait répondu aussi peu nombreux à ce concert, il en valait vraiment la peine.
22h30, le moment que tout le monde attendait. La salle était pleine et la foule chaude comme la braise. ATDI entame son show avec « Arcarsenal », également connue comme première piste de l’album qui a révélé les Américains, Relationship Of Command. La suite, c’est « Pattern Against User ». Sur ce titre comme sur celui d’avant, le public reprenait en chœur les paroles de Cedric Bixler, qui accuse un sacré coup de vieux (tout comme Omar Rodriguez, d’ailleurs). Les Américains enchainent ensuite sur « Sleepwalk Capsules », encore un autre titre sorti sur Relationship Of Command. En fait, sur les 14 chansons jouées à ce concert, 9 étaient issues de l’album précédemment cité. Elles ont été jouées exactement dans le même ordre que sur le disque. Le public était surtout là pour ça et a eu ce qu’il voulait. Sans grande surprise, le groupe a terminé son show avec « One Armed Scissor », certainement le titre le plus connu d’ATDI. Au final, on a eu droit à un concert qui n’était ni exceptionnel, ni au-dessous de tout. Le travail a été fait correctement, sans plus. On sent que le groupe a fait son retour sur scène avant tout pour renflouer ses caisses. Personnellement (et je pense que cet avis est partagé par beaucoup), je suis contente d’avoir pu voir au moins une fois les Américains en live, même si j’aurais préféré que ce soit quelques années plus tôt...
Setlist ATDI: Arcarsenal, Pattern Against User, Sleepwalk Capsules?, 300 MHz, Cosmonaut, Lopsided , Invalid Litter Dept. , Enfilade, Metronome Arthritis, Proxima Centauri, Quarantined, Catacombs, Napoleon Solo, One Armed Scissor.
Live Report : N.
Ajouté le : 25.04.16
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