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-super photos et commentaires, ça donne envie !
-Sympa le live reports. J'ai trouvé la fin du set de Cattle Decapitation plus carré...
-Mea Culpa alors très cher collègue. :( J'aurais du mieux vérifier effectivement.
-Ce n'était pas au Sedel le concert Beach Slang.
-Cool report même pour un non-metalleux !
-Haaaaaaa mais Anders Iwers! Putain c'est le mec de Ceremonial Oath et Tiamat! J'adore...
-YOU GET YOUR BALLS TO THE WAAAALLS!
-Merci pour le report! C'était du costaud d'organiser ces 2 gigs! Effectivement, ils...
-You're welcome, Chris! See you at Maryland Deathfest!
Ce soir, c'est un retour dans le metal crossoer 90's remis au goût du jour, avec Body Count de Californie et Powerstroke de Flandres. La salle est entièrement remplie, non moins grâce à la mise en évidence sur toutes les affiches que Body Count comporte bien Ice-T dans ses rangs, devenu célèbre acteur et faisant partie des pioniers du gangsta rap. On comprend la logique de vendre davantage de billets en rappelant la présence d'Ice-T, mais il ne faut pas oublier qu'il a toujours fait partie du groupe. Petite pinaillerie mise à part, passons aux concerts...
Powerstroke nous replonge immédiatement dans la période groove metal- proto-néo-metal, quelque part entre 1993 et 1998, les groupes nous venant en tête étant Biohazard, Godsmack, Incubus et les premiers Slipknot pour ce qui est du groove. Ce n'est pas au goût de tout le monde, la plupart étant des aficionados du thrash groovy à l'ancienne que représente Body Count et qui ont décroché à l'époque où Korn et consorts ont lancé un nouveau mouvement. Mais on ne peut pas nier qu'ils ont fait tout leur possible pour convaincre les Docks et les plus jeunes s'en donnent à coeur joie.
Body Count, quant à eux, ne sont plus revenus en Suisse depuis 2015, et leur dernier concert en terres romandes remonte au festival Rock Oz'Arènes 2006, c'est donc une occasion rare sans même évoquer la présence d'Ice-T. Ils démarrent avec une reprise de leur groupe préféré, et la transforment même en medley 'Raining Blood/Postmortem', vous l'avez deviné, il s'agit de Slayer. Ils procèdent ensuite par une bonne dizaine de leurs propres compos, la plupart du premier opus éponyme sorti en 1990, un set bien old-school qui plait à tout le monde. Ceci étant dit, Body Count a réussi à faire un comeback solide récemment avec leur album 'Bloodlust', dont ils joueront entre autres 'Black Hoodie', mais aussi leur classique moderne 'Talk Shit, Get Shot' ainsi qu'une reprise d''Institutionalized' de Suicidal Tendencies, avec des paroles mises à jour pour correspondre à notre époque. D'ailleurs, le combo Ice-T au chant et Ernie C comme ultime shredder nous fait bien penser au duo Mike Muir et Rocky George dans S.T., et on ressent les mêmes ambiances thrash mélangés au rap, Body Count ayant plus puisé dans le hip-hop, certes. Ice-T fait une ode à la jeunesse et semble lui-même se rajeunir plus on le voit sur scène, du haut de ses 60 ans. Sur cette tournée, on voit son fils participer, qui a déjà la bonne vingtaine mais qui assiste volontiers son père pendant des chansons comme 'Born Dead' ou encore 'There Goes the Neighborhood' et l'inévitable 'Cop Killer'. Après 90 minutes de concert, Ice-T fait monter sa femme Coco et son petit-fils pour le rappel, et c'est l'heure de laisser B.C. clore la soirée avec 'This Is Why We Ride'. Un grand concert qui a correspondu à toutes les attentes, malgré le prix élevé des billets et du merchandise, mais ce n'est plus qu'un détail en fin de compte.
Live Report : Sanders
Ajouté le : 30.07.18
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