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-super photos et commentaires, ça donne envie !
-Sympa le live reports. J'ai trouvé la fin du set de Cattle Decapitation plus carré...
-Mea Culpa alors très cher collègue. :( J'aurais du mieux vérifier effectivement.
-Ce n'était pas au Sedel le concert Beach Slang.
-Cool report même pour un non-metalleux !
-Haaaaaaa mais Anders Iwers! Putain c'est le mec de Ceremonial Oath et Tiamat! J'adore...
-YOU GET YOUR BALLS TO THE WAAAALLS!
-Merci pour le report! C'était du costaud d'organiser ces 2 gigs! Effectivement, ils...
-You're welcome, Chris! See you at Maryland Deathfest!
Kingdom : formation belge de postcore comptant dans ses membres le chanteur de Amen Ra (à la basse me semble-t-il), malheureusement moins efficace que la formation cité plus haut, set un peu poussif, attitude un peu décalée, un groupe qui ne parait pas vraiment être complètement immergé dans son univers. A leur décharge, faire du postcore au milieu de l'aprem c'est pas le meilleur moment...
Ruiner : aaah Ruiner, un des albums de hardcore qui m'a le plus mit sur le cul l'année dernière (Prepare To Be Let Down), un chant ultra sincère qui n'hésite pas à partir en vrille au profit de l'émotion, complètement haineux et rageur, quelques mélodies par ci par là , vraiment une bombe. Et bien en live c'est la même chose, le chanteur est survolté, fera les deux premières chansons avec un micro qui ne marche pas (il le lâchera même pour le deuxième morceaux, préférant hurler dans le vide, appelant la public au sing along et à libérer la folie enfouie en chacun de nous), sautant d'un coté et de l'autre de la scène, tombant même tant sa musique accaparait toute son attention. 30 minutes très courtes pendant lesquelles, comme si appelée par toute cette rancœur, la pluie s'est mise à tombé, parachevant la création d'un microcosme autour de ce concert à l'énergie incroyable.
Pulling Teeth : une de mes plus grosses découvertes du festival, un set viscéral, hardcore jusqu'à l'os, un chanteur déchainé (pensez Ceremony pour ceux qui les ont vu) qui communique beaucoup avec le public et qui n'hésite pas à utiliser tout l'espace qu'il a à disposition, des solos endiablés envoyés là ou on ne les attends pas par un excellent guitariste, des alternances entre parties très speed et passages lents bien efficaces, bref un groupe qui valait vraiment le détour et une prestation qu'on ne risque pas d'oublier de si tôt.
Bridge To Solace : annulé ! La haine !
Do Or Die (par Bastien) : les Belges ont donné une prestation honorable, leur mélange de hardcore brutal et de métal ont ravi les fans de moulinets, mais personnellement ça m’a laissé un peu perplexe…
The Berzerker (par Bastien) : je dois avouer qu’en lisant la description du groupe sur le programme distribué à l’entrée, ça ne m’a pas franchement donné envie d’aller voir le groupe sur scène…Et pourtant, je suis finalement allé jeter un œil ! The Berzerker fait du grind/death bizarroïde qui n’a ni queue ni tête, du moins à mes oreilles. Une moitié de morceau m’a largement suffi !
Backfire (par Bastien) : puis est venu le tour des héros locaux, j’ai nommé Backfire ! OK, il faut bien admettre qu’ils n’ont rien inventé et qu’il ne faut en aucun cas compter sur eux pour qu’ils révolutionnent le hardcore, mais bon, au niveau de l’efficacité et de l’énergie, ça commence à être difficile de les égaler ! Backfire nous a offert un set solide, haut en voltige ! Du tout bon à mon avis ! Leur set s’est terminé par « Still Dedicated », l’hymne incontournable, et un poil casse-couilles je dois dire, du combo belge.
Die My Demon (par Bastien) : à nouveau un groupe belge, toujours officiant dans le hardcore brutal pur et dur. À force, je me dis que c’est toujours un peu la même rengaine et que ça aurait été chouette d’avoir une affiche un poil plus variée le premier jour ! Du solide, mais pour moi on reste dans le registre du « bof-déjà -entendu-déjà -vu-mille-fois »…À noter tout de même qu’apparemment le groupe s’est reformé pour l’occasion ! À moins que je confonde avec une autre formation…
Skarhead (par Bastien) : les vétérans de New York ont fait leur grand retour, pour la plus grande joie de la grande majorité du public ! Ils ont joué les tubes…et les gangsters ! Haha ! Quoique ce n’est sûrement pas du jeu, en l’occurrence, ces gars-là viennent de la rue ! J’ai écouté le groupe de loin pour la plus grande partie du set, mais tout de même d’une oreille attentive ! Bref, ça fait plaisir de voir les daddys, mais j’étais quand même assez loin de la transcendance jouissive ultime !
Fucked Up : on pourrait résumé un set de Fucked Up en un moment : la bestialité. FU c'est le démon, la folie pure, 120 kilos de rock'n'roll entièrement dédié à sa cause. Le chanteur, sorte de Zangief sous amphétamines fait partie de ces frontmans qui continuent de contribuer à donner du sens au mot punk. Imprévisible, spontané, décalé, ce type en aurait fait voir de toutes les couleurs à un public halluciné mais conquit. En vrac on aura eu droit à : un cul poilu, un broyage de cannette sur le front, un vagin artificiel (le 3 pièces coincé entre les jambes et le short baissé), une session djembé sur un bide à bière de concours et escalade des divers obstacles mis à disposition sous la tente, amplis et barres de soutiens. Comme pour appuyer ce seigneur des ténèbres, 5 monarques (dont 3 guitaristes) achevaient de reconstruire l'enfer sous le chapiteau, un son gras, puissant, une bassiste qui vrombissait tel un semi-remorque tuné et une chaleur étouffante. Certainement un des meilleurs concerts de ce festival, malheureusement écourté afin de laisser une chance aux anglais d'apercevoir ce monstre au festival de Leeds. Fucked Up !
Wisdom In Chains : bien que beaucoup de personnes m'en faisaient l'éloge sur CD je n'ai jamais trouvé cette petite lueur qui rend un groupe spécial à mes yeux dans Wisdom In Chains, mais là en live, j'avoue avoir été séduit. Une sympathie rare pour un groupe de hardcore, une attitude de papa du chanteur qui dédicaçait la moitié de ses morceaux à sa famille, des morceaux qui pour finir sonnaient très punk-rock et une ambiance détendue auront suffit à faire balancer les têtes et me rallier à la cause WIC.
Danny Diablo : passage par la petite scène pour voir à quoi ressemble Danny Diablo (gangster rap-core), le groupe fait patienter tout le public pendant de très longues minutes, arrive sur scène et... “joue” deux reprises (même pas des reprises en fait, ils chantaient juste par dessus un morceau qui tournait). Déjà le public tirait un peu la gueule, mais Danny avait encore des tours dans son sac, une demande de circle pit foireuse (forcément, pas de batterie ni de guitare, faut être motivé pour faire un circle pit) et un des discours les plus décalés du festival fait par le 2ème MC, appelant les gens à fumer comme jamais et à se bourrer la gueule (est-ce qu'il savait que le festival étant en grande partie Straight-Edge ?), bref deux morceaux, une connerie à toute épreuve auront suffit à me rassasier, Danny Diablo ce serait pour une autre fois (ou pas).
As Friends Rust : AFR c'est un peu comme les Bouncing Souls, même si tu les as jamais vu, ils donnent l'impression d'être tes meilleurs amis, de les connaître depuis toujours. A peine arriver une aura de sympathie se dégage du chanteur, simple, le sourire aux lèvres. Le set sera du acabit, même sans connaître un seul accord ou une seule parole on a envie de lever son poing en l'air et de hurler des “aaah et oooh” juste pour se joindre à la fête. Musicalement entre un Hot Water Music énervé et un Champion sous calmants, As Friends Rust aura pour la première fois du festival réveillé le public qui se sera enfin déchainé en masse, pour une première invasion de la scène qui se terminera en véritable montagne humaine construite sur le chanteur. Un grand moment musical mais également humain qui aura ravi les fans et tout ceux aptes à serrer cette main tendue. Merci As Friends Rust.
Cancer Bats : troisième rencontre avec le combo canadien et premiers bons souvenirs. Rien à faire le mélange de punk/hardcore/rock du groupe ne me faisait vraiment pas d'effet mais il faut croire qu'à force d'acharnement on finit par céder. Toujours aussi énergique le groupe était bien présent, utilisait toute la place à disposition et avait une nouvelle fois la patate, c'est dans des moments comme ça qu'on se rend compte que ces types aiment vraiment leur (la) musique et se foutent de l'avis des détracteurs, leur monde c'est la scène et tant qu'ils touchent quelques personnes dans l'audience l'objectif est atteint. En tout cas le public du Ieper aura répondu positivement et ce concert fût au final assez plaisant !
Live Report : Le_mHu
Ajouté le : 10.11.08
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