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-Celui qui pondu l'article est un con. L'album n'est pas si dégueulasse qu'il ne le p...
-Thanks pour la critique. C'est moi qui a fait la photo du cover et du back de l'album.
-ça ressemble à terror ce truc ou je me trompe
-led zepplin n' importe quoi et pourquoi pas acdc tant qu' on y'est
-je trouve que depuis qu; ils sont avec stay sick records eh bien je pense qu...
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-album super pour ma part rien à dire
-Dispo sur gpsprod.com également :)
-bon album super groupe pour moi c' est bien
-yo ! KK Null sera en concert à Paris aux Instant Chavirés le mardi 6 décembre e...
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-parfait pour moi et pour vous quelle votre groupe de death mélodique préféré d...
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Ivan Rebroff's ArmpitsPlay It The SamePays : France Date de sortie : 2010 |
Style : Crust moderne/Screamo/HC Punk
Pour les Fans de : Tragedy, His Hero Is Gone, Plague Mass, Alpinist, Amanda Woodward, Daïtro
Ivan Rebroff’s Armpits est un duo venu tout droit du sud-ouest de la France et contient apparemment dans ses rangs un ancien de Ravi, une formation dont seul le nom m’est familier. Le groupe officie dans un style assez particulier, quelque part entre le crust « de luxe » de Tragedy/From Ashes Rise et quelque chose de plus subtil. Cet aspect plus subtil, quant à lui, oscille entre du hardcore mélo technique à la Propagandhi (« Race to the Grave »), du screamo et du rock’n’roll couillu (intro de « Let’s Not Play It The Same », entre autres). Ceci dit, le duo mentionne aussi volontiers des groupes plus « rock » dans l’approche, comme Fugazi ou les Melvins, parmi leurs plus grandes sources d’inspiration. Bref, le groupe n’est pas facile à cerner d’un point de vue stylistique, ce qui me coupe ma grande gueule de pseudo-journaliste musical. Tant mieux, mais tant mieux !
Ce disque est étonnant. Déjà, je trouve que ce que ces deux types ont réussi à pondre en ayant une formation a priori incomplète est tout bonnement hallucinant. De plus, le processus d’enregistrement n’a non seulement pas lésiné sur la méthode DIY, mais a aussi été effectué en deux temps, trois mouvements, si j’en crois les notes en lien avec la réalisation de ce skeud…donc, en gros, en quelques jours. Par ailleurs, en parlant de notes, on peut aussi trouver au dos de l’objet fini une mention qui encourage le « consommateur » à ne pas dépenser plus de six Euros pour l’achat du disque. Là, on comprend déjà mieux le rapport à Fugazi, ce qui n’est pas pour me déplaire, finalement. Encore une chose plutôt convaincante, Ivan Rebroff’s Armpits expérimente avec peu, ce qui signifie qu’on se retrouve avec un album riche et haut en couleurs, mais sans pour autant être submergé par des millions d’instruments, d’effets et autres figures de style douteuses.
Vu sous un autre angle, toutefois, on pourrait flirter avec la confusion et presque regretter une ligne directrice plus claire. En outre, je ne vois pas vraiment la nécessité de lâcher une bombe grindcore (« Minor Throat », appréciez le clin d’œil tout de même !) au milieu de cette galette. Et si je veux vraiment pinailler, je pourrais également m’arrêter sur des plans un peu légers, comme certaines intonations du chant (notamment sur « Downtown Boys ») ou deux ou trois riffs un cran inférieur par rapport à la grande majorité des riffs, qui eux mettent tout à fait en valeur les talents de leur créateur. À noter encore la présence d’une reprise acoustique d’Amanda Woodward, un des chefs de file du screamo français, avec des paroles en français, mais aussi d’un instrumental triste, et enfin d’un autre titre en français (« Le temps matériel », meilleure chanson de l’opus à mon avis), décliné en deux versions, une en studio et une en live.
Qu’ajouter ? Les textes sont relativement bien écrits et traduisent une certaine volonté de ne pas se corrompre et de rester le plus intègre possible. Le visuel n’est pas terrible par contre. La photo de la pochette n’est pas hyper moche non plus, mais on est loin du chef-d’œuvre.
Résumons, ce disque est étonnant sur plusieurs points et se laisse écouter sans problème. La France regorge de groupes atypiques et inventifs, il serait dommage de s’en priver. Et évidemment, Ivan Rebroff’s Armpits fait partie de ces groupes.
Kronik : Bastien
Label : Vegas Records
Myspace : www.myspace.com/ivanrebroffsarmpits
Site du label : www.vegasrecords.net
Kronik ajoutée le : 09/11/2010
Kronik cliquée : 3539 fois
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PierrO (IRA)
Merci pour la chronique, elle aussi sincère et intègre !
Posté le : 11.11.2010 à 08:41