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-super photos et commentaires, ça donne envie !
-Sympa le live reports. J'ai trouvé la fin du set de Cattle Decapitation plus carré...
-Mea Culpa alors très cher collègue. :( J'aurais du mieux vérifier effectivement.
-Ce n'était pas au Sedel le concert Beach Slang.
-Cool report même pour un non-metalleux !
-Haaaaaaa mais Anders Iwers! Putain c'est le mec de Ceremonial Oath et Tiamat! J'adore...
-YOU GET YOUR BALLS TO THE WAAAALLS!
-Merci pour le report! C'était du costaud d'organiser ces 2 gigs! Effectivement, ils...
-You're welcome, Chris! See you at Maryland Deathfest!
Vendredi 19 août :
6h du mat, à peine une heure de sommeil au compteur, et déjà la journée commence. La faute à Thor, le dieu du tonnerre semble vouloir voler la vedette à Marduk et décide de frapper le festival d'une tempête d'une violence inouïe. Des trombes d'eau s'abatte sur le camping, des rafales de vent dangereuses, foudre et tonnerre assourdissant, quand on a la migraine et la gueule de bois, ça fait mal! On regrette aussi d'avoir été trop saoûl pour bien fermer la tente, parce qu'au delà du bruit de l'orage, c'est surtout le fait de dormir dans un mini-étang qui donne un coup de boost pour commencer la journée... Une fois la tempête passée, mon compagnon de tente en trouve une autre pour finir la nuit, de mon côté je fais une promenade dans le camping pour n'y trouver que désolation et dépit : tentes retournées, campement dévasté, ivrognes réveillés, etc. Mais aussi vite est-elle venue que déjà le beau temps revient, et peu à peu les sourires refont leur apparition, tant mieux! Ce vendredi s'annonce sympa!
Nervecell
Un petit déjeuner aux raviolis froids et vite on se dirige vers la scène principale pour assister au concert de Nervecell, probablement le groupe le plus connu originaire de Dubaï (le seul que je connaisse en tout cas). Ils ont le privilège de jouer sur la toute grande scène, mais ont l'handicap d'avoir été placé à 11h et demi du matin. C'est donc une foule clairsemée qui les accueille, mais motivée, et qui n'hésitera pas à bouger pour ces death metalleux orientaux. Ils ont l'air ravis, et balancent leurs compos techniques, lançant à plusieurs reprises des circle pits quand le public ne s'en chargeait pas tout seul. Un concert très sympathique mais un peu court (seulement une demi-heure), qui réveille (si la tempête n'avait pas suffit). Mais attendez, surprise, qui était-ce aux fûts, mais qui était-ce? Mais le ptit Kévin! Il ne vous dit rien? C'est le talentueux batteur du groupe de brutal death / grindcore français Benighted, j'y reviendrai plus tard...
A cause d'informations contradictoires dans le programme à un euro et le running order distribué en début de festival, on loupe Kalmah, qui aurait pu s'annoncer comme un chouette moment de la semaine. Dommage. Repas frugal ensuite, durant lequel suit une alerte à la tempête qui devrait arriver dans la soirée. Après le choc de l'orage matinal, on se dit que si cette fois ils prennent la peine d'alerter les gens ça va être hyper violent. On assure donc les tentes avec anxiété et on se dirige vers la Party Stage. En passant on observe des gars du staff qui prennent des mesures de sécurité, on leur pose la question : une tempête est belle et bien annoncée. Excitation au rendez-vous!
Rev 16:8
Avec un nom qui fait référence à la Bible, ça s'annonce black metal, évidemment. Mais ça nous rappelle également l'album Rom 5:12 de Marduk, une légère influence dites-vous? Pas seulement au niveau du nom, car la musique est également fortement marquée par ces compatriotes, et en changeant de nom en 2008 de Bloodshed à Rev 16:8, le groupe a voulu ne plus laisser de doutes à ce sujet. L'ennui, c'est que c'est un peu la même chose, en moins bon (je vous laisse aller voir les quelques critiques du dernier album "Ashlands"). Un concert plutôt ennuyeux sous la tente de la Party Stage, peu d'activité du public, les musiciens enchaînent leurs morceaux crasseux sans conviction, un peu à reculons, sans trop se donner de la peine. Plus de monde qu'à Nervecell pour un concert franchement moins marquant.
On essaie de se consoler avec ce qu'on attrape sous la main, de la bière essentiellement. Horreur ! Un clash dans le running order : Mad Sin joue en même temps que Turisas. Les dieux allemands du psychobilly à côté de vikings aux compos accrocheuses.... Les finlandais commencent en premier, le plan c'est d'aller voir le début, puis de passer à la Party Stage pour une séance psycho.
Turisas
Mais Turisas a vaincu. Un concert débordant de joie, de bonne humeur et d'énergie. Le public était ravi de les voir jouer les tubes de leur dernier album "Stand Up and Fight". Les Finlandais prirent leur pied en même temps que le public déchaîné avec des anciens tubes comme "To Holmgard And Beyond" ou la complètement barrée "In The Court Of Jarisleif" qui nous permit de découvrir les talents de la très jolie accordéoniste (ses qualités ne s'arrêtent pas à sa virtuosité, ah ça non). Tout le monde connaissait déjà les paroles du refrain de "Stand Up and Fight", et quel plaisir de sauter sur la reprise du tube disco '80 "Rasputin". Mad Sin est passé à la trappe. Alors que le départ du groupe se fait sentir, on a toujours pas entendu leur tube légendaire : "Battle Metal". Les dieux païens soient loués, ils le jouent avant de partir. Tout le monde quitte la Pain Stage avec le sourire, merci Turisas!
Bolt Thrower
On change radicalement d'ambiance en switchant du folk/pagan/viking en passant à du death old school bien gras, je pense aux Britanniques de Bolt Thrower! Même si ces gaillards (enfin, ces gaillards et cette demoiselle) écument l'Europe depuis 1986 avec une popularité croissante, je n'avais jamais posé une oreille sur leur musique avant ce concert, qui s'est révélé sympathique. Un public qui headbanga ad nauseam mais heureusement peu de crowd surfing, et je ne déplore pas l'absence de pogo, Turisas m'avait soufflé. Du coup, juste du bon gros son bien gras pour se déboîter la nuque. Très chouette, et un chanteur sympathique, mais pour une heure dix de concert, les titres ont quand même manqué un peu de variété.
Amorphis
Retour à la Pain Stage ensuite, pour voir Amorphis devant un immense public très compact. C'est donc de loin qu'on assistera au concert de ces finnois, évoluant dans un style qui leur est propre, incorporant des sonorités death nordique dans un metal mélodique. Là il faut quand même rendre hommage au chanteur talentueux qui accompagne la formation depuis ses débuts, qui assurent aussi bien en chant clair, superbe, qu'en chant death, qui est alors d'une puissance remarquable (on se demande quand même pourquoi il a toujours ce micro en forme de manette de Nintendo 64). La majorité des titres étaient tirés des derniers albums, avec notamment les très connues "Silver Bride" et "House Of Sleep", mais, à la joie des puristes, leur album génialissime "Tales from the Thousand Lakes" eut aussi droit à sa part du concert à travers un ou deux morceaux.
On fuit ensuite à tout de vitesse les deux scènes principales où le concert le plus gay du festival (plus gay encore de Sonic Syndicate) s'apprête à se tenir : Hammerfall. De retour à la tente, on parle d'aller voir les concerts de Secrets of the Moon et d'Imperium Dekadenz, mais pour ma part la nuit blanche de la veille se fait sentir, c'est go dodo, à 11h du soir comme un petit, pour être en état de marcher le lendemain!
Live Report : Loulou
Ajouté le : 24.08.11
Live Report cliqué : 11562 fois
Benighted, Grand Magus, Corvus Corax, Týr, Primordial, Moonsorrow
Date : 20.08.11
Lieu : Open Air - Dinkelsbühl (Allemagne)
Vreid, Kvelertak, Marduk
Date : 18.08.11
Lieu : Open Air - Dinkelsbühl (Allemagne)
Judas Priest, Turisas, Last Days of Humanity, Ozzy Osbourne
Date : 19.06.11
Lieu : Open Air - Clisson (France)
Carcass, Bolt Thrower, Napalm Death, Immolation, Pestilence, etc, etc
Date : 01.05.10
Lieu : O13 - Tilburg (Hollande)
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