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-super photos et commentaires, ça donne envie !
-Sympa le live reports. J'ai trouvé la fin du set de Cattle Decapitation plus carré...
-Mea Culpa alors très cher collègue. :( J'aurais du mieux vérifier effectivement.
-Ce n'était pas au Sedel le concert Beach Slang.
-Cool report même pour un non-metalleux !
-Haaaaaaa mais Anders Iwers! Putain c'est le mec de Ceremonial Oath et Tiamat! J'adore...
-YOU GET YOUR BALLS TO THE WAAAALLS!
-Merci pour le report! C'était du costaud d'organiser ces 2 gigs! Effectivement, ils...
-You're welcome, Chris! See you at Maryland Deathfest!
Ce soir découverte d’un récent groupe fribourgeois à Ebullition et qui vernit par la même occasion son premier disque, soit Heat de Dog Days. Les Fribourgeois ont invité deux groupes amis à partager la soirée : Steak et Dog Days.
La soirée, placée sous le signe boueux du stoner, débute par ce morceau de viande qui ravit les papilles de certains et débectent les végétariens. C’est un steak plutôt banal et sans grande saveur que nous servent les quatre (voix, basse, guitare et batterie) protagonistes en question, un stoner des plus classiques, tout à fait écoutable, bien réalisé, sans fausse note, mais sans aucune extravagance non plus. Le jeu de guitare est tout à fait goutu, la fuzz bien présente et des soli très bien réalisés viennent donner un peu de saveur à une musique mille fois entendues. En particulier notons le charisme inexistant du bassiste et la voix claire que je n’ai pas vraiment appréciée. Quand on nous dit stoner, même classique, on veut que ce soit boueux et collant. Tout à fait idéal pour expliquer à un copain ce qu’est le stoner s’il ne s’y connaît pas trop.
Après une résidence de trois jours dans la salle pour se préparer, Dog Days entre en scène, groupe instrumental, qui nous rappelle bien évidemment Karma To Burn (les pontes du genre). Au-delà des quelques riffs bien classiques du style, la surprise est de taille. Oui, il s’agit bien de stoner, mais pas que. Certaines mélodies et montées en puissance font penser à du post-rock mêlé à du post-hardcore bien massif, alors qu’à d’autres moments on se rapproche des Melvins ou de Motorhead pour les passages plus rock. C’est assez difficile à décrire, mais véritablement intéressant, le groupe parvenant à transmettre une grande énergie malgré l’absence de voix. Le batteur, qui a dû prendre des cours chez Travis Barker, envoie du lourd, la basse vrombit et la guitare sait se faire tantôt légère et mélodique, tantôt lourde et fuzzée, voire parfois carrément shoegaze (le guitariste fabrique lui-même ses pédales d’effet d'après ce que j'ai compris, en tout cas il en a faites aux couleurs du groupe). Le groupe a également invité Sacha Ruffieux (guitariste bien connu à Fribourg) pour un morceau plus calme et tout autant réussi. On pourrai parler de post-stoner si vraiment il fallait donner une étiquette, mais l’essentiel est que la mixture prend et que l’on bouge la tête avec entrain.
Pour clore cette soirée nous retrouvons des Londoniens, Crystal Head. Au-delà des bretelles du chanteur-guitariste (accompagné d’un bassiste et d’un batteur des plus rigide) nous retiendrons la tentative de mêler là aussi le stoner, version plus psychédélique, à des influences britanniques et pop-rock. J’ai un peu de la peine a émettre un jugement sur leur musique plutôt déroutante, alternant passages vraiment intéressants, psyché et prenants et moments plus calmes voire pop, allant chercher du côté de Queens Of The Stone Age et du rock des 60’s. J’ai trouvé ce groupe vraiment très anglais, mais assez difficile de m’en faire une idée précise, mes sentiments étant partagés.
Je tiens également à ajouter que les lumières, minimalistes, éclairant essentiellement par l’arrière de la scène, étaient très réussies, le son lui aussi était parfait et le staff très sympathique.
Live Report : luke
Ajouté le : 20.01.16
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