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-super photos et commentaires, ça donne envie !
-Sympa le live reports. J'ai trouvé la fin du set de Cattle Decapitation plus carré...
-Mea Culpa alors très cher collègue. :( J'aurais du mieux vérifier effectivement.
-Ce n'était pas au Sedel le concert Beach Slang.
-Cool report même pour un non-metalleux !
-Haaaaaaa mais Anders Iwers! Putain c'est le mec de Ceremonial Oath et Tiamat! J'adore...
-YOU GET YOUR BALLS TO THE WAAAALLS!
-Merci pour le report! C'était du costaud d'organiser ces 2 gigs! Effectivement, ils...
-You're welcome, Chris! See you at Maryland Deathfest!
Nous voilà de retour au Fri-son pour une nouvelle soirée sous le signe des Oh my F*cking God ! Premier constat, la Suisse romande frappe encore (et toujours... Ad Aeternam...). Le peu d'affluence dans la salle est la triste preuve que les gens peinent à venir à des soirées de moyennes envergures (bon en même temps, l'argent pour organiser les grosses soirées se trouve dans le chaudron au bout de l'arc-en-ciel, alors les associations peuvent aller se servir à volonté en faisant le chemin à dos de licornes... Pas besoin de les soutenir...). Et de plus, c'est tellement plus evil de soutenir la scène en écoutant le dernier Abbath chez soit après l'avoir downloadé sur metal-tracker, au moins comme ça, on combat le capitalisme et l'ordre établi. Et puis bon, en partageant un lien youtube via facebook sur lequel on écrit "support your local scene" c'est largement suffisant. (Pour ceux qui se demandent encore si je suis ironique ou pas... la corde s'achète chez votre magasin de bricolage LOCAL !!!)
C'est donc devant une salle quasiment vide que débute le premier concert. Kernal n'était connu que de nom pour beaucoup, la seule information résidant dans le fait que le musicien était aussi le guitariste de Rorcal. C'est donc impatient que nous nous avançons pour ce concert. Le coup du musicien seul sur scène avec sa chaise, sa guitare, ses pédales d'effets,... c'est un pari toujours risqué. Musicalement c'est intéressant mais, à mon avis, pas dans ce contexte. Les relents drone, ambiant,... sont loin de me déranger. Mais pas ce soir. J'écouterai volontiers cela tranquillement chez moi, mais là , ça ne croche pas. Nous sortons, comme plusieurs, en attendant la fin du set. Ce sera pour une prochaine fois, nous n'étions pas dans l'humeur adéquate. Mea Culpa...
Les changements se font vite et place à Ashtar. Je me réjouissais énormément de ce concert et, le moins que nous puissions dire, c'est qu'il fut supérieur aux attentes. C'est lourd, c'est sombre, c'est hypnotique. Un plaisir pour les oreilles (bon d'accord aussi pour les yeux de certains à voir les regards de tous ces prototypes de testostérone culminante fixant la bassiste). Les coups de basse berçant le public, comme un éternel mantra nous portant vers cet état de transe, tandis que la voix semble être la main tenant le poignard qui nous transperce la poitrine. Les compos s'enchaînent avec une fluidité maîtrisée et le concert se termine avant même que nous ayons eu le temps de redescendre. Un bilan plus que positif pour cette deuxième prestation de la soirée.
Place à la tête d'affiche... Schammasch. Les ayant vus, pour la dernière fois, l'année passée à Fribourg en première partie d'Amenra, il me tardait de réitérer l'expérience. Le quatuor helvétique se trouve désormais en tête d'affiche pour le vernissage de leur nouvel album Triangle qui sortira le 29 avril. Cet opus marque le franchissement d'un nouveau stade dans la carrière du groupe. En effet, les extraits d'une œuvre construite, intègre et aboutie nous serons présentés tout au long de ce set qui, comme pour leurs prédécesseurs, à ce don de nous renvoyer dans une sphère introspective profonde, sombre et d'une densité rafraîchissante pour le style. Il est difficile de mettre des mots sur un moment lors duquel nous n'avons été que physiquement là en quelque sorte. Sans surprise, le set est majoritairement accès sur le nouvel opus. Et c'est avec grande joie que nous découvrons tout le potentiel scénique de ces nouveaux morceaux (le passage de l'album à la scène étant toujours un pari risqué pour un groupe). Des titres black (le nouvel opus étant divisé en trois albums contenant, dans l'ordre, des titres dans le style plus "traditionnel" de Schammasch, des titres avec voix claire et les titres plus ambiants) ainsi que les autres s'enchaînent et se mêlent dans un magma émotionnel naissant au fond de nous. Nous les remarquables Metanoia, Awakening from the Dream of Life,... C'est une palette émotionnelle, digne de la richesse/variété de couleurs que nous pourrions retrouver dans la chapelle Sixtine, qui s'offre alors à nous. En observant le "jeu de scène" (bougie, ornementation,...), la première comparaison qui me vient à l'esprit est celle pour les iconographies orthodoxes slaves. En effet, au même titre que ces dernières, l'aspect austère provenant de l'immobilité du combo est relevé par l'ornementation des costumes et la profondeur spirituelle des titres. Cependant, d'anciens morceaux tels que Black but Shining ou encore Golden Light viendront réjouir les fans de la première heure. En résumé, un très bon concert qui permet à cette soirée de culminer et d'atteindre son apogée... Les lumières se rallument et nous voilà à nouveau au Fri-son. Une très bonne soirée qui ne peut que nous réjouir pour la suite, en espérant que l'art noir retrouve le chemin de Fribourg très rapidement.
Je tenais à remercier le Fri-Son pour le bon déroulement de la soirée, ainsi que Christoph Noth pour son invitation.
Ah oui j'ai failli oublier... Support your local Scene !!!
Live Report : Onbra.Oscoura
Ajouté le : 23.05.16
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Inquisition, Rotting Christ, Mystifier, Schammasch
Date : 30.10.16
Lieu : Les Docks - Lausanne
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