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-super photos et commentaires, ça donne envie !
-Sympa le live reports. J'ai trouvé la fin du set de Cattle Decapitation plus carré...
-Mea Culpa alors très cher collègue. :( J'aurais du mieux vérifier effectivement.
-Ce n'était pas au Sedel le concert Beach Slang.
-Cool report même pour un non-metalleux !
-Haaaaaaa mais Anders Iwers! Putain c'est le mec de Ceremonial Oath et Tiamat! J'adore...
-YOU GET YOUR BALLS TO THE WAAAALLS!
-Merci pour le report! C'était du costaud d'organiser ces 2 gigs! Effectivement, ils...
-You're welcome, Chris! See you at Maryland Deathfest!
Le vendredi 20 octobre aurait pu être un jour banal si les Canadiens de Kataklysm n'avaient pas décidé de poser leurs valises, en bordure du lac Léman, pour venir y fêter leurs vingt-cinq ans d'existence. Rares sont les groupes de métal qui peuvent se vanter d'avoir une carrière aussi exemplaire que ces amateurs de caribou et il était donc impensable, dans ces conditions, de ne pas venir aider le quatuor Québécois à souffler toutes ses bougies et participer à ce véritable festin de Death mélodique. Pour que la beuverie soit totale, Kataklysm a convié à sa table les Italiens de Graveworm avec leur Black/Goth atypique et glaçant. Le banquet est fin prêt, il ne reste plus, désormais, qu'à passer à table...
Il est 19h30 lorsque les ritals débarquent sur scène sous les applaudissements nourris du public. Il faut être honnête, les Docks de Lausanne ont connu des affluences bien plus marquantes mais Graveworm s'en bat les c... et attaque son set grattes au plancher avec un Legions Unleashed sacrément destructeur. Les dizaines de fans présents ce soir ne s'y trompent pas et répondent immédiatement aux appels du frontman en se rapprochant de l'estrade pour y headbanguer sauvagement. Stefan Fiori et ses compagnons sentent bien que le public ne demande qu'à s'emballer et le quatuor décide alors d'enfoncer le clou en enchaînant trois morceaux redoutables extraits de leur dernier album Ascending Hate. Le savant mélange de Death/Black mélo n'a rien d'exceptionnel mais j'avoue que la lourdeur des tempos ainsi que l'utilisation répétées de synthé créent une atmosphère unique en son genre. Cette zik mélancolique teintée d'influences mélodiques et de riffs ultra-puissants me fout de grosses pulsions et me fait souvent penser à des références du genre comme Hypocrisy ou Dark Tranquility. L'ambiance ne cesse d'augmenter au fil des chansons et les musiciens prennent un malin plaisir à venir gratter leurs cordes face aux quelques groupies présentes ce soir. Le chanteur ne se contente jamais de ces cassages de nuques et tente, à plusieurs reprises, de déclencher des circle pits dans la fosse. Malheureusement, le public est encore un peu timoré et préfère continuer à se rayer les dents sur le sol en se lançant dans des parties de headbanging solitaires, mais toujours aussi féroces. Stefan Fiori ne semble pas abattu pour autant car le mec repart, sans cesse, au combat en nous laminant les tympans avec ses hurlements éraillés et ses growls enragés. Après le duo maléfique Hateful Design - To the Empire of Madness, les Italiens quittent les Docks sous les hurlements des spectateurs conquis par la prestation délivrée. Franchement, je ne m’attendais pas du tout à autant kiffer ce groupe mais il faut admettre que les ritals ont du talent et une attitude qui forcent le respect. J'aurais bien sûr préféré un peu plus de folie dans la fosse mais il faut parfois savoir se contenter de ce que l'on a car, croyez-moi, Graveworm a su mettre plus d'ambiance que beaucoup de poids lourd du genre... Rien que pour cela, respect les gars !!
Setlist de Graveworm
01. Legions Unleashed
02. Buried Alive
03. The Death Heritage
04. Blood,Torture And Death
05. Demonic Dreams
06. Downfall Of Heaven
07. Hateful Design
08. To The Empire Of Madness
Graveworm m'a ouvert l'appétit et je décide d'apaiser ma boulimie musicale en sortant fumer une bonne p'tite tige. Cette initiative n'a malheureusement pas l'effet escompté car, lorsque je pénètre à nouveau dans la salle, je suis plus énervé que jamais à l'idée de revoir mes chers Canadiens, quinze ans après notre dernière rencontre. Cela tombe bien car Maurizio Iacono et ses acolytes ont senti mon impatience et rappliquent sur scène comme des fous furieux. Les Québécois ne sont pas là pour rigoler et commencent leur démonstration par une double branlée phénoménale, In Shadows And Dust et Beyond Salvation. La foule amassée devant la scène s'embrase immédiatement et vient régulièrement se fracasser les cervicales sous les coups de massue de l'artilleur de service, Olivier Beaudoin. Après cet enchaînement foudroyant, Maurizio Iacono se met à chambrer l'auditoire sur le multi-linguisme Suisse et annonce, dans la foulée, que le groupe va fêter ses vingt-cinq ans de carrière en jouant l'intégralité de ses deux albums, In Shadows And Dust et Serenity In Fire. Quelle putain de surprise !! Cette annonce me fout des pulsions inimaginables car je ne jure que par ces deux tueries, sorties début des années 2000, avant que le quatuor ne "dérive" dans un Death bien trop mélodique à mes yeux. Lorsque Kataklysm nous sert sur un plateau le trio infernal Illuminati, Chronicles Of The Damned et Bound in Chains, je suis rassuré de constater que je ne suis pas le seul nostalgique de cette époque car les circles pits commencent à s'enchaîner avec une démence et une ivresse incroyables. Cette violence galvanise le chanteur qui passe alors son temps à chauffer l'auditoire avec de grands gestes et à beugler comme un ours dans nos pauvres oreilles. L'osmose entre les Canadiens et leurs fans est totale et les derniers titres de Shadows In Dust sont interprétés dans une ambiance de pure folie. Lorsque les ultimes notes de Years of Enlightment/Decades in Darkness retentissent, Maurizio invite alors ses fans à sortir fumer une clope et boire une bière pendant que le groupe s'octroie un break musical d'une quinzaine de minutes. J'ai vu beaucoup de choses en quinze ans de concerts à travers l'Europe mais ca, jamais !! J'adore Kataklysm et je suis totalement conquis par cette première partie de concert mais, selon moi, cette pause est totalement hors sujet car je ne vois vraiment pas l'intérêt de casser une ambiance qui ne fait que monter. Enfin bref passons... Après ces quelques minutes de répit, nos cousins Québécois réapparaîssent enfin sur les planches pour nous broyer la tronche avec leur deuxième joyau, Serenity In Fire. The Ambassador of Pain et The Resurrected nous plongent immédiatement dans le néant avec leurs riffs assassins et leurs mélodies entêtantes. Le public est en feu et passe son temps à scander le nom du groupe et à s'agiter au moindre blast du Sieur Beaudoin. Maurizio est fidèle à lui-même et s'amuse comme un gamin en serrant, à de nombreuses reprises, les mains de ses fans et en déconnant, sans cesse, avec ses camarades de scène. La joie du chanteur est communicative et chaque solo de Jean-François Dagenais est accueilli par les hurlements exaltés des dizaines d'enragés réunis dans la fosse. Comme si l'ambiance n'était pas encore assez folle, Maurizio annonce à ses fans que l'intégralité du concert est filmé et pourra donner lieu à la sortie d'un DVD. La fosse explose alors de joie et se transforme instantanément en un champ de bataille barbare et totalement incontrôlable. Les temps morts sont rares car les chansons défilent à une vitesse incroyable sans nous laisser le temps de reprendre nos esprits. Histoire de mettre tout le monde d'accord, Kataklysm termine sa démonstration en balançant trois titres rarement joués sur scène, 10 Seconds From the End, The Tragedy I Preach et Under the Bleeding Sun. Excusez du peu... Ce trio frénétique ainsi que les nombreux cris éraillés de Maurizio viennent définitivement achever nos âmes et clôturer, de la plus belle des manières, un show parfaitement maîtrisé.
Setlist de Kataklysm
01. In Shadows & Dust
02. Beyond Salvation
03. Illuminati
04. Chronicles of The Damned
05. Bound In Chains
06. Where The Enemy Sleeps...
07. Centuries (Beneath The Dark Waters)
08. Face The Face Of War
09. Years Of Enlightment/Decades In Darkness
10. The Ambassador Of Pain
11. The Resurrected
12. As I Slither
13. For All Our Sins
14. The Night They Returned
15. Serenity In Fire
16. Blood On The Swans
17. 10 Seconds From the End
18. The Tragedy I Preach
19. Under the Bleeding Sun
De la première à la dernière note, Kataklysm est venu me coller une branlée phénoménale avec son Death redoutable et son jeu de scène irréprochable. Je ne suis pas un inconditionnel du genre mais je dois avouer que les Canadiens sont parvenus à me séduire en enchaînant deux albums cultes et en s'entourant d'un Graveworm sacrément efficace. Je me suis pointé aux Docks avec de nombreux a priori négatifs mais je repars de cet anniversaire ravi de la déculottée ramassée et bluffé par la qualité du show proposé. J'espère juste ne pas attendre encore quinze ans avant de recroiser Kataklysm car les mecs assurent grave et méritent une reconnaissance toute particulière. A la prochaine les amateurs de sirop d'érable et encore merci pour cette soirée d'anniversaire totalement renversante !!
Live Report : TheJoker
Ajouté le : 23.10.17
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