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-Celui qui pondu l'article est un con. L'album n'est pas si dégueulasse qu'il ne le p...
-Thanks pour la critique. C'est moi qui a fait la photo du cover et du back de l'album.
-ça ressemble à terror ce truc ou je me trompe
-led zepplin n' importe quoi et pourquoi pas acdc tant qu' on y'est
-je trouve que depuis qu; ils sont avec stay sick records eh bien je pense qu...
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-album super pour ma part rien à dire
-Dispo sur gpsprod.com également :)
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-parfait pour moi et pour vous quelle votre groupe de death mélodique préféré d...
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UlverWar of the RosesPays : Norvège Date de sortie : 2011 |
Style : Experimental Ambient Progressive Post Art Rock
Pour les Fans de : Head Control System, Professor Fate, Star Of Ash
Ne connaissant Ulver que de leur période black metal, j'avais découvert le nouveau son du groupe lors de leur concert mémorable à Ébullition en février 2010. Et autant dire que ça avait été une baffe mémorable, un long voyage audiovisuel dans un éther insondable.
War of the Roses, si vous aviez des doutes à ce sujet, n'est pas un album de black metal. Il est impossible pour moi de dire s'il est dans la lignée des derniers qu'ils ont pondus puisque je ne les connais pas, mais dans mon cerveau ça sonne comme une seconde secousse du séisme de l'année passée à Bulle. Tantôt constituée d'un post-rock très planant, teinté d'éléments électroniques et expérimentaux, tantôt purement atmosphérique et lorgnant du côté du dark ambient, la musique d'Ulver se révèle terriblement émotionnelle et planante.
Chaque chanson est unique : première piste du post-rock plantant, une deuxième plus chaotique, ambiante avec des violons fugaces, la troisième explore plusieurs directions, avec de magnifiques chants féminins qui secondent Kristoffer Rygg. Les deux vocalistes se répondent et se rejoignent au-dessus de tristes notes au piano, puis s'évanouissent dans une zone atmosphérique jouée aux claviers... puis, sans surprise, comme si l'on s'y attendait, comme si c'était précisément ce qui devait arriver là, la batterie entre en jeu, pour un post-rock progressif et instrumental, qui monte en puissance, survolé par ce que je crois reconnaître comme un saxophone étouffé. Ca s'arrête, violons, chants féminins et piano reprennent leur place, woaw, c'est soufflant, balayant, on a la gueule ouverte et on jure, c'est tout ce qui nous vient à l'idée. « Putain de merde... » et ouais, putain de merde, c'est beau.
Je n'ai pas l'habitude de faire du piste par piste dans mes chroniques, mais cet album se prête difficilement à un commentaire général, tant, je l'ai évoqué précédemment, chaque morceau a son identité, son sens, sa profondeur... tout en rentrant dans la logique presque transcendantale du tout. Mais je ne peux décidément pas terminer sans mentionner la dernière chanson, Stone Angels : un long monologue apaisant, au-dessus d'accords aux claviers et de multiples sonorités fantomatiques, allant et venant, et ce durant une quinzaine de minutes, c'est monumental.
Les mots me manquent pour décrire avec justesse cette puissance émotionnelle, aussi, même si mes phrases ne vous ont pas convaincu, prenez le temps de jeter une oreille sur cet album, attentive si possible, ça en vaut la peine.
Kronik : Loulou
Label : Kscope Music
Myspace : www.myspace.com/ulver1
Site du label : www.kscopemusic.com
Kronik ajoutée le : 24/05/2011
Kronik cliquée : 4929 fois
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