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-Celui qui pondu l'article est un con. L'album n'est pas si dégueulasse qu'il ne le p...
-Thanks pour la critique. C'est moi qui a fait la photo du cover et du back de l'album.
-ça ressemble à terror ce truc ou je me trompe
-led zepplin n' importe quoi et pourquoi pas acdc tant qu' on y'est
-je trouve que depuis qu; ils sont avec stay sick records eh bien je pense qu...
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-album super pour ma part rien à dire
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-parfait pour moi et pour vous quelle votre groupe de death mélodique préféré d...
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Death is Not GlamorousSpring ForwardPays : Norvège Date de sortie : 2011 |
Style : Emo hardcore punk
Pour les Fans de : Kid Dynamite, Shook Ones, Lifetime, As Friends Rust, (early) Saves The Day
Il y a des groupes qui, je pense, sont dans l’incapacité la plus totale de me décevoir. Les Norvégiens de Death is Not Glamorous font désormais partie de cette espèce rare. Ces gars-là m’ont déjà donné plusieurs bonnes leçons à différents niveaux. Premièrement, quand tu vis dans un pays où il pleut à peu près 90 % du temps et que tu célèbres autant la joie de vivre et l’été dans ta musique, ça veut déjà dire que tu as une sacrée force de caractère. Deuxièmement, Death is Not Glamorous, sur un plan humain, surclasse plus ou moins les groupes de la terre entière en matière de sympathie et d’humilité. En effet, à chaque fois que j’ai eu l’occasion d’interagir avec un des membres (c’est arrivé quelques fois quand même), la discussion était non seulement fort intéressante, mais aussi très détendue, sincère et amicale. Évidemment, aucun air supérieur n’a jamais dû être signalé non plus. Et enfin, la musique de cette joyeuse troupe du pays des fjords tombe pile dans une catégorie qui a le mérite de retenir toute mon attention.
Pas de surprise pour « Spring Forward », l’album dont il est question à travers ces mêmes lignes. Comme les précédentes sorties du groupe, ce nouvel opus déchire de la première à la dernière note. Pas le moindre faux-pas à signaler, ou presque. Peut-être que le son de basse un peu « carton » déjà entendu sur « Soft Clicks » m’a un peu fait froncer des sourcils au début, ok. Le nombre de chansons, très restreint cette fois-ci puisqu’il s’élève à sept, est aussi un poil décevant, je l’admets également. Cela dit, avant même d’écouter le disque, je savais que ce « Spring Forward » allait fortement m’émouvoir. Et donc ce fut presque un coup dur de constater que si peu de morceaux figuraient au menu. Mais au final, je sors grandement satisfait de cette nouvelle promenade de santé dans l’univers de Death is Not Glamorous.
Si j’évoque une promenade de santé ci-dessus, c’est pour mieux souligner les spécificités de « Spring Forward », et pour ensuite les comparer avec les montagnes russes que représentait « Soft Clicks ». Car oui, si le précédent album présentait déjà de très grandes qualités, on pouvait éventuellement lui reprocher d’emmener l’innocent auditeur sur un itinéraire très dénivelé, dans le sens où chansons poppys et tristounes se frottaient audacieusement au modèle de composition (hardcore punk rapide et mélodique) auquel le groupe nous avait habitués sur les premiers EPs. La collision des deux styles avait certes été très bien digérée pour ma part, mais j’avoue que le relief que proposait ce premier « full length » était assez étonnant. « Spring Forward », quant à lui, s’appuie sur une ligne de conduite mieux définie, plus homogène et même plus personnelle. En résumé, l’album s’écoute aisément d’une traite.
Si je dois relever les points forts de ce Death is Not Glamorous version 2011, ce sont les suivants, et attention il y en a tout de même quelques-uns : tout d’abord, comme mentionné plus haut, le groupe a gagné en personnalité. Il est désormais plus difficile de les comparer à d’autres groupes, bien que quelques noms trottent inévitablement dans ma petite tête de chroniqueur borné et effrayé par le manque de repère. Ensuite, toutes les mélodies de guitare régurgitées ici et là relèvent du génie. Seules certaines bases de chansons flirtent avec le banal…mais au fond, il en faut aussi de ces passages ordinaires. Autre « highlight » indéniable, le chanteur Christian persiste et signe. J’adore sa voix teigneuse et son habileté à chanter harmonieusement mais sans niaiserie. De plus, il ne tombe jamais dans l’exercice naïf et facile qui consiste à suivre la ligne mélodique qu’impose l’instrumentation. Enfin, la batterie passe d’un tempo à un autre sans même qu’on ne s’y aperçoive. En d’autres termes, ça coule de source de manière déconcertante, ça attaque quand il faut et ça se modère…ben voyons…là aussi juste quand il le faut !
Concernant les points négatifs, là aussi ils ont déjà été brièvement dépeints dans un paragraphe précédent, ça me rappelle d’ailleurs qu’en matière de synthétisation du texte, je suis en train de merder sur toute la ligne. Peu importe, je ne peux émettre aucune réserve quand il s’agit d’un tel groupe ! Mis à part ça, je dois tout de même avouer que certaines chansons ne sont que bonnes, à défaut d’être excellentes. Je pense notamment à « Liquid Swords », le morceau le plus enragé et direct. Mais autrement, désolé, je ne vois pas ce que je pourrais critiquer durement, du moins musicalement. Ce serait chercher la petite bête…
Allez, encore deux ou trois petits commentaires au sujet de l’artwork, des paroles et consorts ! La partie visuelle se veut sobre et tape dans des teintes jaunâtres cette fois-ci. Rien de plus à dire, j’ai de la peine à dire réellement ce que j’en pense. En toute sincérité, je ne me suis pas amusé à contempler longuement la pochette, ni le reste d’ailleurs. En ce qui concerne les textes, ils ont l’air de s’inspirer d’expériences vécues pour la majeure partie. En gros, la chanson « Spring Forward » est une ode à la pensée positive (aller de l’avant en faisant abstraction du défaitisme ambiant), « Liquid Swords » condamne les attitudes machos dans la scène punk, « Invincible Summer » cite Camus (« In the midst of winter, I found there was, within me, an invincible summer ») et fait un clin d’œil furtif à Minor Threat (« Out of Step »), « The Sea Speaks » aborde un thème plus vague que je n’ose commenter, « A Different Vision » cite un autre écrivain du nom d’Ahmad Shamlou (« Yet my heart, in this barren desert, wishes for a different vision ») et fait l’éloge de la solidarité tout en mettant en perspective le caractère individualiste de l’homme moderne, « Three Swords » parle sans doute d’une expérience individuelle très personnelle, et enfin « Defeat Statistics » fait inévitablement référence dans son appellation à l’immense One Last Wish, groupe du label Dischord « criminellement » sous-estimé. Ce dernier morceau se termine par ces superbes lignes : « Embrace the ones you hold dear. Hold the ones you love near. Let them know ». Une fois de plus un beau message !
Voilà, je crois bien que j’ai fait péter le score (comme on dit ici) au niveau de la longueur de la chronique, mais rassurez-vous, je vais m’arrêter là ! Vous l’aurez compris, « Spring Forward » est un disque hautement recommandable et à posséder. Certainement l’acquisition qui m’a fait le plus chaud au cœur cette année ! Hallucinant pour un groupe venu du froid !
Kronik : Bastien
Label : Cobra Records
Site Web : deathisnotglamorous.bandcamp.com
Myspace : www.myspace.com/deathisnotglamorous
Site du label : www.myspace.com/cobraxrecords
Kronik ajoutée le : 16/09/2011
Kronik cliquée : 2906 fois
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