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-Celui qui pondu l'article est un con. L'album n'est pas si dégueulasse qu'il ne le p...
-Thanks pour la critique. C'est moi qui a fait la photo du cover et du back de l'album.
-ça ressemble à terror ce truc ou je me trompe
-led zepplin n' importe quoi et pourquoi pas acdc tant qu' on y'est
-je trouve que depuis qu; ils sont avec stay sick records eh bien je pense qu...
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-album super pour ma part rien à dire
-Dispo sur gpsprod.com également :)
-bon album super groupe pour moi c' est bien
-yo ! KK Null sera en concert à Paris aux Instant Chavirés le mardi 6 décembre e...
-je veux dire à tous le gens qui sont sur ce site darkrise c' est nul pas assez de so...
-parfait pour moi et pour vous quelle votre groupe de death mélodique préféré d...
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Moon SafariLover's EndPays : Suède Date de sortie : 2010 |
Style : Rock Progressif
Pour les Fans de : The Alan Parsons Project, Yes, Änglagård
Faire du prog, c'est toujours un peu risqué, parce que ça peut donner une masse complexe et inabordable pour qui n'a pas l'oreille expérimentée, ou alors on sombre dans un kitsch qui en dégoûtera plus d'un, du genre The Alan Parsons Project, un groupe qui ne plaît pas à tout le monde. Moon Safari se situe nettement dans la deuxième catégorie, alors fuyez si vous grimacez à l'ouïe des harmonies faciles et des mélodies simplistes, fuyez si chants clairs et choeurs à répétition vous donnent des migraines, et si le mot "claviers" vous donne un goût amer au fond de la gorge.
Car si la Suède exporte du Nasum, c'est aussi la patrie d'ABBA, et je vous laisse deviner lequel a influencé Moon Safari. Comme les gagnants de l'Eurovision, ce groupe est kitsch, kitsch, kitsch à mourir, avec des sonorités qui conviendraient à la bande-son d'un jeu de gameboy, avec des voix masculines si aiguës parfois qu'on se demande si la tradition des castrats n'a pas fait d'ultimes victimes au XXIe siècle. C'est kitsch, et ça ne mise que sur l'esthétisme d'une musique lissée comme les cheveux d'un ado prépubère. Il ne faut pas s'attendre à ce que Moon Safari crée l'inconfort : ce n'est clairement pas leur but, et c'est annoncé dès la première piste, qui s'ouvre sur des notes au piano, légères, gaies, mais cependant teintées d'une légère mélancolie. Elles sont bien vite rejointes par un harmonica et un chanteur à la voix pure et cristalline. Et c'est parti, les enfants, pour une aventure inoubliable...
"Lover's End - Part I" donne le ton de l'album en dessinant un paradoxe qui unit des mélodies extrêmement gaies et légères, une musique limpide et ruisselante comme une cascade dans un jardin, à des thématiques tristounettes d'amant abandonné. Cette légère nostalgie transparaît légèrement dans la musique, et apporte une touche savoureuse. De plus, les paroles sont vibrantes de réalisme à rendre les sentiments qu'elles exposent si l'auditeur arrive à les transposer à sa propre expérience. L'album enchaîne ensuite des morceaux progressifs, comme l'excellent "A Kid Called Panic", qui atteint presque les quatorze minutes, et des titres plus destinés à passer à la radio comme "The World's Best Dreamers". Mais dans l'un comme dans l'autre, le mélomane comme le novice seront séduits par la joie qui se dégage de ces compos inspirées, de ces mélodies et ces accords qui réchauffent l'oreille tant c'est beau... On ne peut pas ne pas citer l'incroyable "Southern Belle", qui démarre avec des accords vocaux a cappella époustouflants, qui soulèvent le coeur et dessinent les sourires.
Des bémols, il y en a toutefois. Tout d'abord ça sera beaucoup trop lisse pour présenter de l'intérêt à une grande partie des rockeurs. Ce côté lisse reste heureusement assumé, assez pour apprécier la richesse des compositions une fois ses préjugés mis de côté. Deuxio, le confort à tout prix finit par lasser, et après des dizaines d'écoute frénétiques, on finit par ranger le cd, fatigué de ces mélodies qu'on connaît trop bien. Un mois ou deux seront alors nécessaires avant de pouvoir en parler en bien à nouveau (j'ai attendu le bon moment avant d'écrire ce commentaire). Et finalement, on pourrait déplorer que les trois dernières pistes se suivent pas le niveau des cinq premières. Peut-être que c'est que la barre a été placée trop haut, peut-être aussi qu'elles les valent bien mais que la formule s'use, dans tous les cas elles laissent un souvenir un peu moins mémorable, et c'est dommage.
D'un grande accessibilité d'écoute, malgré son étiquette prog, Lover's End est un album sublime, sans temps mort. Variés et aboutis, les morceaux passent comme une bouffée d'air hors de l'océan des soucis futiles de la vie. Même si on pourra leur reprocher une certaine facilité dans leur démarche, Moon Safari signe à la fois leur meilleur opus et un chef d'oeuvre du prog moderne. Juste magnifique.
Kronik : Loulou
Label : Blomljud Records
Site Web : www.moonsafari.se
Myspace : www.myspace.com/wespintheworld
Kronik ajoutée le : 08/12/2011
Kronik cliquée : 3063 fois
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