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-Celui qui pondu l'article est un con. L'album n'est pas si dégueulasse qu'il ne le p...
-Thanks pour la critique. C'est moi qui a fait la photo du cover et du back de l'album.
-ça ressemble à terror ce truc ou je me trompe
-led zepplin n' importe quoi et pourquoi pas acdc tant qu' on y'est
-je trouve que depuis qu; ils sont avec stay sick records eh bien je pense qu...
-hey, very nice site.thansk for sharing site Dedicatedhosting4u provides reliable an...
-album super pour ma part rien à dire
-Dispo sur gpsprod.com également :)
-bon album super groupe pour moi c' est bien
-yo ! KK Null sera en concert à Paris aux Instant Chavirés le mardi 6 décembre e...
-je veux dire à tous le gens qui sont sur ce site darkrise c' est nul pas assez de so...
-parfait pour moi et pour vous quelle votre groupe de death mélodique préféré d...
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OuzoLess Bibles, More DoubtsPays : Italie Date de sortie : 2008 |
Style : hardcore-punk
Pour les Fans de : Kid Dynamite, Dag Nasty, Death Is Not Glamorous
Le soleil nous gratifie ces temps de la magnificiente et lumineuse chaleur de ses rayons, l’hiver commence à se faire vieux et fatigué, la neige fond peu à peu, le doute n’est plus permi : fini le temps du true-satanist-raw-black-metal-against-humanity à écouter sur un fond de bourrasques de vents mordantes, en regardant le paysage enneigé et sombre où reluisent mille et une glaces éternelles nous apparaissant à la fenêtre, mais place au true old school hardcore-punk, the way it should be !!
Cette fois, la positivité positive nous vient d’Italie, avec Ouzo et leur second album « Less Bibles, mor doubts », un titre qui flatte bien mes envies provocatrices en ces vils et rudes temps où le hardcore chrétien est considéré comme une respectable et inhérente partie de la scène, alors qu’aucune religion n’a sa place en notre beau et pur monde du hardcore-punk ! Bref, je m’emporte, je m’égare, et je n’ai toujours pas parlé du contenu de ce fameux disc dont il est ici question : old school hardcore-punk disais-je donc, the way it should be rajoutais-je également, ce qui bien évidemment est synonyme de vitesse, efficacité et exécution directe et simple. En effet, ça joue vite, sans pour autant entrer dans une furie incontrôlée, les morceaux sont envoyés sans fioritures, mais là où Ouzo sait bien se démarquer, c’est de par ces parties punk’n’roll bien « catchy » comme on dit dans la presse spécialisée, afin de nous rappeler que punk et hardcore ont la même origine et cohabitent plus que bien sous la même enseigne, le tout avec forte douche mélodique pas désagréable mais un poil trop présente à mon goût, certains passages nous rapprochent trop de fieffres et vils boys-band du punk rock, dont le nom ne mérite guère de figurer ici et que je tairai par conséquent. Mais encore une fois, pour changer, je chipote. La voix est entre chantée et gueulée, et me rappelle quelque peu celle du chanteur de Death Is Not Glamorous, je ne saurais dire pourquoi, mais au fond on s’en fout parce que ça colle parfaitement à l’ensemble, l’accent anglais est tip-top (il n’y donc que les groupes français chantant en anglais qui ont un accent merdique ?), le son est plus que bon, preuve supplémentaire s’il en faut que le DIY (do it yourself) EST sans conteste le meilleur moyen de faire vivre la musique sincère, avec une qualité quasi irréprochable.
Oui car Ouzo s’applique à corps et âme à promouvoir cette éthique DIY, la sincérité du groupe ne peut être remise en question, on trouve dans le livret des contacts de distros et labels DIY, les paroles sont sans compromis même si des fois je n’ai vraiment pas compris où ils voulaient en venir (notemment la chanson « This seed I give to you », qui, selon le groupe lui-même, parle de « sperm, death, blood and time flow »…), le tout vient des tripes du groupe, car comme ils l’expliquent eux-mêmes dans le livret, plus ils se sentent mal vis-à-vis du monde nous entourant, plus ils composent et s’expriment, un biais rééllement positif, exorciser ses vieux démons et ses haines les plus tenaces par la musique et la puissance que celle-ci dégage, transformer sa rancœur en énergie créative, un idéal d’expression qu’une bien plus grande partie de la jeunesse actuelle devrait suivre au lieu de s’avachir dans les diktats de modes nous amenant à former une armée de clones dociles. Et pour fini, ce que j’ai finalement préféré dans cet album, c’est bien la petite phrase après les remerciements, ô combien provocatrice, tenez-vous bien mesdames et messieurs : « Never trust a hardcore kid that has not listened to punk ! ». Que dire de plus ?
Ah, j’oubliais, avant que Lucien ne se précipite à mettre un commentaire, oui cet album est dispo dans la partie shop de skartnak alors achetez-le c’est pas cher et c’est sincère.
Kronik : Lionel
Label : Shattered Thought Records
Site Web : www.ouzo.it
Myspace : www.myspace.com/ouzoband
Site du label : www.st-records.com
Kronik ajoutée le : 30/01/2009
Kronik cliquée : 4165 fois
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