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-super photos et commentaires, ça donne envie !
-Sympa le live reports. J'ai trouvé la fin du set de Cattle Decapitation plus carré...
-Mea Culpa alors très cher collègue. :( J'aurais du mieux vérifier effectivement.
-Ce n'était pas au Sedel le concert Beach Slang.
-Cool report même pour un non-metalleux !
-Haaaaaaa mais Anders Iwers! Putain c'est le mec de Ceremonial Oath et Tiamat! J'adore...
-YOU GET YOUR BALLS TO THE WAAAALLS!
-Merci pour le report! C'était du costaud d'organiser ces 2 gigs! Effectivement, ils...
-You're welcome, Chris! See you at Maryland Deathfest!
Dimanche de pâques. A l'heure où certains se lancent dans la dégustation de lapin en chocolat, le rocker helvétique a rendez-vous à Bulle pour une affiche à ne pas louper. Tout en haut de celle-ci, Red Fang, l'un des groupes estampillés stoner le plus en vue du moment.
Je crois bien que c'est seulement ma deuxième venue à l'Ebull. Il faut dire que je ne suis pas vraiment du coin. Reste que c'est une belle salle. On y voit bien d'un peu partout, la dimension est bonne, l'acoustique aussi. Et puis les souvenirs laissés par le passage de Supersuckers en 2009 au même endroit sont encore bien présents. Seul défaut, quand il y a du monde l'accès au bar est un enfer.
Bref, on débarque sur place peu avant l'ouverture de portes. Quand l'heure est venue pour le trio genevois Wardhill de monter sur scène, la salle est déjà bien garnie. J'ai vu Wardhill beaucoup de fois et j'ai suivi l'évolution du groupe depuis ses débuts. Du reste, dire que ce sont des potes relèverait de l'euphémisme. Le concert de ce soir restera leur meilleure prestation à ce jour en ce qui me concerne. Habitué à les voir évoluer sur une plus petite scène, je suis carrément épaté par la puissance du set. Le son est énorme, les riffs prennent une toute autre dimension, la hargne hardcore pareil. "Watch my Pichet" me fout la chaire de poule, preuve irréfutable que le concert est bon (non?). Je ne suis pas le seul à apprécier. Un coup d'œil à gauche et à droite : pour une entrée en matière, le public est plutôt réceptif. Merci les gars, et chapeau bas!
La pause est courte. Avant Red Fang, c'est au tour de Black Tusk d'attaquer la scène. Cette fois la salle est pleine à craquer. Un groupe que je ne connais que de nom. Un tour au merch me permet de constater que le combo à du pedigree. Originaire de Savannah, Georgia tout comme Kylesa et Baroness, Black Tusk a déjà pondu quatre albums dont les derniers chez Relapse. Avec Baroness dans les parages, logique que Black Tusk se retrouve avec des artworks signés John Dyer Baizley (Baroness, Kylesa, Torche, Kvelertak) qui symbolisent bien cette nouvelle scène sludge/metal/stoner sudiste.
Tout ça s'annonce donc plutôt bien, mais je vais vite déchanter. Le trio débarque sur scène, pas avare en tattoos, poils et tignasses. Il envoie la sauce quasiment sans se relever. Black Tusk évolue dan un style beaucoup plus métal que les autres groupes de la soirée. Swamp-metal ils appellent ça, et ça leur va bien, puisque ça ressemblerait beaucoup à Kylesa si Kylesa n'avait qu'une corde à son arc. Une corde bien épaisse. Mais là où l'atout de Kylesa c'est justement d'être capable de surprendre et de se renouveler, chez Black Tusk on a oublié la finesse. Tout en force, sans idées ...et rapidement fatigant. La voix du chanteur-guitariste ne casse pas des briques. Criée et aigue. Pour un peu elle ressemblerait à celle de Laura Pleasents (de Kylesa, décidemment), qui a déjà montré ses limites en live. Le batteur-chanteur par contre est lui assez impressionnant, dommage qu'il ne monopolise pas plus de parties vocales. Bref, le set avance et je ne ressens pas grand chose d'autre que de l'ennui. J'abandonne aux trois-quarts. Je partais pourtant avec de bonnes intentions, et vu les artworks, j'aurais bien ramené quelques nouveaux disques à la maison.
Le set de Red Fang est une toute autre histoire. Le groupe est beaucoup moins looké que Black Tusk. Mi-plouc, mi-geek, avec une attitude détendue au possible qui le rend d'autant plus charismatique. Un peu sorti de l'ambiance par Black Tusk je trouve l'allumage un peu lent, avec une setlist pas super bien pensée au début. Les titres les plus bruts d'abord, ceux où le guitariste Brian Giles domine le chant. Les choses prennent une toute autre tournure à partir de "Wires", l'un des points forts du dernier album, Murder the Mountains. A partir de là , le show sera proprement monstrueux. Le son se clarifie, le bassiste Aaron Beam prend plus de place au micro avec sa voix Joshhommesque et le quatuor envoie ses meilleurs morceaux ("Prehistoric Dog", "Humans Remain Human Remains", "Hank is Dead" et j'en passe) avec un groove dantesque. La fosse montre son contentement avec pas mal de générosité et de sueur. On en redemande. Un grand moment distillé par un groupe qui n'a décidément rien d'un feu de paille. Un lapin en chocolat décapité et un généreux rappel de trois titres clôtureront cette grosse prestation du groupe de Portland. Décidément, cette salle me comble: on n'est qu'à Pâques, mais on tient là déjà un des concerts de l'année. Aucun doute la dessus.
Live Report : Matti
Ajouté le : 19.04.12
Live Report cliqué : 11704 fois
Black Tusk, Spirit Caravan, Kylesa, Gojira, Cult of Luna
Date : 01.07.14
Lieu : Les Docks - Lausanne
Oui c'était énorme! Mais Black Tusk j'ai trouvé sympa, tu le dis, bien plus lourd que les deux autres
ça ne m'a pas dérangé plus que ça l'accès au bar... ;)
cool report
Merci à toi mec!
:)
luke
pas vraiment d'accord pour black tusk. Justement, leur lourdeur était impressionnante. C'était pas très fin, mais une présence scénique énorme, une puissance sonore très forte.
J'ai à l'inverse eu de la peine à entrer dans le set de Red Fang, que j'ai trouvé très gentillet au début, sans vraiment de groove. Mais le concert est effectivement monté en intensité au fil de temps, et m'a convaincu.
Posté le : 22.04.2012 à 19:35