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-super photos et commentaires, ça donne envie !
-Sympa le live reports. J'ai trouvé la fin du set de Cattle Decapitation plus carré...
-Mea Culpa alors très cher collègue. :( J'aurais du mieux vérifier effectivement.
-Ce n'était pas au Sedel le concert Beach Slang.
-Cool report même pour un non-metalleux !
-Haaaaaaa mais Anders Iwers! Putain c'est le mec de Ceremonial Oath et Tiamat! J'adore...
-YOU GET YOUR BALLS TO THE WAAAALLS!
-Merci pour le report! C'était du costaud d'organiser ces 2 gigs! Effectivement, ils...
-You're welcome, Chris! See you at Maryland Deathfest!
L’Inferno Festival, édition suisse bienvenue ! LE festival que les amateurs de metal extrême attendaient depuis plus d’un an démarre enfin. Pour rappel, les années précédentes, il avait lieu courant mars. Pourquoi ce changement de date ? Bonne question ! Peu importe, au programme ce soir : Black Tusk, Spirit Caravan, Kylesa, Gojira et Cult of Luna. Que du beau monde !
J’avoue, de Black Tusk, je n’ai vu que les t-shirts dans la zone merch, devant l’entrée... En effet, les concerts du Base bar n’ont finalement pas eu lieu (il devait y avoir Black Tusk, Kehlvin et Cortez). SCANDALE ! soit-dit en passant. De ce fait, le festival a ouvert ses portes 1 heure plus tôt que prévu, pour que justement Black Tusk puisse y officier. D’une part, c’est très nul d’avoir fait ça, en sachant que la plupart des gens travaillaient encore lors de l’ouverture des portes du festival. D’autre part, c’est encore plus nul d’avoir tout simplement évincé TOUS les groupes suisses à cause d’un défaut d’autorisation annoncé 5 jours avant le début des festivités (car des alternatives de dernières minute, il y en avait)...
Pour remplir les vides laissés par les groupes absents, on peut se rabattre sur les diverses expositions de l’Inferno. Il y avait une petite exposition de feu H. R. Giger. Pour l’hommage, on repassera. Néanmoins, cela restait une sympathique entrée en matière pour tous ceux qui n’ont pas eu l’occasion de mettre les pieds à Gruyères. L’exposition de Graphic Noise (dont le patron n’est autre que Michael Berberian, boss de Season of Mist) était plus intéressante, car c’était l’occasion de découvrir des artistes inconnus. Il y avait de belles œuvres, dont celles de l’architecte polonais Zbyszek Bielak (également présent sur le festival et notamment auteur des derniers artworks de Watain et Mayhem). Tout cela dans le skatepark de Sévelin, s’il vous plaît.
Ma soirée commence donc avec Spirit Caravan, groupe américain de stoner un peu psychédélique sur les bords. Sur scène, 3 gaillards chevelus, barbus et grisonnants ; le trio est mené par Scott Weinrich, dit 'Wino', également connu comme leader des groupes The Obsessed et surtout Saint Vitus. Le frontman a également officié en solo après son show avec Spirit Caravan au théâtre de Sévelin le même soir (performance à laquelle je n’ai point participé, pour cause de queue trop longue). Il faut savoir que le trio revient sur scène après 12 ans d’absence. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les papys font de la résistance. Le groupe nous a offert un show au top, sans bavures, enchaînant les riffs stoner et psych les uns après les autres. Et même par moments, c’était un peu comme si Jimi Hendrix faisait du metal. Bonnard.
Setlist : Powertime, Undone Mind, Dove-Tongued Aggressor, Fang, Healing Tongue, Cosmic Artifact, Retroman, Dreamwheel, Jug Fulla Sun, Inside Looking Out.
Puis vient le tour de Kylesa qui commence avec 10 minutes de retard. Cela sera vite oublié, de par le show que le groupe a donné et de par le lightshow mis en place. Celui-ci était juste incroyable, très psychédélique, coloré et animé. Le tout projeté sur une toile blanche avec le logo du groupe et sur le groupe lui-même. D’ailleurs, le groupe affiche un line-up un peu différent, en plus du trio de base formé par Laura Pleasants et Philip Cope à la guitare et au chant, ainsi que de Carl McGinley à la batterie, le groupe s’est doté d’un deuxième batteur et d’un bassiste permanent. L’un de ces 2 musiciens ne servait à rien, je te laisse deviner lequel. Ce show est dans la continuité de la sortie d’Ultraviolet, paru il y a déjà un an. Il s’avère que le concert manquait un peu de patate et de testicules. Cela ne m’a pas empêché de secouer la tête presque du début à la fin ; ces musiciens savent écrire des riffs efficaces.
Setlist : Intro, Tired Climb, Forsaken, To Forget, Don’t Look Back, Quicksand, Unspoken, Long Gone, We’re Taking This, Hollow Severer, Unknown Awareness, Scapegoat, Runnig Red, Nature’s Predatord, Said and Done.
Malgré tout le chenit qu’avait Kylesa sur scène, les choses se sont vites enchainées car Gojira a réussi à commencer son concert avec plus de 5 minutes d’avance. Pas de lightshow de ouf, juste une bannière « Gojira ». La promo de l’Enfant Sauvage semble donc terminée. Cela faisait un an et demi que l’on n’avait pas vu le quatuor de Bayonne sur sol lausannois. Par contre, rien de nouveau sous les tropiques. La setlist était à peu près la même que la fois précédente... Au moins, les Français sont toujours au point et balancent du lourd. Le son était au top, bien au-dessus de 100 db, comme d’habitude. Joe Duplantier nous a fait le plaisir de blablater un peu en français. Il semblerait que ce dernier ait bien compris que le public était acquis et qu’il méritait une certaine considération. Par contre, pas de solo de batterie pour le coup. Et on regrette peut-être l’absence de vieux titres issus de Terra Incognita ou de The Link (à une exception près). Mais cela ne semble pas avoir posé de problème à qui que ce soit. Gojira était définitivement le groupe le plus attendu de la soirée.
Setlist : Explosia, The Heaviest Matter in the World, Backbone, Love, L’Enfant Sauvage, Toxic Garbage Island, The Art of Dying, ?, Flying Whales, The Axe, Oroborus, Vacuity. (désolée pour le blanc)
L’attente pour Cult of Luna a été longue après le passage du rouleau compresseur qu’est Gojira. Mais il faut savoir prendre son mal en patience. Sauf qu’au prix de la bière (5.- la demi-pinte), ça rend les choses compliquées et ça fait surtout mal au slip. Bref, cela en a valu la peine. Les Suédois nous ont livré un set de haute qualité et quantité. Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas vu un show qui m’avait autant pris les tripes. Contrairement à Kylesa, le système à deux batteurs fonctionne du tonnerre chez les Scandinaves. La voix de Johannes Persson est encore plus puissante et prenante que celle du précédent chanteur. Le groupe assure autant dans les parties atmosphériques que dans le gros hard. C’était incroyable de voir que chaque personne du public vivait le concert à sa manière, dans sa propre bulle au milieu de tout le monde. L’audience était comme hypnotisée. On regrette cependant deux choses : la première est le simple manque de communication entre le groupe et son public ; cela a toujours été ainsi et apparemment, cela ne changera point. La deuxième est le manque de vieilles chansons ; le combo d’ Umeå n’a joué aucune chanson de leurs 3 premiers albums (Cult of Luna, The Beyond, Salvation). Une fois de plus, le public ne semble s’en être plaint, au contraire. Ce dernier a quand même eu droit à une prestation de haut niveau.
Setlist : The One, I : The Weapon, Vicarious Redemption, Ghost Trail, Finland, Dark City-Dead Man, In Awe Of.
Live Report : N.
Ajouté le : 07.07.14
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DEFTONES, CULT OF LUNA, ORANGE GOBLING, EYEHATEGOD, Elizabeth, Neosis, Kess'khtak, Nevborn
Date : 16.08.13
Lieu : Patinoire - Le Locle
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