Hellfest 2013

Summer Break (Down) Festival VI

Le : 26.06.2017 à 09:18

-super photos et commentaires, ça donne envie !

Tyrants Of Death Tour

Le : 23.03.2016 à 23:09

-Sympa le live reports. J'ai trouvé la fin du set de Cattle Decapitation plus carré...

The Front Bottoms

Le : 22.02.2016 à 20:22

-Mea Culpa alors très cher collègue. :( J'aurais du mieux vérifier effectivement.

The Front Bottoms

Le : 22.02.2016 à 11:00

-Ce n'était pas au Sedel le concert Beach Slang.

Death To All

Le : 18.08.2015 à 15:25

-Cool report même pour un non-metalleux !

Sylak Open Air 2015

Le : 14.08.2015 à 11:28

-Haaaaaaa mais Anders Iwers! Putain c'est le mec de Ceremonial Oath et Tiamat! J'adore...

Metaldays 2015

Amenra

Le : 09.07.2015 à 10:50

-Merci pour le report! C'était du costaud d'organiser ces 2 gigs! Effectivement, ils...

Neurotic Deathfest 2015

Le : 15.05.2015 à 13:49

-You're welcome, Chris! See you at Maryland Deathfest!

Total : 448 commentaires

Metal Storm 4

Moonspell, Wolfheart, Black Sun Aeon, Blood Stained Ground

01.10.16 / Schüür - Lucerne

Skartnak.com Quatrième de son nom, le Metal Storm est une sorte de mini-festival/grosse soirée de metal ayant lieu annuellement à Lucerne. Cette fois-ci, le line-up se trouve être le meilleur et ayant le plus d'exclusivités.

Pour ma part, la soirée commence en arrivant durant le second groupe, Bloodstained Ground. Ce groupe suisse œuvre ans le black metal un peu sympho, un peu folk, mais sans avoir une identité propre ou une cohérence dans son ensemble. Des blastbeats rappelant Inquisition, un violon qui rappelle Ne Obliviscaris ou encore Abigail Williams mais qui n'est malheureusement pas accordé ou alors très mal joué. Cela dérange, surtout pendant les chansons, car l'instrument nous donne l'impression d'être plus une intrusion qu'autre chose. Il aurait largement suffi de garder les pistes de violon pendant l'interlude. Pour le surplus, quelques bonnes parties rappelant la Scandinavie des années 90, mais ces parties intéressantes sont très brèves et rapidement éclipsées par la médiocrité de l'ensemble.

Place à un grand honneur pour l'organisation, qui se voit présenter Black Sun Aeon en exclusivité mondiale. En effet, le groupe de doom mélodique finlandais joue son unique concert au MONDE dans cette salle lucernoise qu'est le Schüür. Nous sommes donc très privilégiés de pouvoir assister à cette fabuleuse performance. Tuomas Saukkonen, l'architecte derrière l'édifice musical qu'est Black Sun Aeon, qui s'est chargé de la composition et de tous les instruments sur tous les albums du groupe, se place ici au Schüür derrière la batterie et se contente de chanter quelques lignes des deux-trois premiers titres, laissant le reste au bassiste et le chant clair au guitariste. Ce guitariste s'avère être un excellent chanteur, maîtrisant parfaitement toutes les mélodies d'une clarté irréprochable et en faisant des transitions sans effort particulier supplémentaire vers les meilleurs growls de death que j'ai pu entendre de ma vie. Le fait que le son soit excellent durant l'ensemble de la soirée a fortement contribué à la qualité générale des concerts de ce soir. Black Sun Aeon joue son album "Routa" en entier, et pourrait être le plus facilement comparé à un mélange entre du Katatonia et du vieux Novembers Doom. Pensez lourdeur, mélancolie et mélodie réunies dans une formule qui marche.

En un quart d'heure de changement de scène, Saukkonen passe de l'arrière de la scène vers le devant, prenant désormais la place de chanteur/guitariste pour l'autre concert exclusif de ce soir, à savoir Wolfheart. Œuvrant plutôt dans le death mélodique, on assiste à une accélération considérable du rythme, même si les mélodies ne changent guère ou presque. On est bel et bien dans du mélodique finlandais bien ficelé. Wolfheart se prouve plus efficace en live que sur album, même si les deux albums de la formation sont déjà très aboutis, tout cela avec la patte musicale très soigneuse de Tuomas Saukkonen, qui est encore une fois aux commandes de ce groupe, s'occupant en principe de tous les instruments et des voix. Ici, il s'est trouvé des musiciens de session très compétents, que ce soit le batteur qui sont tenir le tempo soutenu ou le guitariste lead qui fait un sans-faute sur tous les solos les plus complexes tout en bougeant son corps et sa tête dans tous les sens, dégageant une des meilleures énergies de la soirée.

En parlant d'énergie, très peu de groupes pourront égaler celle émise par la tête d'affiche de ce soir, qui n'est personne d'autre que les Portugais de Moonspell. Entamant la cinquième partie de leur tournée promouvant leur dernier album "Extinct", sorti il y a déjà deux ans. Les Lusitaniens ne semblent pas se fatiguer de ce disque et de cette tournée, puisque le set n'a que très peu changé par rapport à leur dernier passage aux Docks de Lausanne il y a déjà quelques années. Toujours focalisé autour de leur dernier album, ils ont cependant rajouté davantage de titres de leur classique "Irreligious" pour commémorer les vingt ans depuis la sortie de ce qui est considéré comme étant une des meilleures sorties du groupe. On trouve donc des perles rares comme "Ruin And Misery" à côté des inévitables "Opium" et "Mephisto" du même disque, ou encore "Vampiria", probablement le morceau le plus "ivol Satan 666" de toute l'histoire du genre musical. On finit sur les hymnes fédérateurs que sont "Ataegina" et "Alma Mater" du chef-d'œuvre de 1995 "Wolfheart" et, comme à chaque fois, on tire les rideaux sur "Full Moon Madness" qui reste encore le morceau emblématique du groupe. Encore une fois, comme toujours, Fernando Ribeiro se hisse au Panthéon des chanteurs ayant la meilleure présence sur scène, égalant ainsi, dans un tout autre registre, Bruce Dickinson, Ronnie James Dio et consorts. Le reste du groupe est rôdé comme jamais, et nous comprenons ainsi plus facilement quand on se fait autant plaisir à jouer toujours les mêmes chansons, pourquoi ils ne veulent pas arrêter de tourner. Moonspell ne sait pas s'arrêter, et c'est tant mieux pour les fans inconditionnels des gothiques méditerranéens.