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-super photos et commentaires, ça donne envie !
-Sympa le live reports. J'ai trouvé la fin du set de Cattle Decapitation plus carré...
-Mea Culpa alors très cher collègue. :( J'aurais du mieux vérifier effectivement.
-Ce n'était pas au Sedel le concert Beach Slang.
-Cool report même pour un non-metalleux !
-Haaaaaaa mais Anders Iwers! Putain c'est le mec de Ceremonial Oath et Tiamat! J'adore...
-YOU GET YOUR BALLS TO THE WAAAALLS!
-Merci pour le report! C'était du costaud d'organiser ces 2 gigs! Effectivement, ils...
-You're welcome, Chris! See you at Maryland Deathfest!
Après avoir passé plus de 3 heures dans les trains, c’est avec grand plaisir que je suis allé manger un bon plat de pâtes avec un pote, avant de me diriger finalement vers la Treibhaus, cette petite salle de concerts bien sympathiques située derrière la gare de Lucerne.
En cette fin du mois de septembre, que pouvait-il arriver de mieux qu’un show hardcore de plus rassemblant quatre formations grimpantes de la scène européenne ? Pas grand-chose, croyez-moi ! Pourtant, l’événement n’a pas semblé avoir interpellé beaucoup de gens, puisque c’est devant un maigre public que les groupes ont dû se produire. Et oui, ce manque d’affluence nous rappelle que le hardcore reste une affaire d’initiés, tout compte fait…
Ce sont les Néerlandais de NEW MORALITY qui se sont chargés d’ouvrir les hostilités. La nouvelle recrue de Reflections Records s’est battue pour tuer le statisme et la froideur du public, en vain. Pour ma part, je dois avouer que je n’ai été que peu emballé par la prestation du groupe. Les chansons sont en règle générale très solides, mais les accélérations font malheureusement défaut chez New Morality. Point fort du set, une belle reprise de Crown of Thornz. Ces derniers semblent avoir passablement influencé New Morality, ça se sent dans le groove et dans le caractère offensif des morceaux du combo hollandais. Au final, je suis tout de même satisfait d’avoir vu un groupe de qualité en toute première partie, car il faut l’avouer, et ceci bien que New Morality ne soit pas totalement ma tasse de thé, les cinq gaillards composant ce même groupe sont à l’aise sur une scène et avec des instruments entre les mains ou au fond de la gorge (si l’on considère les cordes vocales comme un instrument à part entière). Donc verdict final : bien, sans être transcendant !
Puis, c’est au tour des Anglais de DEAL WITH IT d’assaillir la scène. Et là , le spectacle commence ! Je m’explique : Deal With It est énervé…très énervé ! Le chanteur n’a pas arrêté de s’éclater des bouteilles d’eau sur la tête tout au long du show ! Ok, ce n’était pas du verre…mais pourquoi ensuite balancer le restant des bouteilles à travers la salle comme des fusées ? ! ? Le bonhomme est dérangé, il n’y a aucun doute là -dessus ! Quant à la musique, là on était totalement dans le hardcore vénère à la sauce new-yorkaise ! Du très bon, surtout lorsque le groupe a pris l’initiative plutôt bienvenue de reprendre « Bright Side » de Killing Time. Je connaissais déjà un peu Deal With It, je dois dire que je n’ai pas été déçu. Par contre, je ne sais pas trop que penser de l’attitude un tantinet je-m’en-foutiste et agressive de certains membres du groupe…Dans un sens, ça collait vraiment à la décharge sonore dégagée par la dizaine de morceaux des Anglais, mais d’un autre côté, j’ai jamais eu autant les boules de me prendre une bouteille en pet en pleine poire ! Bref, impossible de rester indifférent, quoiqu’il en soit…
STORM& STRESS a ensuite eu la dure tâche de poursuivre les festivités, après toute cette sauvagerie ! Apparemment, les Allemands étaient encore en pleine forme ce jour-là . Normal, puisqu’il s’agissait du coup d’envoi de leur tournée ! Très vite, le hardcore des quatre jeunes musiciens, mélodique à souhait mais loin d’être en manque d’énergie et de rage, a conquis la majeure partie des personnes présentes pour l’occasion. D’un point de vue plus personnel, je trouve que leur set a été un poil brouillon en règle générale. De plus, je n’ai pas été franchement épaté par les nouveaux morceaux. Cela dit, Storm&Stress reste un super groupe ! À part ça, j’ai remarqué que les crachats ont fusé durant tout le concert, surtout en provenance de la bouche du chanteur. Est-ce une nouvelle façon de marquer son territoire ou une nouvelle mode germanique ? La question ne trouvera pas de réponse, à mon plus grand regret…
Et enfin, histoire de finir en beauté, SEED OF PAIN s’est emparé des planches. Les Lucernois, évoluant à domicile, ont sorti le grand jeu. Une fumée épaisse a très vite envahi les lieux, donnant au moment une teinte particulière. Alors oui, les mauvaises langues diront que tout était très calculé et chorégraphié, il n’empêche que Seed Of Pain a réussi à se construire un joli set que ne renierait pas un inconditionnel de Neurosis ou un fan de Burn. Le chanteur Matthias a quant à lui beaucoup progressé au niveau de la présence scénique et évidemment de la performance vocale. Dommage que le son laissait un peu à désirer…Les Lucernois s’éloignent de plus en plus du hardcore pur et dur, et c’est tant mieux je dirais, car ils excellent dans l’exercice qui consiste à s’aventurer dans des contrées plus sombres et atmosphériques. Ma parole, je me réjouis déjà du prochain concert !
C’est ainsi que s’est terminée la soirée, sur une note très positive donc ! Si vous n’êtes pas totalement fauchés, n’hésitez pas à acheter le cd de Seed Of Pain, il contient apparemment l’ensemble des enregistrements du groupe à ce jour ! Support the scene !
Live Report : Bastien
Ajouté le : 07.10.08
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