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Skartnak Version

No Use For A Name

Le : 20.09.2020 à 14:59

-Celui qui pondu l'article est un con. L'album n'est pas si dégueulasse qu'il ne le p...

Matchup, The

Le : 14.02.2020 à 00:19

-Thanks pour la critique. C'est moi qui a fait la photo du cover et du back de l'album.

Within Walls

Le : 21.08.2019 à 12:14

-ça ressemble à terror ce truc ou je me trompe

Café Flesh

Le : 20.08.2019 à 22:01

-led zepplin n' importe quoi et pourquoi pas acdc tant qu' on y'est

On Broken Wings

Le : 12.08.2019 à 16:58

-je trouve que depuis qu; ils sont avec stay sick records eh bien je pense qu...

Nathen Maxwell & The Original Bunny Gang

Le : 09.05.2019 à 10:37

-hey, very nice site.thansk for sharing site Dedicatedhosting4u provides reliable an...

Jesse Lebourdais

Future Faces

Facing The Enemy

Le : 31.03.2017 à 05:57

-bon album super groupe pour moi c' est bien

KK Null

Le : 27.11.2016 à 15:19

-yo ! KK Null sera en concert à Paris aux Instant Chavirés le mardi 6 décembre e...

Darkrise

Le : 06.10.2016 à 06:20

-je veux dire à tous le gens qui sont sur ce site darkrise c' est nul pas assez de so...

Marionette, The

Le : 27.05.2016 à 19:40

-parfait pour moi et pour vous quelle votre groupe de death mélodique préféré d...

Total : 2325 commentaires

Pushking

The World As We Love It

Pays : Russie

Date de sortie : 2011

Note du kronikeur :

Au dessus de la moyenne

Note des lecteurs :

Total : 2 notes

Style : Hard-rock

Pour les Fans de : Rainbow, Alice Cooper, Nazareth, Guns n’ Roses, Journey

Note cet album :

Skartnak.com Je ne connaissais pour ainsi dire rien de Pushking, mais difficile d'ignorer encore longtemps ce combo russe aux vues du projet hyper ambitieux qu'il nous balance à la tronche. Il y a tellement d'invités de marque sur The World As We Love It que le groupe lui même passe au second plan. Les mauvaises langues diront que ça ressemble à une réunion de has been. Et comme chacun sait, les mauvaises langues ne disent pas que des conneries…

Résumons le projet, Pushking a invité une vingtaine de grands noms de l'histoire du hard-rock pour réenregistrer 18 morceaux phares de sa discographie, manifestement nettement plus connue en Russie que dans nos contrées. On y trouve des monstres de la six-cordes qui s'en donnent à cœur joie : Steve Vai, Stevie Salas, Joe Bonamassa, Nino Bettencourt, Keri Kelli, Steve Lukather. Du coup, le rayon soli est bien achalandé, c'est le moins que l'on puisse dire. Et puis on y trouve aussi des chanteurs qui ont marqués pas mal de décennies de rock : Alice Cooper, Paul Stanley (Kiss), Billy Gibbons (ZZ Top), John Lawton (Uriah Heep), Glenn Hughes, Eric Martin (Mr. Big), Udo Dirkschneider (Accept, UDO), Dan McCafferty (Nazareth), Joe Lynn Turner (Rainbow), Jorn Lande. On a vu pire comme carnet d'adresse, même si la plupart de ces trublions bénéficient déjà des avantages de la carte vermeille.

Sachant que les membres permanents du groupe de Saint Petersbourg, n'ont pas non plus besoin qu'on leur apprenne leur boulot (15 ans de hard, une pelletée d'albums, de tournées, de collaborations), le casting global met évidemment tout le monde d'accord sur le papier. Pour ce qui est du résultat effectif par contre, il faut avouer que ça part dans tous les sens. Voir en sucette, par moment. Pas étonnant. Un peu comme le dernier projet de Slash (on en parlait ici), l'exercice n'est pas garant d'une grande cohérence interne. Allez hop, rapide tour d'horizon d'un pavé de 80 minutes impliquant une bonne quarantaine de protagonistes.

Le disque démarre au quart de tour avec l'ambitieux "Nightrider" featuring Billy Gibbons. Le meilleur morceau à l'heure de faire les comptes d'ailleurs. Dommage qu'il tombe si tôt. L'un des plus pêchus aussi, ce qui n'est pas négligeable sur une galette gavée de ballades. On retrouve d'ailleurs le barbu en mode sérénade pour « It’ll be Ok ». Un bon titre qui aurait pu se retrouver sur un Use Your Illusion des Guns. Alice Cooper et son actuel guitariste Keri Kelli prennent le relais sur le bon « Troubled Love », qui doit autant au clavier subtilement utilisé et au solo de gratte qu’à la voix d'Alice.

Plus loin, « Cut the Wire » (avec Paul Stanley) se laisse bien écouter, « God Made Us Free » (Graham Bonnet) est assez tubesque, alors que « Nature’s Child » est une bouffée d'air frais après a long passage a vide. Udo Dirkschneider apporte toute la hargne manquante à la mièvrerie dans laquelle se complet trop souvent Pushking. Un morceau rapide pour sortir d'une série de slows pas toujours passionnants, ça fait du bien. Beaucoup de bien. Alors que l'album bénéficie d'une bonne entrée en matière, son ventre mou s'avère simplement interminable. La dernière partie du disque, elle, alterne le chaud et le froid.

Au delà de l'effet de surprise de voir tous ces poids lourds du hard rock prêter main forte à Pushking, il y a donc à boire et à manger sur The World As We Love It, mais la surdose de ballades et morceaux typés AOR est quand même foutrement indigeste. Quelques slows hard-rock langoureux par-ci par-là? Pas de problème, on aime ça. On note d'ailleurs que le chanteur de Nazareth n'est pas le moins habile à cet exercice (« I Love You », « My Simple Song »). Mais ce n'est pas une raison pour en mettre une grosse dizaine (!) sur une galette qui contient dix-huit titres.

En substance, The World As We Love It est clairement un disque fun, totalement dans l'esprit de ce genre de projets bourrés d'invités. Quelques très bons morceaux, énormément de déchets quand même, des featuring de marques qui devraient faire saliver quiconque suit encore cette scène de vieux briscards du hard-rock et beaucoup de leçon à tirer pour les gratteux du dimanche. Et puis ça fera peut être aussi plonger certains dans la discographie de tel ou tel groupe, voir dans la carrière solo de l'un ou l’autre de ces guitar heros. Verdict : récréatif et éducatif, oui. Indispensable, certainement pas.

Kronik : Matti

Plus d'infos :

Label : Ear Music

Site Web : www.pushking.eu

Myspace : www.myspace.com/pushkingofficial

Site du label : www.ear-music.net

Kronik ajoutée le : 05/04/2011

Kronik cliquée : 3717 fois

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