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-Celui qui pondu l'article est un con. L'album n'est pas si dégueulasse qu'il ne le p...
-Thanks pour la critique. C'est moi qui a fait la photo du cover et du back de l'album.
-ça ressemble à terror ce truc ou je me trompe
-led zepplin n' importe quoi et pourquoi pas acdc tant qu' on y'est
-je trouve que depuis qu; ils sont avec stay sick records eh bien je pense qu...
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-album super pour ma part rien à dire
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RorcalVilágvégePays : Suisse Date de sortie : 2013 |
Style : Doom/Black Metal
Pour les Fans de : Sunbather, Ash Borer
La récente vague d’hybridation entre le black metal et ses proches cousins a permis à bien des artistes de redéfinir le genre et d’en repousser les limites, n’en déplaise aux puristes défendant bec et ongle le ‘True Black Metal’. Dialoguant avec le doom, le post-rock, voire parfois même le rock sudiste (Glorior Belli pour simple exemple), ces nouvelles figures de l’extrême apportent avec elles de nouveaux horizons et autant de bonnes découvertes que de mauvaises surprises.
C’est dans cette mouvance là que s’inscrit le black metal-doomesque (ou le doom-black metaleux) de Rorcal. Au malaise glacial du premier est ajoutée la lourdeur étouffante du second, la longueur des titres oscille entre 3 et 10 minutes ; l’homogénéisation des deux styles est réussie. A tel point que les étiquettes en deviennent dérisoires et tout juste bonnes à démêler ce que Rorcal fait à sa manière : du hard malsain, dérangeant, noir.
Après nous avoir offert un morceau marathonien de plus d’une heure avec ‘Heliogabalus’ en 2010, les Genevois rempilent ici avec ‘Világvége ’, un album concept sur la fin du monde. Thème quelque peu usé jusqu’à la racine certes, mais en telle osmose avec la musique de Rorcal qu’il en est justifié.
‘Pas de répit’ pourrait en être le mot d’ordre. Après une longue intro, ‘Világvége ’ répand son immondice, sa viscosité à travers 8 titres opaques, angoissants, nous poussant à la limite de la suffocation, allant constamment chercher plus loin dans la noirceur omniprésente.
Dans leur entreprise de ne laisser aucun répit à l’auditeur, d’empiler les effets d’agression et d’offensive, Rorcal y laisse cependant quelques plumes. Après avoir, avec une certaine difficulté il est vrai, encaissé la charge qu’offrent les premiers titres, on retrouve quelque peu la liberté de reprendre nos esprits et même de se faire la pleine réflexion que, bien que sensiblement plus court que son prédécesseur, cet album tend à perdre haleine. Faute non pas à un relâchement ou à une suffisance de la part du groupe mais tout simplement à un manque de matière, d’idées, d’émotions surtout, qui empêcheraient la musique de tourner en rond.
On se libère de l’étreinte et on observe avec plus de distance la fin d’un opus qui aura perdu de son intérêt malgré toute attente. Un départ foudroyant s’épuisant au fil des titres. Reste cette faculté impressionnante avec laquelle Rorcal maitrise ces influences pour en tirer le meilleur. Une qualité et une violence rarement égalées qui valent à elles seules l’écoute de ‘Világvége ’.
Kronik : Arnaud
Label : Cal Of Ror/
Site Web : www.rorcal.com
Bandcamp : rorcal.bandcamp.com
Kronik ajoutée le : 19/11/2013
Kronik cliquée : 3574 fois
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