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ShabdaPharmakon/PharmakosPays : Italie Date de sortie : 7 septembre 2015 |
Style : drone doom spirituel
Pour les Fans de : Om, Bong, Sunn o)))
Deux concepts pour un disque. Déjà le nom du groupe italien, dont c’est le troisième album, renvoie au mot sanskrit désignant le son, avec une signification particulière dans la philosophie du Samkhya. Donc un élément obscur pour nous occidentaux incultes. Quant à l’album, selon mon dictionnaire de grec, pharmakon est la drogue médicinale, le médicament ou alors le poison, et pharmakos le scélérat. Deux mots proches phonétiquement, chacun pour un morceau de cet album, composé par trois musiciens, dont deux retirés en ermites dans la campagne piémontaise.
Le premier titre est lancé par un drone ambient oriental mettant en avant des mélodies de sitar. La batterie est très peu présente au début, laissant la place aux ambiances calmes et méditatives avant de passer à une partie plus lourde (après 14 minutes de sitar envoûtante), de manière un peu trop abrupte d’ailleurs. Une guitare saturée entre alors et la batterie se fait plus présente. Tout en restant prenant, on est emmené vers un étouffement grandissant, les mêmes notes répétées, soutenues par un drone angoissant. Ce morceau a-t-il vocation à nous soigner ou nous empoisonner ? Il s’agirait plutôt d’un médicament se changeant en poison, comme l’héroïne prescrite au début du 20e siècle pour soigner la dépendance à la morphine et à l’opium.
La deuxième pièce, elle aussi de 20 minutes, démarre dans une ambiance immédiatement plus noire, bourdonnante et murmurante. La persistance dans cette veine nous oppresse, comme dans un sombre temple voué aux entités démoniaques avec le côté spirituel toujours présent comme dans le morceau précédent. Le bourdonnement se fait de plus intense dans une lente progression étouffante avant d’atteindre les coups de massue de guitares accompagnés d’un chant spirituel et d’une seconde voix claire. Pharmakos est bien plus intense et prenant que Pharmakon, mieux construit et d’une montée constante ne se terminant qu’avec la fin du morceau.
Avec Pharmakon/Pharmakos, Shabda nous emmène dans son univers à la fois sombre et spirituel, très dense, avec une identité marquée, faisant de ce disque probablement un des meilleurs de la rentrée dans la galaxie drone/doom.
Kronik : luke
Label : Argonauta Records
Facebook : www.facebook.com/shabdaofficial et http://shabdahq.bandcamp.com
Site du label : www. argonautarecords.com
Kronik ajoutée le : 24/08/2015
Kronik cliquée : 2407 fois
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