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-super photos et commentaires, ça donne envie !
-Sympa le live reports. J'ai trouvé la fin du set de Cattle Decapitation plus carré...
-Mea Culpa alors très cher collègue. :( J'aurais du mieux vérifier effectivement.
-Ce n'était pas au Sedel le concert Beach Slang.
-Cool report même pour un non-metalleux !
-Haaaaaaa mais Anders Iwers! Putain c'est le mec de Ceremonial Oath et Tiamat! J'adore...
-YOU GET YOUR BALLS TO THE WAAAALLS!
-Merci pour le report! C'était du costaud d'organiser ces 2 gigs! Effectivement, ils...
-You're welcome, Chris! See you at Maryland Deathfest!
Fraîchement débarqué du bus de la tournée pour mon interview avec le chanteur/bassiste de Misery Index (bientôt publiée sur Skartnak), le devant de la scène me semble être un endroit approprié pour recevoir dignement le mur sonore des Canadiens de The Last Felony. La scène québécoise est avant tout connue pour les sommités de technicité metallisée que sont Neuraxis, Cryptopsy, Quo Vadis, Martyr et j'en passe. Sur une base tout aussi talentueuse mais ajouté du suffixe -core, cette scène a aussi accouché des bientôt regrettés Despised Icon et des massifs Beneath The Massacre. C'est plutôt vers ces derniers que The Last Felony s'oriente, tout en ne dérogeant pas à la tradition québecoise, tabarnak! Leur death metal moderne, dense et sans répit laisse donc transparaître une technique solide, mais celle-ci n'est pas au service de branlettes de manche stériles. Le groupe tape plus volontiers dans une ambiance assez froide et écrasante, avec quelques tremolos incisifs lorgnant vers le black metal. Récemment signé sur Lifeforce Records pour la sortie de leur deuxième album Too Many Humans, le groupe a bien compris que c'est le moment ou jamais de conquérir son public et fait donc preuve d'une très bonne motivation sur scène. Nice.
Le niveau technique monte encore d'un cran avec Arsis. Du death technique et mélodique avec des petits relents de heavy metal façon King Diamond (dont le chanteur arbore d'ailleurs le t-shirt), un style qui se prête assez bien a des bonnes poses "je balance mes solos le doigt dans le nez en jetant ma crinière en arrière de temps en temps", "je fais péter du tapping sans regarder mon manche et en chantant", "je sweep plus vite que mon ombre" et compagnie. N'ayant qu'un album du groupe, je ne reconnais que We Are The Nightmare, et je suis un peu déçu de constater que si le remplaçant à la batterie de l'hallucinant Darren Cesca (Incinerate, Goratory, Vile et beaucoup d'autres groupes plus brutaux que ta grand-mère) s'en sort avec les honneurs, il n'a pas la finesse et la rigueur d'exécution de son prédécesseur. Bien sûr avec un kit garanti 100% sans trig, la batterie manque clairement de définition par rapport à l'album, et malheureusement le tout sonne un poil brouillon sur quelques enchaînements, mais je chipote sûrement. Le groupe fait un énorme travail de composition sur les riffs, leur enchevêtrements, leur lignes mélodiques, c'est pas de la daube. Notons encore un James Malone (chanteur/guitariste) étonnamment chill, qui dédicace même une chanson pour son grand-père décédé la semaine passée.
Changement de style avec Grave, une des têtes de proue du death metal made in Sweden à côté de Unleashed, Dismember et Entombed. La dernière fois que je les avais vus, coincés entre les incroyables Ulcerate et le bulldozer Nile, leur set m'avait semblé un peu fade et monolithique. Cette fois, après une petite intro « mise en ambiance lugubre », et grâce à un lightshow au poil (le constat s'applique à tous les groupes), leur pure old-school death metal me charme par sa simplicité et par sa vibe à l'ancienne. Avec des titres qui ont parfois presque vingt ans d'âge, le groupe n'a pas perdu de sa capacité à faire virevolter les tignasses des chevelus avec une musique qui groove bien et qui dégage un petit quelque chose de savoureux, de bien senti. Un son de guitare rugueux, une basse ronronnante, quelques accélérations efficaces... Du bon. Ils finissent même leur set avec « Soulless » (content) et là je me revois en train d'apprendre à growler sur cette chanson. J'ai vraiment apprécié ce show et je me dis qu'il est temps que je dépoussière mes vieux albums.
Setlist Grave
1.You'll Never See...
2.Turning Black
3.Christi(ns)anity
4.Conquerer
5.For Your God
6.Rise
7.Dismembered Mind
8.... And Here I Die
9.Into The Grave
10.Soulless
Puis place à Misery Index ! Surprise, ce n'est plus Jason Netherton le frontman du groupe. Relégué sur le côté de la scène, il laisse maintenant à Mark Kloeppel (chant/guitare) la tâche d'occuper le centre de la scène et de faire les petits speechs inter-titres. Deuxième nouveauté : Sparky Voyles, qui accompagnait Jason depuis de longues années (déjà dans Dying Fetus), a été remplacé après son départ par un certain Darin Morris. Dommage, j'aimais bien Sparky, sa barbe ébouriffée et ses grands mouvements sauvages ! Par contre pas de (mauvaise) surprise du côté du show, Misery Index envoie toujours autant la pâté. Ils font la part belle à leur deux derniers albums en date, mais ont aussi le bon goût de nous gratifier de Retaliate, la chanson-titre de leur premier album, qui contient un passage que j'adore, particulièrement vibrant. You Lose (du dernier album) m'a également fait son petit effet, avec son démarrage qui s'apparente à une f***ing déflagration sonore, surtout en live, le pied. Un set bien équilibré, dont les titres plus lents (tout est relatif) sont contrebalancés par des titres ultra-speed (plusieurs enchaînements délectables, je vous épargne les détails). Je regrette quand même grandement l'absence de Pulling Out The Nails et de Pandemican, deux titres ô combien efficaces en live, mais je me console avec les excellentes nouveautés que sont The Carrion Call et The Spectator en particulier. Du tout bon, même si pour une raison que j'ignore la magie a moins bien opéré que les dernières fois que je les avais vus, probablement la faute à un son quand même assez brouillon qui manquait un peu de densité et d'attaque. Vivement que je les revoie un soir de week-end dans une salle remplie de joyeux lurons enivrés, parce que Misery Index a déjà prouvé sa capacité à créer un pit d'enfer.
Setlist Misery Index
1.Embracing Extinction
2.Defector (Thinning The Herd)
3.The Carrion Call
4.The Spectator
5.Traitors
6.Ruling Class Cancelled
7.The Great Depression
8.Retaliate
9.Ghosts Of Catalonia
10.You Lose
11.Conquistadores
12.Heirs To Theivery
13.We Never Come In Peace
14.Theocracy
Live Report : Arnaud M.
Ajouté le : 17.11.10
Live Report cliqué : 16132 fois
Malevolent Creation, Grave, Belphegor, Vital Remains, Hate, Ethereal
Date : 04.12.15
Lieu : Kulturfabrik - Lyss
At The Gates, Autopsy, Obituary, Atheist, Necrophagia, Misery Index, Beneath The Massacre, Hate Eternal, etc, etc...
Date : 30.04.11
Lieu : 013 + Midi - Tilburg (Hollande)
Nile, Krisiun, Grave, Ulcerate, Corpus Mortale
Date : 24.11.09
Lieu : Les Docks - Lausanne
Mötley Crüe, Wasp, Samael, Misery Index, Heaven and Hell etc...
Date : 19.06.09
Lieu : Open-Air - Clisson
Ar-Findel
Ça doit faire bizarre ce changement de front-man.
Sinon excellent boulot, entre l'interview et le live report ta du mouiller ta chemise (et sûrement autre chose) pendant cette soirée!
Fait vraiment chier de pas avoir pu venir :S
Posté le : 26.11.2010 à 17:08