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-super photos et commentaires, ça donne envie !
-Sympa le live reports. J'ai trouvé la fin du set de Cattle Decapitation plus carré...
-Mea Culpa alors très cher collègue. :( J'aurais du mieux vérifier effectivement.
-Ce n'était pas au Sedel le concert Beach Slang.
-Cool report même pour un non-metalleux !
-Haaaaaaa mais Anders Iwers! Putain c'est le mec de Ceremonial Oath et Tiamat! J'adore...
-YOU GET YOUR BALLS TO THE WAAAALLS!
-Merci pour le report! C'était du costaud d'organiser ces 2 gigs! Effectivement, ils...
-You're welcome, Chris! See you at Maryland Deathfest!
En ce magnifique jeudi 30 juin se déroulait le Welcome Fest à la Kofmehl de Soleure. On y retrouvait à l’affiche plusieurs formations de la scène punk et alternative connues pour leurs engagements politiques. On a donc eu le plaisir de voir les Suisses d’Open Season, les Américains d'Anti-Flag ainsi que ceux de Dispatch, et les gypsy de Gogol Bordello qui viennent d’un peu partout dans le monde, majoritairement d’Europe de l’Est.
J’arrive sur place vers 18h30 car il y avait beaucoup de trafic sur la route, et malheureusement Open Season est en train de terminer son set. Le public est par contre déjà présent en nombre et s’adonne à toute sorte de danses endiablées au son du reggae/ska des Bernois. Cela est de bon augure pour la suite de la soirée et le tout semble se dérouler dans une ambiance très amicale et respectueuse.
Un rapide changement de décor et c’est le quatuor de Pittsburgh Pennsylvania, comme ils aiment à le rappeler, qui entre en scène à 19h30. Anti-Flag met tout de suite le feu dans le pit en ouvrant le show par l’excellent morceau The Presse Corpse (issu de l’opus For Blood And Empire) et en enchaînent sur Fuck Police Brutality. L’ambiance est au beau fixe et les gens sont extrêmement motivés. On voit bon nombre de fans reprendre en chœur les refrains fédérateurs de la plupart des titres du groupe: on pense notamment à This Is The End, Fabled World ou encore le très bon Brandenburg Gate issu du dernier album des Américains. Le quatuor remercie ensuite les gens présents ce soir et commence à faire des théories sur le fait qu’il est important de rester unis et d’aider les plus faibles, les réfugiés, etc. J’ai souvent entendu dire que le discours était lassant à la longue car il est un peu simpliste et qu’il n’évolue guère année après année.
Néanmoins il est important de souligner que des artistes comme ceux-là sont nécessaires. Les récents événements, notamment le Brexit par exemple, montrent que l’Europe et le monde se divisent de plus en plus. Ajoutons à cela que nous sommes en 2016 et que la première puissance mondiale pourrait élire Donald Trump. Bref, je ne souhaite pas donner des leçons de politique, et rappelons que chacun est libre de penser ce qu’il veut, mais il semble que les formations politisées aient encore un avenir ainsi qu’un message important à faire passer.
On arrive à la fin du set et le bassiste Chris #2 ainsi que le batteur Pat Thetic descendent dans le public afin d’interpréter Die For The Government qui clôturera ce set d’excellente facture. Le tout aura duré environ 50 minutes en piochant des titres un peu partout dans le répertoire assez étoffé des gaillards de Pittsburgh. Les quatre musiciens descendent ensuite dans la foule pour discuter avec les spectateurs présents. C’est plutôt cool à voir.
C’est déjà l’avant dernier groupe de la soirée qui arrive et je dois avouer que je ne connais pas du tout cette formation qui s’appelle Dispatch. Le combo oscille entre le reggae et l’indie rock teinté d’un peu de punk. On sent aussi beaucoup d’influences des musiques du monde. Je ne suis a priori pas la seule personne un peu perdue car peu de gens autour de moi semblent connaître la formation de Boston. Ceci dit cela n’empêche pas les personnes présentes de profiter et de s’amuser. Les gens rigolent et dansent beaucoup. Tout le monde a un grand sourire et l’atmosphère chaleureuse de cette soirée fait vraiment plaisir à voir. On sent tout de même une certaine impatience pour la tête d’affiche du Welcome Fest, j’ai nommé Gogol Bordello!
Le leader charismatique des gypsy punks débarque sur scène. Eugène Hutz et sa bande sont 8, mais qu’importe qu’ils soient un peu à l’étroit sur scène, ce soir ils vont mettre le feu. Si vous n’avez jamais eu l’occasion de voir Gogol Bordello en concert, il faut savoir que cela oscille entre un concert et un spectacle de cirque. Il n’est pas rare de voir des instruments voler dans le public ou des ballons géants flotter pendant les morceaux. Les zikos mettent tout le monde d’accord dès le premier titre en ouvrant sur un de leur tube, Sally. On a l’impression d’assister à un best of show car tous les classiques du groupe y passent, Immigrant Punk, Not A Crime, Dogs Were Barking. L’ambiance est encore montée d’un cran, on voit beaucoup de poings levés reprendre les hymnes du groupe. Le chanteur n’hésite pas non plus à aller de quelques théories sur l’importance de ce genre de soirée et le respect d’autrui. Le groupe continue à enchaîner les hits et termine sur le très fameux Wanderlust King. On aura encore le droit à un petit rappel avec Baro Faro. 1h15 de show environ et un public satisfait et conquis, voilà ce que l’on peut dire de la performance d’un groupe toujours aussi déjanté et qui vaut vraiment la peine d’être vu car on assiste à un moment unique à chaque fois.
Setlist Anti-Flag
1) Presse Corpse
2) Fuck Police Brutality
3) Fabled World
4) Turncoat
5) All Of The Poison, All Of The Rage
6) Mind The GATT
7) One Trillion Dollar$
8) This Is The End
9) Cities Burn
10) Should I Stay Or Should I go
11) Brandenburg Gate
12) Die For The Government
Live Report : Ludo-core
Ajouté le : 12.07.16
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