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-super photos et commentaires, ça donne envie !
-Sympa le live reports. J'ai trouvé la fin du set de Cattle Decapitation plus carré...
-Mea Culpa alors très cher collègue. :( J'aurais du mieux vérifier effectivement.
-Ce n'était pas au Sedel le concert Beach Slang.
-Cool report même pour un non-metalleux !
-Haaaaaaa mais Anders Iwers! Putain c'est le mec de Ceremonial Oath et Tiamat! J'adore...
-YOU GET YOUR BALLS TO THE WAAAALLS!
-Merci pour le report! C'était du costaud d'organiser ces 2 gigs! Effectivement, ils...
-You're welcome, Chris! See you at Maryland Deathfest!
Pour terminer notre semaine Abraham qui avait commencé par une chronique du dernier album Look! Here Comes The Dark ainsi qu'une interview , il fallait bien vernir cet album de la semaine, et quoi de mieux qu'un bon concert à la maison, c'était chose due depuis des années. De ce fait, la salle était remplie de vieux potes, de connaissances aux groupes, quelques figures de la scène lausannoise de tout ce qui fait bien du bruit, et même des parents qui savent à peine faire les 'cornes'. Et bien sûr, des grands fans, mais peu qui connaissent le disque, puisqu'il ne sortait officiellement que le lendemain de la soirée, même si quelques clips étaient publiés au préalable. Il ne s'agit ici point d'une description des chansons jouées (pour cela, je vous renvoie à la chronique du disque), mais plutôt des impressions générales du rendu en live.
On commence tout d'abord par Oregon Trail. Choix logique en somme, puisqu'il s'agissait d'un combo neuchâtelois jouant d'un hardcore moderne groovy mais quelque peu chaotique, donc une musique quasiment aussi inclassable que leurs compères de soirée, à part mettre une étiquette "post-" que personne ne saurait définir clairement, un peu comme "néolibéral" ou "umami". Les Neuchâtelois profitent de l'occasion pour présenter leur nouvel album "h/aven", truffé de sonorités et attitude hardcore, faisant même chanter un invité de Promethee si je ne m'abuse.
Une fois les 8000 guitares, micros, claviers Moog et autres installés, Abraham monte sur scène comme s'ils n'étaient jamais vraiment partis. Conviction, sérieux, intensité, passion, force et honneur sont au rendez-vous. La seule différence résidait en une sérieuse amélioration de tous les musiciens à tous les niveaux. C'est la consécration, après tant d'années de travail, de présenter un album qui les représente pleinement dans toute leur noirceur, émotivité et bizarrerie. Le groupe ne jouera que des titres du dernier magnum opus, mais ne jouera pas l'intégralité des titres, simplement parce qu'il y en a trop, pour ne citer que cette raison. Une sélection a été faite et l'ordre est aussi un peu mélangé mais garde encore une certaine cohérence par rapport au concept initial, allant majoritairement du début jusqu'à la fin. Ainsi, nous commençons avec 'I Ride The Last Sunrise', qui s'ensuit par 'Wonderful World', et nous passerons également par des titres comme 'Silent At Last', le futur hymne 'God Mycelium', 'Vulvaire' ou encore le somptueux et mystique 'Wind' pour représenter la quatrième partie. A cela s'ajoute notamment un 'Urnacht' terrifiant, où Dave monte sur sa batterie, debout sur les toms, en prenant le micro et en nous hurlant dessus en allemand, parce que la chanson en elle-même n'était déjà pas assez malsaine... Il convient ici de s'arrêter sur ce monsieur. Même si le groupe est le fruit d'un effort collectif, le concept et les paroles sont de l'oeuvre de ce cher Schlagmeister. Ici, il jongle parfaitement avec la dualité entre chanteur et batteur et marie parfaitement les deux rôles, à l'image d'un Christian Vander (Magma) voire même un Russ Givens aka Proscriptor McGovern (Absu). Maintenant que j'y pense, je retrouve bien un peu des deux groupes dans les sonorités d'Abraham, en tout cas en live...
Le public se situe dans un dilemme d'amour/haine. Certains n'étaient pas prêts pour la nouveauté et l'émanation forte en émotions que véhiculait cette représentation de leur dernier disque, et d'autres ont embrassé toutes les parties du concert avec le plus grand amour. En se basant uniquement sur cette première impression sur scène depuis la sortie de "Look! Here Comes The Dark", les réactions sont moins unanimement laudatives, mais ma prédiction est que cette polarité au niveau de la réception se dissipera au fil du temps. Une entreprise gigantesque qu'est ce concert qui se termine sur un déjà futur classique 'Rise, Goddess', et le respect n'est qu'amplement mérité.
Live Report : Sanders
Ajouté le : 16.05.18
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