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-C'est mon prof Nicolas mollin enfin c'êtais c'ets le meilleur prof de cm2 !
-hahaha "le groupe au nom imprononçable, là"... :D
-Hey … - Pis dans les interviews Cortez, tu les demandes de mettre leur influences p...
-Jona, un jour ca serait cool de mentionner Antoine Tinguely dans l'explication de ton...
-vraiment une interview de merde :-D
-Super groupe et très bon interview ! :)
-ça faisait longtemps qu'une interview d'un bon groupe punk-rock a pas été rédigé...
-Chouette interview, ces types ont l'air cools!
-Je dis bravo à Nergal car tout les albums que je possède m'ont jamais déçu , Behe...
-Oui, je te l'accorde! Et les réponses sont vraiment intéressantes :)
Un split seulement, et vous partagez déjà l’affiche en Suisse allemande avec des mastodontes de la scène hardcore romande comme Prométhée, comment avez-vous fait ?
Arnaud : J’ai toujours gardé des contacts avec des promoteurs en Suisse alémanique parce que c’est toujours cool d’aller jouer là-bas. J’ai donc écrit à Tom du Schuxenhaus, et il nous a dit qu’il avait déjà écrit notre nom quelque part sur un petit papier, alors on a regardé si c’était possible de faire une date. Il nous a dit qu’il désirait booker Prométhée, il s’agissait de rameuter du monde à Ins, où ça n’est pas le plus évident. Vu qu’on avait déjà joué avec Prométhée au Bikini Test on a pensé que c’était l’idéal pour goupiller quelque chose ensemble. C’est donc grâce à des efforts partagés entre Tom, du Schuxenhaus, Prométhée et nous.
Tu dis que tu avais des contacts avec des promoteurs en Suisse allemande, le Röstigraben musical serait un mythe ?
Franchement, je saurais pas te dire. Les dates tombent un peu aléatoirement, tout d’un coup il y en a cinq qui surviennent sans trop qu’on sache pourquoi, puis une disette durant quelques mois. Des régions marchent plus que d’autres, on a par exemple de la peine à trouver une date en Valais alors que techniquement ça reste en Romandie, puis on aura peut-être deux trois dates entre Berne, Thoune et Zurich… Donc je ne sais pas, je ne pense pas qu’il y ait de véritable séparation entre la Suisse allemande et la Suisse romande, c’est surtout une question de feeling avec les promoteurs. Ça se fait directement de personne à personne, et ça dépend de ce que l’autre recherche à tel moment. Je ne crois pas que la région en soit influe beaucoup, après il y a toujours des scènes locales.
À quel point c’est dur de trouver des dates ?
Des fois ça l’est, des fois ça ne l’est pas. On est parfois étonnés des dates sur lesquelles on tombe, d’autres fois on se dit qu’il faut prendre ce qu’on nous tend. Tout dépend de tes attentes en conséquence, et de ta motivation. Il faut parfois mettre énormément d’énergie pour pas grand-chose, et d’un coup, sans rien faire, tu vas te retrouver avec une superbe date comme celle qui se rapproche à Ins avec Prométhée. On est en tout cas jamais mécontents de trouver une date pour l’instant (rires) Je pense que ça dépend des ambitions que tu as, et pour l’instant ce qu’on recherche c’est autant de dates possibles pour aller se marrer un coup. Après c’est vrai que la réalité, c’est qu’il y a énormément de petits groupes qui cherchent à tourner, il faut se démener pour avoir une place.
Ça ne te décourage pas cet aspect ‘recherche de dates’ qui prend parfois le pas sur la musique ?
C’est une bonne question. Ça prend du temps, mais je n’irai pas jusqu’à dire que ça prend plus de place que la musique, parce que si la musique n’était pas aussi importante, on aurait même pas envie de les faire, ces dates. Ça ne me décourage pas, à côté d’Oregon Trail c’est même en phase de devenir mon métier. Faut se dire que ça fait partie du jeu, sinon t’es condamné à jouer dans ton local jusqu’à la fin de tes jours. Et quand tu décroches une belle date après t’être donné un coup de pied au cul, t’es content de l’avoir fait.
Raconte-moi la genèse de votre split avec ce groupe au nom imprononçable, là…
Alors, on avait fait un de nos premiers concerts avec Sxokondo, que tu prononceras désormais “Choconn’do”. On avait quelques potes en commun, et le feeling est ultra bien passé, on a beaucoup rigolé. Avec Oregon Trail, on avait envie de concrétiser tous les efforts accomplis jusque-là, et c’était une manière de gagner en temps, énergie et argent de se mettre avec Sxokondo pour faire un split. C’était de plus assez cohérent au niveau de nos directions musicales respectives, puisqu’on est assez complémentaires. On pensait en être au même stade également dans notre parcours de groupe. Ça s’est fait de manière assez naturelle.
Et vous l’avez joué en live de bout en bout, si je ne me trompe pas ?
Oui on l’a verni à la Case à Chocs, à Neuchâtel.
Vous prévoyez de monter de nouvelles dates à deux, pour jouer le split ?
Ça faisait partie de nos objectifs lorsqu’on a sorti le split. Dès que l’un des deux groupes contacte un promoteur, on laisse sous-entendre qu’il y a un autre groupe également disponible, ce qui facilite la tâche du promoteur tout en faisant un petit coup de pub pour l’autre formation. On ne voulait pas juste faire un split et basta, l’idée est également de se filer un coup de main mutuellement.
Vous avez sorti ce split sur vinyle, pourquoi ? C’est cher, non ?
Pour des raisons d’affinités artistiques. On ne voulait pas se prendre la tête, on avait envie d’un vinyle et on a écarté les considérations économiques. Nous sommes tous fans de ce format, c’est sans doute celui qu’on utilise le plus pour écouter de la musique chacun de son côté. D’un côté on l’a mis en téléchargement libre, pour ne pas faire les élitistes et lui donner le plus de disponibilité, et de l’autre on a mis en avant l’objet, pour ceux qui avaient envie de mettre 10 francs en échange d’un joli split.
Qu’est-ce que tu penses de la “mode” du vinyle ?
Je ne sais pas si on peut parler d'une mode. Ça n’est pas quelque chose de viral et d’incompréhensible qui va passer dans quelque temps. L’engouement autour des vinyles a une explication. Actuellement tout va tellement vite, posséder un vinyle c’est beaucoup plus concret qu’un vieux fichier mp3 qui traîne sur son ordinateur. J’ai davantage l’impression d’être connecté au groupe, lorsque j’écoute un vinyle. Tu peux parcourir ta collection et te dire “Ah tiens j’ai envie d’écouter ça.”, avec une bibliothèque iTunes qui contient deux mois et demi de musique t’as pas la même expérience. Les vinyles demandent peut-être une scène où le public est attaché à la valeur matérielle et artistique du vinyle. Et dans le hardcore, c’est quelque chose qui marche bien, les gens s’impliquent dans la scène.
Interview : Loulou
Label : Autoproduction
MySpace : www.facebook.com/oregontrailpunkband
Site Web : www.oregontrail.bandcamp.com
Site du label : Pas de site
Interview cliquée : 18461 fois
kiteklatt
hahaha "le groupe au nom imprononçable, là"... :D
Posté le : 22.09.2014 à 19:24