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Skartnak Version

No Use For A Name

Le : 20.09.2020 à 14:59

-Celui qui pondu l'article est un con. L'album n'est pas si dégueulasse qu'il ne le p...

Matchup, The

Le : 14.02.2020 à 00:19

-Thanks pour la critique. C'est moi qui a fait la photo du cover et du back de l'album.

Within Walls

Le : 21.08.2019 à 12:14

-ça ressemble à terror ce truc ou je me trompe

Café Flesh

Le : 20.08.2019 à 22:01

-led zepplin n' importe quoi et pourquoi pas acdc tant qu' on y'est

On Broken Wings

Le : 12.08.2019 à 16:58

-je trouve que depuis qu; ils sont avec stay sick records eh bien je pense qu...

Nathen Maxwell & The Original Bunny Gang

Le : 09.05.2019 à 10:37

-hey, very nice site.thansk for sharing site Dedicatedhosting4u provides reliable an...

Jesse Lebourdais

Future Faces

Facing The Enemy

Le : 31.03.2017 à 05:57

-bon album super groupe pour moi c' est bien

KK Null

Le : 27.11.2016 à 15:19

-yo ! KK Null sera en concert à Paris aux Instant Chavirés le mardi 6 décembre e...

Darkrise

Le : 06.10.2016 à 06:20

-je veux dire à tous le gens qui sont sur ce site darkrise c' est nul pas assez de so...

Marionette, The

Le : 27.05.2016 à 19:40

-parfait pour moi et pour vous quelle votre groupe de death mélodique préféré d...

Total : 2325 commentaires

Job For A Cowboy

Ruination

Pays : USA

Date de sortie : 2009

Note du kronikeur :

Incroyable

Note des lecteurs :

Total : 12 notes

Style : Death Metal

Pour les Fans de : The Red Shore, Trigger The Bloodshed, Decapitated

Note cet album :

Sortie élue album de la semaine par notre rédaction !
Historique des albums de la semaine

Skartnak.com En décembre 2005, Job For A Cowboy crée la sensation avec leur premier EP Doom. Pionner de la scène deathcore nouvelle génération, le quintet de l'Arizona condense sur son 6-titres un death metal décomplexé, frénétique et technique, mené de main de maître par un Jonny Davy (vocals) impressionnant, âgé de seulement 18 ans. Malheureusement, le groupe est encore très jeune et, s'il fait preuve d'une technicité et d'une énergie surprenantes, le songwriting un peu décousu se perd souvent en digressions. Cela n'empêchera pas un énorme buzz sur internet de se former : 'Knee Deep' et son clip Bob l'Eponge est vu par des centaines de milliers de curieux sur Youtube, les amis sur Myspace s'accumulent en nombres, le groupe part déjà en tournée sur le vieux continent, et six mois plus tard, les voilà signés sur MetalBlade Records.

Un an plus tard, JFAC crée à nouveau la surprise avec leur premier album. Complètement débarrassé des influences hardcore, Genesis est un album de death metal moderne bien plus épuré et sobre que Doom, prenant à contrepied une scène deathcore en pleine effervescence et rejetant d'un revers de main tout ce qui était déjà devenu un énorme cliché : les bree-bree, les compositions patchwork, les breakdowns, l'abondance de démonstrations techniques ostentatoires, les mèches passées au fer à lisser, etc. Malgré une trop grande linéarité dans le chant, ainsi que 2-3 titres un peu moins inspirés dans la deuxième moitié de l'album, Genesis reste un très bon crû, énergique, dynamique et finement exécuté.

Avec Ruination, JFAC continue sa voie dans un death metal moderne toujours de meilleure facture. Armé du nouveau batteur über-technique Jon Rice (recruté après l'enregistrement de Genesis) ainsi que de Al Glassman (du groupe de brutal death Goratory) comme deuxième guitariste, JFAC fait preuve plus que jamais d'une agilité d'exécution et d'une qualité de songwriting de première classe.

Si l'expérience acquise par le groupe sur leurs nombreuses tournées a indubitablement contribué à élever le niveau de jeu, le plus gros saut qualitatif en terme de technique revient toutefois au nouveau batteur Jon Rice. Armé d'un jeu rapide, inventif, varié et brutal (grâce à la présence en force de blast-beats, dont il maîtrise une palette de variantes bien plus large que son prédécesseur), il donne à JFAC une base rythmique d'une densité impressionnante sur laquelle les guitaristes démontrent toute l'étendue de leur talent et la variété de leur jeu. Entre les nombreux riffs complexes, les gros tremolos supersoniques, les riffs plus lourds, les soli et les leads mélodiques et sombres qui étaient déjà présentes sur Genesis, il n'est pas possible de s'ennuyer, et encore moins de taxer le groupe de "générique", comme c'est parfois le cas par des auditeurs bien plus tendancieux que le groupe qu'ils essaient d'attaquer. Cette variété appréciable se retrouve dans les différents tempos utilisés par le groupe, qui n'hésite pas à ralentir la cadence de temps à autre, ainsi que dans le chant de Jonny Davy, qui utilise maintenant les vocals criards presque autant que ses classiques death growls.
Et que dire de 'Ruination', le titre qui clôt l'album ? Mélancolique, désabusé, sombre, mélodique, il est un superbe point final à un album qui ne l'est pas moins.

Malgré un son de guitare un poil trop lisse et sous-mixé qui lui enlève un peu d'impact et d'attaque, ainsi qu'un 'March To Global Enslavement' de six minutes un peu pataud placé en cinquième titre, Job For A Cowboy a accouché d'un album ultra pêchu et captivant, surpassant haut la main Genesis sur tous les points (brutalité, intensité, variété) et se qualifiant sans peine comme un album de haute volée.

Kronik : Arnaud M.

Plus d'infos :

Label : Metalblade Records

Site Web : www.jfacmetal.com

Myspace : www.myspace.com/jobforacowboy

Site du label : www.metalblade.de

Kronik ajoutée le : 18/09/2009

Kronik cliquée : 5879 fois

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