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-Thanks pour la critique. C'est moi qui a fait la photo du cover et du back de l'album.
-ça ressemble à terror ce truc ou je me trompe
-led zepplin n' importe quoi et pourquoi pas acdc tant qu' on y'est
-je trouve que depuis qu; ils sont avec stay sick records eh bien je pense qu...
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-album super pour ma part rien à dire
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-parfait pour moi et pour vous quelle votre groupe de death mélodique préféré d...
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DestrageUrban BeingPays : Italie Date de sortie : 2009 |
Style : Metal/Thrash/Rock
Pour les Fans de : DevilDriver, Nevermore, God Forbid, In Flames, Sylosis
Né en 2005 dans la capitale industrielle italienne, le furieux combo milanais Destrage commence à faire ses armes à travers la scène italienne en signant une première démo en 2006. Après un bref changement de line-up, le quintet affine son style de metal urbain et enregistre donc son premier véritable album en 2007 « Urban Being » sous le label japonnais Howling Bull Marketing Corporation. Un LP très bien accueilli à l’époque par la presse spécialisée, qui a donc été réédité en juin 2009 par Coroner Records, le label qui s’occupe de la partie américaine et européenne de la distribution.
A l’écoute du cd, on comprend tout de suite pourquoi les avis étaient si positifs au Japon. Un metal direct et très rapide, au groove indescriptiblement jouissif, incorporant des éléments thrash à la Sylosis et des parties mélodiques avec chant clair et soli parfaitement exécutés, le tout avec un feeling rock’n’roll des plus sincère ! Outre l’originalité du son, ce qui nous met la claque directement c’est justement cette vitesse d’exécution qui donne le tournis, un maîtrise technique et chirurgicale des gratteux tout autant dans les riffs thrashy qui dans les grosses rythmiques saccadées. Un batteur nourrit au groove qui nous envoie des roulements de doubles subtilement carrés accompagnant un jeu impressionnant de professionnalisme. Eh oui, Destrage est très pro, et il nous le fait vite comprendre, car en plus de composer des chansons aux vitesses dignes d’un Carnal Forge ou d’un Darkest Hour au meilleur de leur forme, les mélodies accrocheuses et l’énergie rock’n’roll qui s’en dégage tout au long des 10 pistes ne peuvent que toucher un très large public. Au niveau du chant, un timbre rugueux et thrash nous rappelle très souvent Dez Fafara, rajoutant encore un côté DevilDriver aux compos déjà fortement influencées par les rythmiques du combo américain. Ne lésinant pas non plus sur la durée des compos (la plupart du temps entre 4 et 5 minutes), Destrage incorpore malheureusement peut-être un peu trop de riffs à leur compos, ce qui peut parfois perdre l’auditeur, mais heureusement l’album sonne bien homogène.
Oscillant donc entre rythmes endiablés, énergie rock, riffs incisifs et plages plus calmes rappelant parfois Nevermore ou In Flames, le groupe italien démontre par sa technique et son professionnalisme qu’il est désormais surement un des groupes les plus prometteurs de la scène metal italienne, voir même européenne. Un tour de force aux allures de bonne petite claque, qui ne plaira peut-être pas aux amateurs de hardcore beatdown, mais qui touchera un public metalcore/rock/thrash des plus étendu.
Kronik : Nils
Label : Coroner Records
Site Web : www.destrage.com
Myspace : www.myspace.com/destrage
Site du label : www.coronerrecords.net
Kronik ajoutée le : 27/02/2010
Kronik cliquée : 3438 fois
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