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-super photos et commentaires, ça donne envie !
-Sympa le live reports. J'ai trouvé la fin du set de Cattle Decapitation plus carré...
-Mea Culpa alors très cher collègue. :( J'aurais du mieux vérifier effectivement.
-Ce n'était pas au Sedel le concert Beach Slang.
-Cool report même pour un non-metalleux !
-Haaaaaaa mais Anders Iwers! Putain c'est le mec de Ceremonial Oath et Tiamat! J'adore...
-YOU GET YOUR BALLS TO THE WAAAALLS!
-Merci pour le report! C'était du costaud d'organiser ces 2 gigs! Effectivement, ils...
-You're welcome, Chris! See you at Maryland Deathfest!
J’avais 15 ans la première fois que j’ai vu Napalm Death, je me souviens et me souviendrai probablement encore fort longtemps de cette mémorable soirée, un dimanche, à Lausanne, ainsi que des cours du lendemain qui furent particulièrement pénibles ; jamais je n’avais vu un tel déferlement de fureur, d’hystérie, de puissance lors d’un concert, ce genre si violent m’apparaissait comme irrésistiblement attirant, et même si avec le recul j’ai vu des concerts tout aussi et même plus impressionnants, méchants et brutaux par la suite, la vision que j’ai eue de Napalm Death à ce moment là restera toujours une référence pour moi.
Et c’est donc avec la crainte de la déception que je me suis décidé à enfin les voir une deuxième fois, chose que je voulais alors faire depuis longtemps, la peur de faire tomber le mythe et l’idéalisation sans doute exagérée que je m’étais faite, rien de pire que de perdre l’une de ses références, on se sent tout perdu et désorienté après, comme quoi nous ne sommes que de tendres et sensibles personnages sous nos costumes d’amateurs de musique plus ou moins extrême (en même temps qui croit encore à cette illusion, si ce n’est nos mamans ?). Mais reprenons les choses dans l’ordre, avec le début des sonores hostilités prises en main par Kess’Khtak (j’espère l’avoir écrit juste, parce que j’ai jamais très bien compris l’haurtôgrâffe de leur nom), et leur death-un peu grind mais pas trop-metal-core franchement sympa, et bien que n’étant pas un fan de ce genre de mélange des écoles (contrairement à la politique, je suis pour le « chacun chez soi » et contre le mélange des genres en musique hahaha), j’apprécie leur set, c’est carré comme un bâtiment d’architecture fasciste, lourd comme les haltères de Schwarzenegger, puissant comme un taureau dominant et technique comme un problèmes algébrique d’étudiant en 5ème année à l’EPFL, pas les critères qui me touchent beaucoup en général mais ça se laisse écouter sans faim tout ça. Point positif, on ne sent vraiment plus le côté « jeune groupe qui se cherche », mais on a vraiment l’impression d’avoir affaire à un groupe bien rôdé qui sait où il en est, où il va et ce qu’il se veut, bref ça déconne pas ici. Naïce.
Bien bien, le temps que l’usine se remplisse un peu plus, qu’on tente de marchander pour un avoir un t-shirt de Napalm à 25 au lieu de 30 balles (les mauvaises langues diront que c’est mes racines crusts qui me poussent à faire comme ça mon crevard), et qu’on aille faire un petit pipi, et c’est Knut qui s’installent et commencent à mettre en place ce qui va être environ 45 minutes d’ennui mortel et de bâillements intenpestifs pour moi, avec une soupe sonoro-soporifique haute en plans pénibles entrecoupés de parties emmerdantes à souhait. C’est tout mou, complètement déstructuré, absolument rien à quoi se raccrocher sinon ses boules quiès, je n’arrive même pas à discerner un rythme défini ou semblant de riff méchant/mélodique/puissant/lourd/triste/joyeux/tendre/agressif/etc/, et bien que d’ordinaire je n’aime pas démolir complètement la prestation d’un groupe, là je ne puis prétendre n’avoir pas trouvé ça comme étant du caca de haut niveau sans mentir. Passons.
L’instant de vérité n’est plus très loin, et tel le soldat qui s’arme de son épée et de son intrépide courage pour affronter la bataille qui verra changer son destin et se décider sa vie, j’enlève mes lunettes à 900 balles, ressers ma casquette sur ma tête et refais un lacet, chacun sa façon de faire la guerre. Et là , le doute part bien vite sans demander son reste : c’est d’une puissance magistrale, la hargne est perceptible jusque dans les postillons de ce bon vieux Barney (chanteur de Napalm donc), toutes les mauvaises langues qui auraient osé prétendre qu’ils sont un groupe de vendus commerciaux méchants capitalistes ou que sais-je peuvent aller se faire foutre et leur élitisme de jugement à la con aussi, c’est du grindcore comme jamais ta maman ne t’en cuisinera, bien plus crust en live que sur les albums, avec toujours ces riffs death metal à faire pousser des cheveux aux chauves frustrés du headbanging. Ces gars n’ont jamais lâché l’affaire, ils ont su évoluer dans le bon sens tout en restant fidèles à leurs racines, et ça peu ne peuvent s’en vanter ; une énergie sans faille, enchaînant titres du très bon dernier album et tubes des premiers avec quelques passages par leur milieu de carrière, je connaissais absolument toute les chansons, et lorsqu’ils ont repris l’innénarable « Nazis punks fuck off ! » des Dead Kennedy’s toute cette violence prit un sens, du bruit à l’infini pour se faire vômir de toute la haine et la rancœur accumulée, des paroles on ne peut plus simples et directes, un extrémisme émotionnel et idéologique si puissant qu’on ne se sent réellement vivre que dans ces moments-là .
J’ai pas d’idée pour l’habituel paragraphe de la fin que je rédige dans mes lives reports, alors voilà c’était une super soirée, un putain de show de Napalm, j’ai réussi à choper le dernier train pour Lausanne et à ne pas passer la nuit dehors, tout le monde il est gentil tout est beau tout est bien qui finit bien. Amen.
Live Report : Lionel
Ajouté le : 12.10.09
Live Report cliqué : 18825 fois
Carcass, Bolt Thrower, Napalm Death, Immolation, Pestilence, etc, etc
Date : 01.05.10
Lieu : O13 - Tilburg (Hollande)
Yacöpsae, Blockheads, Ingrowing, The Arson Project, Infest, KSK
Date : 30.01.10
Lieu : Usine - Genève
Dire que tu n'aime pas Knut est une chose, mais chier pareillement sur l'un des premiers groupe Suisse à s'être fait un nom en dehors de nos frontière il y a plus de 10 ans est un peut excessif. Surtout qu'ils ont présenté un show plus que correct. Donc pour reprendre tes mots, va te faire foutre toi et ton élitisme de jugement à la con ^^ sinon oui Excellent show de Kess'Khtak et Napalm . Pitain de soirée
J'aurais tant aimé partager ces trépidants instants de führer sonore avec toi, mon chou!!! Las, mes blessures de guerre accumulées au cours d'épiques batailles à travers le monde (enfin bon, la suisse romande) ne me permettent guère de porter estocades et bottes secrètes comme à l'accoutumée. Qu'à cela ne tienne, mes contusions, taillades et autres torgnôles guériront et nous régnerons à nouveau sans partage sur la terre du milieu (enfin bon, le canton de vaud)
lionel
ah le dur métier de kronikeur (ou live reporteur)...si j'ai trouvé atrocement nul je vais pas mentir juste pour ne pas contredire la réputation du groupe, et qui plus est le fait qu'ils s'exportent n'est pas franchement un critère à mes yeux, parce que alors là rien à redire sur tokio hotel, ils se sont bien exportés, même aux USA! en même temps on parle de musique ici, donc nos avis seront forcément subjectifs et infondés.
Napalm death au pouvoir!
Posté le : 05.11.2009 à 19:56