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-super photos et commentaires, ça donne envie !
-Sympa le live reports. J'ai trouvé la fin du set de Cattle Decapitation plus carré...
-Mea Culpa alors très cher collègue. :( J'aurais du mieux vérifier effectivement.
-Ce n'était pas au Sedel le concert Beach Slang.
-Cool report même pour un non-metalleux !
-Haaaaaaa mais Anders Iwers! Putain c'est le mec de Ceremonial Oath et Tiamat! J'adore...
-YOU GET YOUR BALLS TO THE WAAAALLS!
-Merci pour le report! C'était du costaud d'organiser ces 2 gigs! Effectivement, ils...
-You're welcome, Chris! See you at Maryland Deathfest!
C’est avec une grande motivation mais un peu à l’arrach’ que nous avons décollé de Lausanne aux alentours de 18h30 pour nous diriger vers Zurich, plus précisément au Dynamo Werk 21, où avait lieu la « collision » de deux tournées prestigieuses, l’une réunissant Touché Amoré, La Dispute et Death is Not Glamorous, l’autre voyant le combo californien du moment dans le hardcore, j’ai nommé Ceremony, sillonner l’Europe en solo.
A notre arrivée, la salle était déjà presque pleine à craquer et les sympathiques Norvégiens de Death is Not Glamorous arrivaient gentiment au terme de leur set. Déception pour ma part d’accuser un certain retard, car j’adore ce groupe. D’ailleurs, les quelques morceaux que j’ai pu entendre de leur show m’ont scotché, comme d’habitude. En plus, on voit que les gars se font plaisir, notamment en présentant un jeu de scène tout en mouvement, mais aussi en essayant de communiquer et de faire participer le public. Court donc, mais amplement satisfaisant en terme qualitatif.
Un poil plus tard, ce fut autour de La Dispute d’investir les lieux. On m’avait dit beaucoup de bien de ce groupe et j’avais été passablement frustré de les louper lorsqu’ils étaient venus jouer à Genève lors de leur tournée avec Le Pré Où Je Suis Mort, l’excellente formation screamo genevoise. Pour être honnête, je n’ai pas vu grand-chose de leur concert, la chaleur ambiante me faisant suffoquer assez rapidement. En outre, je n’ai pas réussi à crocher sur la musique de La Dispute. Instrumentalement, ça reste relativement intéressant, mais le chanteur et ses lamentations incessantes me les brisent très vite quand même. Je sais, je ne suis pas tendre, mais c’est vrai qu’il y a un truc chez La Dispute qui fait que je n’arrive pas du tout à entrer dans le délire. Ca a par ailleurs fait le même effet quelques jours plus tôt au Fluff Fest…tant pis…
Les Californiens de Touché Amoré sont ensuite arrivés tout feu tout flamme sur la scène du Werk 21. Le groupe propose un mélange de style tout à fait séduisant, quelque part entre Modern Life Is War et du screamo, avec quelques parties blastées, ainsi que deux ou trois passages plus hardcore punk classique, si je peux parler en ces termes. Mélange intéressant donc. Le public a été très vite conquis par la prestation de cette jeune troupe américaine. L’attitude du groupe fut fort agréable, tout comme l’exécution globale de leur set. Le chanteur a une super voix quand il chante (le terme le plus approprié est « crier », mais bon, ne jouons pas avec les mots…), mais elle devient tout de suit moins plaisante quand il parle entre les morceaux. Autant j’aime les « frontmen » à grande gueule, autant je trouve que sa voix, stridente au plus haut point, est difficile à supporter. Là encore, je fais mon rabat-joie à la con, mais ce fait devait être mentionné. Ceci dit, ce gars a l’air d’être remarquable, j’ai déjà eu l’occasion d’entendre (aïe !) et de lire (c’est mieux !) des interviews de Touché Amoré où c’était lui qui se faisait porte-parole du groupe, et je dois dire qu’il y a à chaque fois eu des remarques et des idées intéressantes qui sont sorties de ces entretiens. Il semblerait que le groupe se soucie beaucoup du sort de la communauté homosexuelle aux Etats-Unis, entre autres. J’aime bien ce côté humaniste. Bref, Touché Amoré, nom à retenir !
Puis est venu le tour de Ceremony. Le quintette a une certaine facilité à « faire le show » comme on dit. Anthony, un des gratteux du groupe, est monté sur scène avec des habits un peu moulants, style marin, ainsi qu’avec du maquillage, rappelant du coup les extravagances de Davey Havok, le désormais célèbre frontman du groupe non moins fameux AFI. Autre curiosité visuelle, le chanteur Ross en a fait des siennes tout au long du concert. Un peu trop même. Il semblerait que ce gars aime beaucoup manger son t-shirt et son micro. D’après ce que j’ai pu entendre, certains ont aimé sa théâtralité, d’autres ont trouvé ça pathétique. En tout cas, il a le mérite d’avoir fait réagir les gens. D’un point de vue musical, je n’ai pas été complètement emballé par le set de Ceremony. A vrai dire, je trouve dommage qu’ils aient autant ralenti le tempo. Il reste encore ici et là quelques chansons très rapides dans leur setlist…mais dans l’ensemble, je trouve que Ceremony a un peu perdu de son originalité et de sa fougue. J’ai toutefois adoré le morceau « Open Head » et son final transcendant et répétitif. Le public s’en est aussi donné à c(h)œur joie. Concert donc un peu mitigé, oscillant entre l’excitant et l’ennuyeux, mais tout de même relativement bon, finalement.
C’est donc aux alentours de minuit que le glas a sonné. Comme toujours en Suisse allemande, la salle s’est vidée sans trop de peine. Et nous, nous sommes rentrés le sourire aux lèvres, même s’il faut avouer qu’il y a eu plus convaincant comme concert. Je dois quand même souligner que la salle était pleine et « sold out » dès 21h30, ce qui est carrément réjouissant, surtout pour un jeudi soir.
Live Report : Bastien
Ajouté le : 01.08.11
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