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-super photos et commentaires, ça donne envie !
-Sympa le live reports. J'ai trouvé la fin du set de Cattle Decapitation plus carré...
-Mea Culpa alors très cher collègue. :( J'aurais du mieux vérifier effectivement.
-Ce n'était pas au Sedel le concert Beach Slang.
-Cool report même pour un non-metalleux !
-Haaaaaaa mais Anders Iwers! Putain c'est le mec de Ceremonial Oath et Tiamat! J'adore...
-YOU GET YOUR BALLS TO THE WAAAALLS!
-Merci pour le report! C'était du costaud d'organiser ces 2 gigs! Effectivement, ils...
-You're welcome, Chris! See you at Maryland Deathfest!
Du 1er au 3 août 2014 avait lieu à Albi la deuxième édition de l’Xtreme Fest. Deux membre de Skartnak ont décidé d’aller y faire un tour.
Le line up est assez équilibré entre punk-rock et métal et entre groupe français et étrangers. C’est quand même sympa quand les groupes locaux (au sens large du terme) peuvent être représentés et ne pas être bouffés par les grosses têtes d’affiche américaines. Le site du fest est facile d'accès, pas de file d'attente pour entrer et pour obtenir les jetons pour se payer ses boissons. Il y avait deux scènes extérieures et la main stage à l'intérieur. Avec trois scènes et moins de 20 concerts par jour, on peut apprécier tranquillement le fest sans devoir courir dans tous les sens pour ne pas louper tel ou tel groupe. Première impression très bonne donc de cet Xtreme Fest.
Nous n’avons malheureusement pas pu être présents pour le premier jour, le report portera donc sur le samedi et le dimanche.
Premier concert de la journée : Authority Zero. Le site n’est pas encore hyper rempli. Pas énormément de monde devant la scène. Les gars sont motivés. Le chanteur Jason DeVore veut à tout prix chauffer le public. Entre chaque titre il demande si ça va bien et si on s'amuse. Ça a été un peu usant au bout d'un moment. Au milieu du set, petit hommage à Tony Sly. Ils ont joué une chanson écrite pour lui, Today We Heard the News. C’est malheureusement à ce moment là que des problèmes techniques surviennent. Plus tard, Jason nous fera également un des ces petits interludes country (Rattlin' Bog), en accélérant toujours plus le tempo. Au final, on a passé un bon moment avec Authority Zero, ce groupe est bon en live et pas besoin de connaître toutes les chansons par cœur pour apprécier le concert.
Nous avons ensuite eu l’occasion de voir Berry Txarrak pour la première fois. Très bonne surprise avec ce groupe espagnol dont les paroles sont chantées en basque. On reconnaît leur petite fan base dans le public qui brandissent leurs drapeaux. Niveau musical, on a une bonne base rock/stoner sur laquelle se rajoutent des touches punk, hardcore, voir metal.
Ce fut ensuite au tour de A Wilhelm Scream d’arriver sur scène. Brian, le bassiste, porte fièrement son t-shirt Nyoncore et il a bien raison. En tant que fan inconditionnelle, je ne pourrai que vous dire que c’était excellent. Ils ont joué un peu trop d’anciens titres à mon goût et pas assez du nouvel album. Mais leurs classiques sont de toute façon des titres qui ne manquent pas d’être efficaces en live.
À peine les guitares d’AWS débranchées, c’est Justin(e) qui enchaîne sur la plus petite des trois scènes pour un (petit) set d’une demi-heure. Le groupe nous propose pas mal de titres de son dernier album, D+ / M-, repris en chœur par une bonne partie du public. Le chanteur Alex s’offrira même le plaisir d’un petit stage dive entre deux clopes. On voit que l’ambiance commence vraiment à chauffer ce soir.
La demi-heure passe beaucoup trop vite et c’est Converge qui démarre sur la main stage. Pour les habitués, c’est du classique : bien que séparés par la barrière, le groupe se dépense comme à son habitude et transmet sans problème son énergie au public. Autant dire que ça bouge bien sur les planches et dans la fosse.
Petit rafraîchissement avant de se mettre en place pour le début du concert de Bane, un groupe avec une très belle réputation dans la scène hardcore. Ils viennent de sortir Don’t Wait Up qui a été annoncé comme leur dernier album. Et bien, pour des non initiés, c’est une très bonne surprise ! Les morceaux sont entraînants, l’ambiance est au beau fixe et état d'esprit positif du groupe est pour le moins contagieux. On citera le chanteur Aaron Bedard pour qui “Every Bane song is a love song”. Ce groupe a bien les pieds sur terre et ça fait plaisir à voir !
Changement de contexte et d’ambiance avec NoFX, toujours fidèles à eux même ! L’égalité entre musique et temps de parole est bien respecté, les classiques sont au rendez-vous, Murder The Government, Seeing Double At The Tripple Rock, Leave It Alone, Franco Un-American, Linoleum, Stickin In My Eye, quelques reprises dont Radio de Rancid, Champs Elysées et The Shortest Pier en hommage à Tony Sly, ainsi que des titres qu’on a moins souvent l’occasion d’entendre : Creeping Out Sarah et l’excellent The Separation of Church and Skate. Le concert n’aura peut-être pas conquis les indécis, mais clairement ravis les fans du groupe, c’est à dire 1 kronikeur de Skartnak sur 2!
De retour sur le site du festival après une bonne nuit de sommeil, on attaque cette journée du dimanche avec les parisiens de The Great Divide qui nous servent leur hardcore qu’on qualifiera de “moderne”. Le quintet se défend plutôt bien devant une audience encore un peu clairsemée mais attentive. On sent que le groupe se cherche encore, le jeu de scène paraît un peu approximatif, mais la mission d’entamer en fanfare cette troisième journée est remplie comme il se doit.
Suivent alors les régionaux de l’étape, les Dirty Fonzy, dont un membre occupe une place importante dans l'organisation du fest (c’est en tout cas ce qu’on a pu comprendre…). On sent que le groupe joue à la maison, ils sont contents d’être là et leurs fans leur rendent bien ! On meurt de chaud et eux surement aussi mais ça ne les empêche pas de tout donner!
C’est le moment de profiter d’un passage de la programmation un peu moins à notre goût (Benighted, The Real McKenzies) pour faire un tour du côté des stands de restauration. Pour notre plus grand malheur, l’échoppe que nous avions repéré depuis la veille annonçait la rupture de leur stock, alors qu’il était à peine plus de 17h… Autant la gestion des jetons et des bars par le festival était au top, autant les points de restaurations pourraient être améliorés pour la prochaine édition. Et tant qu’à faire, s’ils pouvaient également utiliser le système de jetons, ça serait pas plus mal.
Suite des hostilités avec la seconde tête d’affiche de chez Fat Wreck Chords : Lagwagon. Là encore, c’est un set très classique qui nous est proposé, avec une reprise d’Exit de No Use For A Name calée au milieu. Si les musiciens ont pris un petit coup de vieux (et un peu de ventre), ça ne se ressent pas au niveau de leur prestation et on a déjà hâte de découvrir leur nouvel album qui sort à la fin de l’année.
On passera rapidement devant Tagada Jones, c’est très pro et on sent que le groupe a déjà une belle carrière derrière lui. Mais il faut bien avouer que le timbre de voix assez spéciale nécessite une temps d’adaptation pour l’apprécier à sa juste valeur. Adaptation qui ne s’est finalement pas faite avant a fin du set.
Débarquent ensuite Sons Of Buddha, prêts à démarrer à peine les dernières notes de Tagada Jones s’achèvent. Là encore, comme pour Justin(e) la veille, l’enchaînement entre les morceaux est très rapide avec seulement une demi-heure de set. Mais le groupe profitera du public nombreux pour lancer ses premiers wall of death (et surtout le plus petit du monde) et circle pit de l’histoire du groupe. Un grand moment ! Tout le monde connaît les chansons par cœur et ça fait plaisir à voire.
Wall of death et circle pit toujours, on a le plaisir de retrouver les new-yorkais de Sick Of It All, fidèles au poste. Le groupe nous dévoile quelques extraits du prochain disque, The Last Act of Defiance, en plus des classiques qu’on ne se lasse pas de réentendre et de revoir.
La soirée s’achève pour nous avec les suédois de Raised Fist, qui entament leur première tournée après une pause de deux ans. Ils n’en sont qu’à leur second concert de la tournée mais ils ont l'air en forme et très bien en place : pas de manque de rythme, beaucoup d'énergie. Par contre, plus le temps passe, moins on saura dire si on assiste à un concert ou à un show de body builders… Les t-shirts tombent les uns après les autres, celui du chanteur n’étant même jamais arrivé jusqu’à la scène.
Nous sommes définitivement partis du fest en pensant y revenir l’année prochaine. Je trouve assez cool de pouvoir voir autant de groupes français lors d’un même festival, ce qui n’est pas trop le cas dans les autres, comme le Groezrock par exemple. L’ambiance y est vraiment agréable, on connait plein de monde, il fait chaud et beau. De plus, Albi est une ville très sympa à visiter. Nous vous recommandons chaudement l’Xtreme Fest!
Live Report : Sandra
Ajouté le : 10.09.14
Live Report cliqué : 22366 fois
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