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-super photos et commentaires, ça donne envie !
-Sympa le live reports. J'ai trouvé la fin du set de Cattle Decapitation plus carré...
-Mea Culpa alors très cher collègue. :( J'aurais du mieux vérifier effectivement.
-Ce n'était pas au Sedel le concert Beach Slang.
-Cool report même pour un non-metalleux !
-Haaaaaaa mais Anders Iwers! Putain c'est le mec de Ceremonial Oath et Tiamat! J'adore...
-YOU GET YOUR BALLS TO THE WAAAALLS!
-Merci pour le report! C'était du costaud d'organiser ces 2 gigs! Effectivement, ils...
-You're welcome, Chris! See you at Maryland Deathfest!
Les grandes tournées itinérantes comme le Hell on Earth ne me font plus saliver comme avant, et pour cause : les groupes qui sont à l’affiche de ces gros événements sont souvent les mêmes, la plupart des gens qui viennent habituellement aux concerts hardcore et que je revois à chaque fois avec plaisir se désintéressent totalement de ce type de dates et du coup ne se pointent pas, le prix est élevé, les horaires de passage sont stricts et ne permettent pas aux groupes de dépasser le temps limite, et j’en passe et des meilleurs. Donc, non, en effet, « l’enfer sur terre » n’est a priori pas à mon goût. Ceci dit, c’était sans compter sur la présence au programme de cette année de Bane, un groupe très spécial pour moi, ainsi que sur le fait que deux ou trois amis très chers et fraîchement revenus de voyage au bout du monde étaient dans les parages. Au final, la balance a logiquement basculé en faveur de l’événement.
Une fois arrivé sur place, après une escale à Zurich pour rendre visite à un ami et pour aller voir les Buzzcocks la veille, c’est sans plus tarder, soit à 17h pile, que le jeune groupe saint-gallois Fist of Fate a lancé la soirée. Au menu, du metalcore bien conçu, mais très vite rébarbatif. Le groupe s’en sort avec les honneurs, on sent qu’il a foulé quelques scènes précédemment, mais pour ma part, quelques morceaux ont suffi pour me faire décrocher. À la base, c’est Some Kind of Noise qui devait jouer, mais apparemment, cette autre formation metalcore suisse allemande a dû jeter l’éponge, mais j’ignore les raisons de ce retrait de dernière minute.
Après Fist of Fate, ce sont les Allemands de A Traitor Like Judas qui ont assuré le relais. J’avais vu ce groupe à un festival il y a quelques années en arrière, mais je ne sais plus trop à quoi ressemblait leur musique. Ils m’ont dès lors rafraîchi la mémoire, avec leur set de bûcheron énervé. Et oui, A Traitor Like Judas, ça pète pas mal, si je puis dire. Là aussi, c’est dans le metalcore que le groupe évolue, avec quelques influences plus mélodiques à la Poison The Well/Shai Hulud. Je dois avouer que mon jugement risque bien d’être toutefois un peu à côté de la plaque, car je n’ai vu qu’une toute petite partie du set de la troupe germanique…et je ne suis pas spécialement expert en matière de metalcore moderne…
Horaire serré oblige, on enchaîne avec les Floridiens de Casey Jones. Sachant que le groupe tape dans le hardcore old school énergique, mon intérêt pour ce qui se passe sur les planches a soudainement pris l’ascenseur ! Alors je dois dire que Casey Jones est un chouette groupe, qui effectivement correspond un peu plus à mes goûts musicaux que les formations précédentes, mais il faut tout de même avouer que l’originalité n’est pas de mise. Ce n’est pas forcément ce qu’on demande à un groupe de ce style, mais bon quand même, j’ai entendu mieux dans cette catégorie. Apparemment, le groupe splitte après cette tournée car un des membres ne serait plus straight edge. Et c’est vrai que quand on pense à Casey Jones, on pense forcément au straight edge. Pour résumer, bon groupe, bon set, mais ça tombe quand même dans le « déjà entendu des millions de fois » et le « trop prévisible ».
Puis, ce sont les Belges de Nasty qui sont montés sur scène. Et là , ça ne rigole carrément plus. Au programme, gros beatdown qui tache, avec un chanteur charismatique qui rattrape un groupe malheureusement trop statique. Il n’y a pas à dire, Nasty sait y faire dans leur style, pas étonnant qu’ils soient constamment considérés comme un des meilleurs groupes du genre. Personnellement, je trouve que le groupe a quelques bons passages, mais il n’y a rien à faire, j’ai horreur des passages trop lents. Par contre, j’ai été agréablement surpris par la performance de Matti, le frontman. Ce mec est carrément à l’aise dans son rôle et dit des choses intéressantes entre les morceaux. De plus, il a un déhanché tout à fait intéressant et un flow qui prouve qu’il est bien à sa place en tant que chanteur de groupe beatdown. Set rageur donc de la part de ces cinq Belges, ça l’a fait cette fois-ci en concert, mais je ne crois pas que je suis devenu fan pour autant. Petite note supplémentaire, le bassiste portait un t-shirt de One Last Chance ! Cool !
Ensuite, ce fut le tournant de la soirée, là où la magie a opéré : Bane ! Que dire ? Tant de choses que rien ne me vient à l’esprit, je crois que cette fois-ci, ce groupe a assuré sa place pour l’éternité dans mon cœur ! Je ne peux décidément pas être déçu par Bane ! Une fois de plus, le groupe a mis le feu à la scène, un truc de fou comme ce n’est pas permis ! Il faut dire que ces gars n’ont plus vingt ans, et pourtant ils n’ont pas arrêté de bouger comme des malades pendant leur set ! Impressionnant ! Ils ont enchaîné les tubes, jouant des morceaux de tous leurs albums (ou presque) : « Ante Up », « My Therapy », « Can We Start Again », « Count Me Out », « Swan Song » et bien d’autres ont été jouées ! Que du bonheur ! Le public a certes peiné à se mouvoir, ça n’a toutefois pas empêché le quintette de Boston de tout donner. Le frontman Aaron Bedard a fait tout le set avec des gants de chantier, sûrement un clin d’œil à Raybeez de Warzone (qui portait de temps à autre ce genre de gants en concert), lequel nous a quitté un 11 septembre. Il aurait cinquante ans aujourd’hui. D’ailleurs, Aaron n’a pas manqué de mentionner ce fait entre deux chansons. Il a également fait deux ou trois autres interventions très pertinentes à d’autres moments de trêve, mentionnant avec beaucoup de respect les autres groupes de la tournée, mais aussi l’importance de pouvoir jouer dans des salles aussi bien que la Gare de Lion, et enfin les divers avantages que procurent la vie sur la route et le fait de voyager à travers le monde entier. Bref, ce type est fidèle à lui-même et toujours aussi brillant en tant qu’orateur. Je n’ai absolument rien à dire de négatif sur cet excellent concert.
Après l’énorme claque que Bane a infligé à une bonne partie des gens présents, ce n’était carrément pas facile d’enchaîner pour Evergreen Terrace. Le groupe ne m’a pas spécialement plu, je trouve qu’ils ont quelques bonnes idées par-ci par-là , mais dans l’ensemble, ça ne m’a pas convaincu. J’ai passablement de peine avec les parties chantées en voix claire du guitariste, je trouve que ça n’apporte pas grand-chose à la musique du groupe et que c’est franchement pénible au bout d’un moment. À noter qu’Evergreen Terrace partagent deux de leurs membres avec Casey Jones. Sinon, j’ai passé une grande partie de leur set dehors, essayant de récupérer de la tornade Bane.
Et enfin, Unearth est arrivé en grandes pompes, comme à l’accoutumée. Au programme, grande banderole (comme Evergreen Terrace d’ailleurs), gros son et solos heavy. Le chanteur s’est bien déchaîné, c’est désormais lui qui fait le show, le guitariste dragueur s’étant vraisemblablement calmé. Tant mieux, parce que j’ai toujours eu beaucoup de peine avec les mimiques à la con de môssieur le gratteux « regardez comme je suis trop fort et comme je suis le dieu de la scène ». Désolé, mais rarement un musicien m’a autant gonflé que lui lors d’un concert…à part ça, je dois bien avouer qu’Unearth maîtrise son sujet sur le bout des doigts et des plectres. La haute technicité règne et leur mosh parts typiques constituent toujours et encore un point fort du groupe. Nous ne sommes toutefois pas restés jusqu’à la fin du show, mes collègues et moi-même estimant que nous avions passé assez de temps dans ce haut lieu de la culture alternative. Il ne faut pas abuser des bonnes choses tout de même…
En résumé, cette édition du Hell on Earth fut plutôt positive, c’est intéressant de voir des groupes aussi différents les uns des autres tourner ensemble.
Live Report : Bastien
Ajouté le : 18.09.11
Live Report cliqué : 18069 fois
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