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-super photos et commentaires, ça donne envie !
-Sympa le live reports. J'ai trouvé la fin du set de Cattle Decapitation plus carré...
-Mea Culpa alors très cher collègue. :( J'aurais du mieux vérifier effectivement.
-Ce n'était pas au Sedel le concert Beach Slang.
-Cool report même pour un non-metalleux !
-Haaaaaaa mais Anders Iwers! Putain c'est le mec de Ceremonial Oath et Tiamat! J'adore...
-YOU GET YOUR BALLS TO THE WAAAALLS!
-Merci pour le report! C'était du costaud d'organiser ces 2 gigs! Effectivement, ils...
-You're welcome, Chris! See you at Maryland Deathfest!
Arrivé trop tard pour The Arrs, la soirée commence avec Nasty, groupe de beatdown parmi les plus lourds de la planète. Que des riffs mid-tempo et breaks ralentis, tout ce qu’il faut pour spinkicker à volonté, et la dancefloor façon hardcore est déjà au rendez-vous, une poignée de fans s’adonnant avec passion à un spectacle de bras et jambes qui moulinent dans une salle plutôt vide, pour l’instant. Malheureusement, un set très homogène et aucun morceau de ‘Declaring War’, peut-être par le manque de temps puisque tous les groupes n’ont que 30 minutes de temps de jeu, à part les deux derniers de ce soir.
Ramallah, le side-project du guitariste de Blood For Blood, n’est plus revenu en Suisse depuis 2008 si mes souvenirs sont corrects. Mélangeant HxC pur avec du metal (du vrai metalcore, quoi !), ce groupe a un groove incroyable mais l’ensemble manque à mon avis de puissance. Peut-être est-ce la voix du chanteur, qui a beaucoup de peine à maintenir un ton agressif et qui a clairement procédé à une destruction progressive de ses cordes vocales. En effet, Rob Lind assurait beaucoup plus pour les backings que le chanteur principal. Peut-être qu’avec un meilleur chanteur, leurs compositions passeraient mieux en live.
Evergreen Terrace nous jouent un mix entre punk-rock à la Offspring/No Use For A Name, entrecoupe de breaks typiques du deathcore des années 2000. Je ne sais pas quel sens ceci peut avoir, ceci n’est pas du tout à mon goût, mais le public semble énormément apprécier et la salle est particulièrement bien rempli, probablement un des groupes qui a eu le plus grand nombre de spectateurs ce soir.
Place à un vrai groupe de hardcore sans fioritures, j’ai nommé Strife ! Ce groupe mise surtout sur la vitesse et des riffs très punk, formule classique du hardcore new-yorkais. Des guitaristes sautant dans tous les sens, un chanteur qui met son âme et ses poumons en jeu à chaque moment, ils mettent le paquet total ! On se croirait au Dynamo Open Air au milieu des années 90, c’est génial !
Terror. Là , c’est la guerre. Si vous étiez à ce concert et que vous avez essayé de compter le nombre de stagedives qui ont eu lieu pendant les 45 minutes de set, vous avez probablement perdu le compte au bout du 50ème gars qui a sauté de la scène. Quant à la musique, du NYHC comme il faut ! Vitesse et agressivité au rendez-vous ! Scott Vogel, chanteur depuis le début de leur carrière, adore le fait qu’il n’y ait pas de barrières entre la scène et le public, il se sent comme un poisson dans l’eau, façon hardcore. Terror est une des valeurs sûres du hardcore, peu importe où et quand vous les voyez, cela reste toujours un groupe incroyable à voir, leurs CD n’étant que des cartes de visite, incitant à voir de vos propres yeux un des groupes les plus énergétiques du genre.
En parlant d’énergie, Mike Muir est prêt pour refaire un demi-marathon sur scène, comem il fait chaque soir avec Suicidal Tendencies, et ce depuis 30 ans ! C’est simplement incroyable de voir qu’au-delà de 50 ans, Muir est encore comme une pile électrique politiquement chargée, il ne cesse de courir d’un côté de la scène à l’autre, tout en débitant ses paroles que tout le public semble connaitre par cœur. En effet, le concert est majoritairement composé de grands classiques, avec des tubes comme ‘You Can’t Bring Me Down’, ‘Institutionalized’, ‘Possessed By Skate’, ‘I Saw Your Mommy’, ‘War Inside My Head’ ou encore ‘Cyco Vision’. Les autres musiciens sont tout autant motivés que Cyco Miko, et jouent tous sans fautes. Bien évidemment, Eric Moore, le batteur black gigantesque, est celui qui vole la vedette juste après le chanteur, son groove et sa puissance derrière la batterie sont quasiment inégalés dans le milieu metal/hardcore. Comme à leur habitude, ST invite le plus de monde possible à venir sur scène pendant ‘Pledge Your Allegiance’, et votre serviteur se retrouve également avec quelques dizaines de fans, en train de mosher pile entre Muir et Moore, même qu’il y a des gens qui slamment sur scène ! Une fin génialissime qui caractérise tellement un concert de Suicidal Tendencies : joie, fraternité, un bordel total dans la bonne humeur !
PS: Il y a quelques jours, lorsque j'étais en vacances, j'ai appris le décès d'un fan durant le concert de Strife, son stagedive a viré au pire et il a perdu la vie plusieurs heures après le concert. Je n'ai pas vu quelqu'un se faire sortir de la salle et c'est seulement une semaine après que je l'ai appris. J'espère sincèrement que cet événement ne compromettra pas d'autres soirées hardcore en Suisse...
Live Report : Sanders
Ajouté le : 03.02.14
Live Report cliqué : 12367 fois
Suicidal Tendencies, Agnostic Front, Walls Of Jericho, Municipal Waste, Down To Nothing, Burn, Mizery
Date : 27.01.17
Lieu : Les Docks - Lausanne
Nasty, Lionheart, Cruel Hand, Desolated, Coldburn, Havenside
Date : 20.03.15
Lieu : KuFa - Lyss
Suicidal Tendencies , Terror , Strife , Evergreen Terrace , The Arrs
Date : 20.01.14
Lieu : Le Bataclan - Paris
Unearth, Evergreen Terrace, Bane, Nasty, Casey Jones, A Traitor Like Judas, Fist of Fate
Date : 11.09.11
Lieu : Gare de Lion - Wil
Terror, Marylin Manson, Vader, Pain, The Misfits, etc...
Date : 20.06.09
Lieu : Open-Air - Clisson
ludo-core
Top revue cher collègue! Effectivement c'est fort dommageable cet incident qui s'est produit mais d'un avis personnel, je ne pense pas que ça aura de grandes conséquences sur de futurs concerts.
Posté le : 03.02.2014 à 13:57