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-Celui qui pondu l'article est un con. L'album n'est pas si dégueulasse qu'il ne le p...
-Thanks pour la critique. C'est moi qui a fait la photo du cover et du back de l'album.
-ça ressemble à terror ce truc ou je me trompe
-led zepplin n' importe quoi et pourquoi pas acdc tant qu' on y'est
-je trouve que depuis qu; ils sont avec stay sick records eh bien je pense qu...
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-album super pour ma part rien à dire
-Dispo sur gpsprod.com également :)
-bon album super groupe pour moi c' est bien
-yo ! KK Null sera en concert à Paris aux Instant Chavirés le mardi 6 décembre e...
-je veux dire à tous le gens qui sont sur ce site darkrise c' est nul pas assez de so...
-parfait pour moi et pour vous quelle votre groupe de death mélodique préféré d...
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CarnifexUntil I Feel NothingPays : USA Date de sortie : 2011 |
Style : Death Metal avec touches Deathcore et Black Metal
Pour les Fans de : All Shall Perish, Job For A Cowboy, The Black Dahlia Murder
Sorti officiellement le 24 octobre 2011, « Until I Feel Nothing » est le 4ème LP du groupe Carnifex dont le troisième disque signé chez Victory Records. La pochette de cet album réalisée par Menton John Matthews III (Menton3), célèbre illustrateur de comics avec à son actif des œuvres telles que Silent Hill, nous avertit avant même d'insérer le disque dans le lecteur, que l’horreur ainsi que le désespoir vont envahir notre être à son écoute. Produit par le vocaliste d’As I Lay Dying, Tim Lambesis, cet album est le plus sombre de Carnifex, incluant l’intensité de leurs deux premiers albums « Dead In My Arms », « The Diseased And The Poisoned » et la technicité de « Hell Chose Me ».
Carnifex ont une réputation de brutalité à tenir et y parviennent parfaitement avec ce nouvel opus. Le vocaliste et membre fondateur, Scott Lewis, a déclaré qu'il voulait que ce quatrième album puisse servir de rétrospective, une façon de combiner tous les sons et les influences qu'ils ont incorporés dans leurs trois précédents disques. Au niveau des textes, le chanteur du groupe explique : « Got me thinking about where I was at in life when all those songs were written. I heard someone say a walk down memory lane is a dead end. Our new record is titled Until I Feel Nothing. Its about a whole life lived at that dead end. ». Le thème principal abordé dans ce nouvel album est la mort. Il est emprunt de rage, de désillusions, de peur et d’envies. Ce nouvel opus est un réel reflet de haine envers le monde et envers soi-même, tout en ayant le souhait d’entrainer le public dans sa chute.
Dès la première écoute, le ton est donné avec l’intro, Deathwish. Cette dernière, d’un peu plus d’une minute est marquée par le death growl de Scott Lewis nous susurrant « fuck the world ». Les textes se suivent nous plongeant dans une ambiance malsaine, une angoisse existentielle et une souffrance certaine. Foi instable, croyances marquées de doutes et envie d’en finir, tels que parfaitement représenté dans le titre We Spoke Of Lies, cet album est une vraie ode au désespoir. Cette perte d’espérance est mélangée à l’envie de voir ce monde se détruire afin de lui faire payer notre souffrance tel que dans le titre Creation Defaced, « I dream of the end of the world, as it dreams of the end of me ».
La vie après la mort, symbolisée par la croyance au relèvement des morts, est également mise en évidence à plusieurs reprises dans ce nouvel opus tel que par exemple, lors du troisième titre, A Grave To Blame. La fin de ce dernier est survolée par des riffs mélodiques typiques du Black Metal avec un joli growl nous contant : « The meek shall inherit the Earth, not if the walking dead do it first. Not if the walking dead do it first ». La mort, représentée sous toutes ses coutures, tantôt angoissante, étouffante parfois désirée, comme dans le quatrième titre, Dead But Dreaming, « Take my two hands and put them on my throat. God, give me a mirror so I can watch myself choke », nous rappelle que les esprits fragiles feraient mieux de ne pas savoir de quoi leurs chants traitent ou en tout cas, d’y être préparés.
Partager cette souffrance, cette haine, c’est l’un des messages essentiels transmis par Carnifex. Un acte symbolique à travers la parole qui permet de transvaser une partie de leurs ressentis. Les exemples sont nombreux. Prenons-en juste trois : Wretched Entropy : « Infect me with your poison, Fill my veins with hate, Tell me it’s for my own good » ; Never Forgive Me : « Fuck your hate, now feel mine » ; Dehumanize : « I’m here to bury me and I’m here to bury you. ». Bref, vous l’aurez compris, ce n’est pas demain que le groupe nous contera une jolie histoire d’amour avec des petits lapins tout blanc, des marguerites et des papillons mais entre nous… Tant mieux.
Until I Feel Nothing, titre de l’album, nous lance dans une danse macabre. Et quelle danse de la perdition ! La mélodie entrainante est dominée par une lourdeur. La souffrance est comme acceptée, on se résigne à celle-ci, à ce monde de merde et comme le dit si bien Scott Lewis : « What’s worse? This world or my only way out? ». A mon sens, l’une des pièces maitresse de cet album est le dernier titre, Curse My Name. Débutant avec une ouverture atmosphérique, il ouvre la voie sur le démoniaque Scott Lewis en plein screaming. Cette chanson apporte une variété à la brutalité par sa technicité et sa mélodie. A cela se mélange un lourd breakdown afin d’accompagner l’atmosphère de ce titre. Au niveau des paroles, douceur et cruauté fusionnent : « Hold you in my arms and let you bleed from the inside ».
Musicalement, on peut apprécier l’excellente performance vocale de Scott Lewis, qui, à mon avis, est sa meilleure jusqu’à présent. Screaming et growling, sont combinés et bien posés. On peut également noter un effort de construction sur cet album ainsi qu’une meilleure qualité de son. Mélange de riffs provenant du Death Metal, passages mélodiques empruntés au Black Metal et brisant la brutalité donnée, un son de batterie plus rapide et plus lourds nous explosant de blast beats, à mon sens, ce nouvel album est la suite logique de leur prise de maturité. Les seuls déçus seront sûrement les personnes qui s’attendaient à une toute autre direction, ceux qui n’ont jamais apprécié la musique de ces californiens ou encore, certaines mauvaises langues qui y verront l’intention d’avoir voulu imiter certains groupes. Pour les autres, les gens heureux et conquis, je vous conseille vivement d’aller les voir en live si ce n’est pas déjà fait. En effet, sur scène, Carnifex est l’un des rares groupes à ne pas décevoir son public. Pas de place pour les fausses notes, c’est carré, ça envoie...
Bref : ça chie !
Tracks recommandées : Until I Feel Nothing, Creation Defaced, Curse My Name.
Kronik : Vanessa
Label : Victory Records
Myspace : www.myspace.com/carnifexmetal
Site du label : www.victoryrecords.com
Kronik ajoutée le : 05/11/2011
Kronik cliquée : 6094 fois
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www.cede.ch |
bravo pour la kronik, tu t'es vraiment impliquée en détail pour l'écrire
quelle (psych)analyse détaillée d'album! bien vu.
@ Bastien : Merci !
@ Slave : Je peux comprendre que Carnifex n'est pas un groupe qui plaise à tout le monde. Après je pense que pour les personnes qui aiment ce style, c'est vraiment un bon album. Beaucoup de "fans" du groupe sont également déçus de ce nouvel album parce qu'ils le trouvent trop technique, ou encore trop dans un genre qui peut s'apparenter à des groupes de deathmetal mélodique, etc. Personnellement je pense que le groupe va dans une bonne direction et commence enfin à être fidèle à lui-même et à ce qu'il a toujours voulu. Le but n'est pas de plaire aux gens mais de plaire premièrement à eux.
carnifex, beurk.... il n'a rien de particulier ce groupe franchement. c de la soupe et répétitif à mourir leur musiques.
Bonne première kronik Vanessa! Même si le groupe ne m'intéresse pas trop.
Vanessa
@ Schahin et Alex : Merci! :)
Posté le : 28.11.2011 à 20:55