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Forest Pooky

De passage au Cabinet de Genève le 6 octobre dernier pour présenter son nouvel album, Forest Pooky a également pris un peu de temps pour répondre à nos questions.

Forest Pooky

rose Peux-tu nous parler un peu de ta carrière musicale? Comment a-t-elle commencée? Dans quels groupes as-tu joué?
Je n'appellerais pas ça une carrière, parce qu’il n’y a rien de planifié. Tout se fait un peu au jour le jour. J’ai commencé il y a quinze ans à jouer d’un instrument, j’ai monté assez rapidement The Pookies, un groupe qui a existé pendant presque dix ans. Pendant ce laps de temps, il y a eu également Sons of Buddah, Black Zombie Procession, Annita Babyface and the Tasty Poneys (qui n’existe plus), et Opium du Peuple, un groupe de reprises à la Me First and the Gimme Gimmes mais avec des standards français, que j’ai un peu mis de côté par manque de temps, et je crois que c’est tout. Après j’ai fait plein de remplacements pour Condkoi, un groupe de hardcore d’Albi, pour Bad Chickens, j’ai fait une dizaine de dates avec Guerilla Poubelle à la basse, dans une période de transition entre deux bassistes. Ils avaient besoin d’un coup de main. C’était super drôle!

Le premier instrument que tu as appris est donc la basse.
J’ai commencé avec la basse, mais j’ai pris la gratte assez rapidement derrière. Mais j’ai joué surtout de la basse, d’ailleurs dans les Pookies, je jouais de la basse. Je me suis mis à la guitare avec Sons of Buddha et Ed, mon frangin qui était guitariste (dans Uncommonmenfrommars), s’est mis à la batterie. Le début de Sons of Buddha, c’était ça. C’était pour changer un peu d’instrument et faire un truc qu’on ne savait pas encore faire.

Une question qui t’a sûrement été beaucoup posée. Et la famille dans tout ça? Quel rôle ont eu tes parents? Quelle a été l’influences des grands frères?
Je n’ai pas le souvenir d’avoir eu une influence parentale. Je réfléchis... Il a une basse qui traînait chez nous quand mes frangins ont commencé Uncommonmenfrommars, qui s’appelait Uncommon au début, ils ont ajouté le “menfrommars” plus tard, et en fait, je m’ennuyais... Je me suis mis à la musique par ennui. C’est moche, hein? C’est moche mais c’était plutôt sain comme occupation du coup. Mais oui j’ai commencé par la basse, donc c’est plus ou moins mes frangins, c’est à cause ou grâce à mes frangins que j’ai commencé. Quand ils s’ennuyaient, ils allaient jouer de la guitare dans leurs piaules. J’ai essayé de m’occuper comme eux.

Quelles sont aujourd’hui tes projets principaux?
C’est mon projet acoustique. J’ai sorti le premier album le 14 septembre, qui n’est pas vraiment sorti parce qu’il n’y a pas de label, pas de distro. J’ai fait ça tout seul avec un système de souscriptions qui a super bien marché. J’ai eu plein de soutien, j’ai pu presser le CD, j’ai pu presser le vinyle, payer le studio, payer un peu de promo aussi, un peu d’affiches, des flyers, des trucs comme ça. Du coup je tourne au taquet. À la fin de l’année, j’aurai fait une centaine de dates acoustiques tout seul. Oui c’est beaucoup... Enfin, on peut en faire au moins trois fois plus, mais c’est déjà pas mal. Et Sons of Buddha va repartir en janvier en tournée avec Kepi Ghoulie, le chanteur des Groovie Ghoulies. On va faire son backing band, ça va être cool! On a trente morceaux à apprendre. Ensuite on ira en studio en rentrant de cette tournée fin janvier, pour enregistrer un nouvel album et on va repartir en tournée en septembre prochain. La date de sortie du disque est prévue pour le 13 septembre 2013. C’est un vendredi!

Est-ce que ça veut dire que tu es musicien à plein temps, que tu arrives plus ou moins à en vivre?
Non. J’ai toujours eu un boulot jusqu’à janvier cette année où j’ai arrêté. Je suis... Comment on dit? Je survis grâce au système social français, je suis au chômage. Très clairement je suis au chômage.
Parce qu’il y a des gens qui sont d'intermittents du spectacle et qui ont cette façon de pouvoir vivre plus ou moins de leur musique.
Oui, alors moi je ne peux pas encore me permettre d’être intermittent parce que ça coûte cher de payer une intermittence, même tout seul. Je vais essayer de faire ça dans le courant de l’année prochaine. C’est dans les plans parce que là du coup, je survis comme je peux et puis je tourne au taquet. Je profite d’être au chômage pour faire un maximum de dates et promouvoir l’album pour essayer de me faire une intermittence.

Quelles sont les influences qui t’ont fait te tourner vers l’acoustique?
Je suis vraiment nul en influences, les blind tests, je perds tout le temps, je ne me souviens jamais du nom des groupes, je ne me souviens jamais des noms des morceaux... Je suis incapable de te dire. Le truc qui m’a influencé et qui m’a poussé à faire de l’acoustique, c’est qu’avec les groupes dans lesquels je jouais, il était très difficile d’organiser des tournées. Je voulais tourner et du coup je ne suis pas emmerdé quand je suis tout seul. C’est comme ça que j’en suis arrivé à faire de l’acoustique. Je vous laisse le soin de trouver mes influences, ce n’est pas que je veux citer personne, mais je suis nul. J’ai écrit plein de morceaux acoustiques, j’avais toujours une gratte sèche chez moi et puis pour tourner, c’est mieux.

À ton avis, d'où vient le rapport entre folk et punk-rock? Pourquoi les chanteurs de punk-rock font généralement des trucs folk plutôt qu’un autre style?
Quand on parle de chanteurs qui font du folk-punk, en général, c’est des chanteurs qui viennent du punk-rock, forcément, mais c’est aussi souvent des chanteurs de groupes ricains qui se mettent à la folk, parce qu’ils ont été gavés de folk quand ils étaient gamins. Ça fait partie de leur culture. Du coup, comme la référence c’est toujours les ricains qui tournent au taquet et qui sont adulés de part et d’autre, ils font forcément de la country, tu retrouves de la country quelque part là dedans, un peu de folk... Voilà. Je ne suis pas sûr que si tu prends un groupe de punk-rock roumain par exemple, j’en connais pas beaucoup et puis de toute façon je suis nul avec les noms de groupes, mais si tu prends un chanteur d’un groupe roumain qui se met à l’acoustique, ça n’est pas sûr qu’il fasse de la folk un peu country... Enfin c’est ce que j’ai compris dans la question, peut-être que je suis à côté!
Donc en Europe, on ferait plus ou moins la même chose que les américains?
Ouais! Parce qu’on aime bien les américains.

Entre tournées en groupe et tournées solo, que préfères-tu? Est-ce plus facile tout seul ou à plusieurs?
Ça n’est pas pareil. C’est plus rigolo de tourner en groupe. Encore que ça dépend avec quel groupe tu joues. Et tout seul c’est bien parce que c’est vraiment, vraiment détendu. Tu fais ce que tu veux, tu ne demandes à personne son avis, si tu as envie d’aller te balader, tu vas te balader, si tu veux manger un truc tel bouiboui, tu y vas, si tu veux partir une heure en retard, il n’y a personne qui t’engueule, s’il y a des mecs qui sont en retard, tu n’as pas besoin de les engueuler... Bon par contre en groupe, ça ricane plus. Les groupes dans lesquels je joue, ça ricane au taquet. Et ça c’est cool. Mais comme je fais un peu les deux en même temps, c’est bien, ça me fait un équilibre.
Et donc là tu tournes tout seul? Ou tu as quelqu’un qui t’accompagne?
Là je tourne tout seul. Il y a quelques dates où je suis accompagné mais c’est un peu exceptionnel. Sinon je suis parti pour tourner, surtout à l’avenir, tout seul. Et des fois quand t’es tout seul, t’es tout seul. Un peu trop tout seul (rires). Des fois, je m’arrête dans des aires d’autoroutes et j’essaye de parler à quelqu’un, mais ça ne marche pas...

Quand on lit tes biographies, on a l’impression que tu réussis tout ce que tu fais. As-tu déjà créé/participé à des projets qui n’ont pas marché?
C’est piège, ça... C’est une question “test modestie”! (rires) J’ai toujours joué avec des gens qui se donnaient à fond dans le projet, et surtout, j’ai toujours eu la chance de jouer avec des gens qui avaient du talent. Je pense que ça dépend surtout de l’équation que donne l’association de gens. C’est Ed qui disait ça souvent, un groupe c’est une équation : soit elle marche, soit elle ne marche pas, et je ne suis encore jamais tombé sur un groupe où l’équation ne fonctionnait pas. Après, humainement, il y a des trucs qui marchent plus ou moins bien. Avec Annita Babyface and the Tasty Poneys, on s’est arrêté parce qu’humainement à mon avis, ça coinçait un peu, mais artistiquement, je suis content de ce qu’on a fait. Mais en même temps, on n’est pas entrain de parler de groupes qui vendent des milliers de disques, on reste quand même pour un public avertis.
Des projets qui ne sont vraiment pas sortis du local de répète peut-être?
Ah, si c’est ça la question, moi je ne fais pas de groupe qui ne sort pas du local, je trouve que ça ne sert à rien. J’ai plein de projets, j’ai plein de trucs en cours. Et puis, si je m’investis dans quelque chose, c’est pour que ça aille sur scène et que ça prenne la route, sinon ça ne m’intéresse pas.



Parle nous de ton album. Tu as apparemment fait ça un peu tout seul. Comment s’est passé l’enregistrement?
C’est un vrai/faux album solo, j’ai écrit les morceaux mais il y a plein d’arrangements. J’ai invité Fred, le guitariste des Pookies, qui joue un peu de cajon. Il était d’ailleurs déjà venu pour le trois titres que j’ai sorti en 2010. Il y a Basile, le batteur des Tasty Ponneys qui est venu jouer de la batterie aussi. Du coup en studio, je n’étais pas vraiment tout seul, il y avait toujours du monde pour me filer un coup de main. Je suis hyper content de l’album, mais c’est grâce aux gens qui m’ont aidé qu’il est cool. Si je l’avais fait tout seul, il aurait été un peu... Il aurait été moins bien, c’est sûr.
C’est vrai que des fois c’est bien d’avoir des influences ou des avis extérieur sur ce que tu fais non?
Ça n’a pas marché comme ça, parce que je suis quand même une peu facho (rires). Dans le local des répète avec les Poneys, ils m’appelaient Castro ou Fidel. Non, c’est des gens que j’ai invité. Fred par exemple, il habite à Madrid, je lui ai envoyé des morceaux en version démo que j’ai fait dans ma cuisine et il est arrivé au studio, je sais qu’il a bon goût et qu’il fait les trucs bien, qu’il a de bonnes idées, donc je l’ai laissé faire ce qu’il voulait, mais il a fait du cajon par dessus le morceau déjà enregistré. Il n’a pas mis son nez dans la composition. Les morceaux, je les ai vraiment faits tout seul. Après c’est les arrangements qui font que ça embellit un peu le morceau et le rend plus agréable à écouter.

Dans un autre interview tu parles du titres de l’album qui fait référence au fait que la plus part des gens ont l’impression que l’herbe est plus verte chez le voisin. Peux-tu nous expliquer un peu le concept de l’album qui tourne autour ce thème?
Du coup on fouine, et on regarde à travers la serrure. Mais ce n’est pas vraiment un concept réfléchi. Ça s’est trouvé comme ça. Il y a des morceaux qui sont plus vieux que d’autres, des morceaux qui ont trois ou quatre ans. Les premiers albums, c’est toujours un peu des compilations. Le deuxième est toujours plus dur, parce que tu as un laps de temps plus court pour écrire tes morceaux. Ce sont des choses que je remarque et qui me font réagir, que j’ai vécues ou pas, ou que d’autres gens ont vécu et m’ont raconté. Mais c’est un point de vue que tu peux retrouver dans n’importe quelle action finalement. Tu vois un peux ce que tu veux, tu entends un peu ce que tu veux quand les gens parlent. Je suis un peu bloqué la dessus par exemple.

Parle nous un peu de ce qui s’est passé durant les derniers mois. Les meilleurs moments de la tournée pour l’instant,...
C’est une question difficile, ça... Je ne suis pas un grand observateur malgré ce que j’ai pu dire avant, je ne voulais pas laisser transparaître que j’étais un œil affûté sur tout ce qui se passe autour de moi. Non, je trouve ça cool à chaque fois en fait. J’arrive, je prends ma gratte, je suis content. Ce qui est cool c’est que, j’ai l’impression qu’il y a des gens qui ne viennent pas forcément dans les concerts de punk-rock habituels, dans le circuit dans lequel je tourne avec Sons Of Buddha ou que je pouvais faire avec Black Zombie. Et y a des gens qui sont venus habillés, il a des gens qui ont l’air d’être plus des commerciaux que des vendeurs de chaussures de skate. J’ai plus l’habitude de voir ça dans les concerts. Du coup, c’est marrant parce que l’auditoire s’agrandit un peu j’ai l’impression, et là les dernières dates, il y a de plus en plus de monde qui vient et c’est cool. C’est vraiment cool. Et mon meilleur souvenir de tournée, c’est le fait d’avoir l’impression que les gens apprécient l’album et les concerts et ça c’est vraiment très agréables, je veux dire, ça flatte l'ego! Et quand ton ego est flatté c’est super.

Tu as participé au festival parisien “This Is My Fest”, inspiré du Fest de Gainsville et du Pouzza Fest de Montréal. Tes impressions?
Ils vendaient des pass trois jours, c’est parti comme des petits pains. Et même l’année dernière c’était blindé, mais en même temps, tu fais trois jours de festival avec dix groupes par jours à 25 euros les trois jours. C’est normal que tu blindes, sinon ça serait étrange. Et ils font ça dans une salle qui n’est pas super grande. Je crois qu’elle contient 150 ou 180 personnes donc c’est vite rempli. J’y ai joué en acoustique dans l’après-midi, cette année il y avait un américain de Violet Heavens et puis y avait... Je ne sais plus, je suis nul avec les noms (rires). Mais c’était super bien, il y avait du monde, et le soir il y avait ISP, Bad Chikens, Sons of Buddha... Toute l’Ardèche est montée au This Is My Fest. On avait l’impression que c’était une programmation locale, les gens sont fous, c’est excellent! Je me suis fait défoncé par le micro, je me le suis pris dans les dents à un moment, ça fait mal, hein, ça fait très très mal. Mais voilà, les gens s’amusent. Je ne vais pas leur en vouloir. Je crois que j’ai du dire une saloperie ou deux, j’ai du insulter les gens...

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Tu pars bientôt faire quelques dates au Québec. Comment ça s’est organisé ? Où vas-tu aller et est-ce la première fois?
Le Québec, j’y suis allé trois ou quatre fois déjà. J’y suis allé avec les Flying Donuts comme leur bassiste était indisponible pour leur tournée là bas il y deux ou trois ans je crois. Bon là, il y avait du boulot. J’ai simplifié toute les parties, elles sont compliquées, y des notes de partout! Du coup on a rencontré plein de gens. C’est Damien (manager de Guerilla Poubelle) qui était avec nous sur la tournée et qui l’avait bookée. Je l’ai branché pour me faire une tournée en janvier 2012, donc on est partis cette hiver tous les deux, il y avait de la neige de partout, c’était super. Ce n’est pas moi qui conduisait et des fois je mettais des coups de frein à main quand il prenait les virages, mais on roulait pas vite. C’était excellent, ça l'énervait... Mais ça c’est hyper bien passé et du coup là, c’est un mec que j’ai rencontré il y a quelques années et qui booke des dates directement au Québec et qui m’a organisé cette tournée en octobre. Je ne sais pas si c’est très clair, ça me parait un peu confus pour moi même... Donc, j’ai fait 15 jours là bas en janvier en set acoustique, j’y ai déjà joué avant avec les Flying, j’avais accompagné Guerilla Poubelle il y a quatre ou cinq ans et c’est mortel à chaque fois. Ce coup par contre, je suis tout seul, tout seul dans l’avion, tout seul dans la voiture... Je vais atterrir à Montréal, j’ai deux dates le jour ou j'atterris, un concert à 18h et un concert à 23h dans deux lieux différents. Après je vais monter à Québec, je vais monter un peu plus haut à Chicoutimi. Je vais vadrouiller un peu dans ces eaux là, je ne fait pas trop de kilomètres parce que c’est des deals qui sont un peu difficiles et financièrement, si je vais trop loin, c’est sûr que je vais perdre de l’argent et je n’ai pas le droit. Mon porte feuille ne veut pas que je perde de l’argent. Mais j’y vais quand même, je prends le risque.

Une petite question foot : plutôt Lyon ou Saint-Etienne?
Ah merde... En foot? Ouais mais non, moi je faisais du rugby. Je ne sais pas, mais en sport comme en musique, tout ce qui se passe dans les hautes sphères, je ne suis pas très curieux. Moi, ce qui m’intéresse, c’est de pratiquer. Je me souviens, puisqu’on parle de sport, j’ai fait 7 ou 8 ans de rugby quand j’étais ado et tous les mecs connaissaient les noms des joueurs, les noms des clubs et des entraîneurs... Quand ils en parlaient, j’étais à la ramasse. C’est comme les noms des groupes, je ne les connais pas. Et moi ce qui m’intéressait, c’était de jouer et voilà, d’être sur le terrain et de courir et me prendre des marrons et voilà. C’était cool.
On dit toujours que y a une meilleures ambiance au rugby qu’au foot...
Ah bien, je ne sais pas du coup, je n’ai jamais fait de foot. Au grand damne de mon grand-père, qui était entraîneur de l’entente sablon-sérriéroise. Je vais te laisser chercher comme ça s’écrit ça (rires).

Pour ce qui est de ta guitare, tu t’en es fait fabriquer une par le luthier Rico Priet. Pourquoi lui? Pourquoi cette forme et qu’est ce qui change au niveau du son?
Alors déjà Rico Priet, c’est l’ancien chanteur d’un groupe qui s’appelle ISP, qui étaient sur Dirty Witch Records avec qui on a pas mal tourné avec les Pookies. C’est des copains de notre coin près de Valence. Et lui, il des antécédents de luthier dans ses gênes, il s’est mis à la lutherie, parce qu’il adore ça. Il adore travailler le bois. Et il m’a tanné pendant un ou deux ans, “Je te fais une guitare”... Je lui dis “Non, c’est trop cher!”. Et puis finalement on en a fait une, on s’est entendu. Elle est hyper agréable à jouer, elle est super. Elle a une gueule particulière et ça c’est cool aussi pour les concerts. Elle n’a pas de rosace, elle a une ouïe au dessus du manche, du coup je me prends tout le son dans la figure, et y une ouïe en dessous du manche qui me permet d’accéder aux aigus et qui balance un peu de son devant. Elle sonne hyper bien et puis j’ai une guitare de luthier. Elle est agréable à jouer, elle est jolie, elle est originale. Vous avez été sur le site? Vous lui avez écrit un mail? Écrivez-lui un mail, ça lui fera plaisir. C’est un mec, comme tous les petits groupes qui tournent, qui a besoin d’encouragements. Il faut lui envoyer un mail : “Mec, tes guitares, elles sont jolies, elles sonnent bien !”. Donc pour ceux qui lisent l’interview, vous allez sur le site d’Imago Guitares. Je ne connais pas le nom exact du site mais vous lui envoyez un mail si vous avez trouvé la guitare cool et vous lui dites “Mec, la guitare, elle est cool!”.

Pour nous lecteurs, as-tu des groupes ou artistes à nous conseiller?
Il y a un groupe qui est super, c’est... Mais si, en plus, j’ai vu plein de trucs cools, je n’arrive pas à m’en souvenir, c’est vraiment nul... J’ai joué avec un type, il y a deux jours, Thomas Schoeffler, qui fait du... Je ne suis pas très bon avec les styles non plus... Il fait du blues un peu pêchu. Il faut aller le voir en live, c’est vraiment hyper bien. Je lui ai pris un CD, que je n’ai pas encore écouté, mais en live c’était cool, il vient de Strasbourg. Avec qui j’ai joué encore? Il y a un groupe qui est hyper bien, qui n’a rien sorti encore, ça s’appelle Supermunk. C’est de l'électrique, c’est un nouveau groupe dans lequel je joue (rires). Par chez nous, il y a Ta Gueule, qui est vachement bien, c’est du speed rock, avec des paroles un peu crado. Mais si tu fais gaffes aux paroles, c’est quand même pas mal écrit, si tu n’en restes pas au premier degré. Chris, qui écrit les textes, a enregistré mon album, il bosse au studio Warmaudio à Lyon. C’est un mec qui est drôle, il est un peu crado dans ce qu’il dit mais c’est un mec qui s’intéresse à plein de choses et qui fait souvent des critiques avec des mots peu catholiques... Il y a le dernier Unco qui va être cool, ce n’est pas vraiment de la découverte, mais ils sortent un album ce mois ou le prochain, je ne sais plus, qui s’appelle Easy Cure. Cooper c’est cool, un groupe hollandais qui joue depuis 82. Hyper bien! J’ai fait une tournée acoustique avec le guitariste/chanteur, René van der See. Le batteur s’appelle Bertus de Blaauw, et Eddy, le bassite, van... Enfin, c’est des vrais hollandais! Cooper, c’est hyper bien, pop-punk, Kicking Records ont sorti le dernier album. J’aimerai bien parler des trucs cools que j’ai vu, mais je n’arrive pas à me souvenir des noms. Sinon, mettez des trucs que vous aimez bien...

Un dernier mot pour nos lecteurs?
Je suis contre le fait que Michael Bay veuille faire des Tortues Ninja des extraterrestres. Les Tortues Ninjas mutantes doivent rester mutantes! C’est dans le nom et c’est trop facile de tout rendre extraterrestre. Les Transformers ça passe, mais les Tortues Ninjas, non. Je suis contre. Voilà.

Interview : Sandra, Pete

Plus d'infos :

Label : Autoproduction

MySpace : www.facebook.com/pages/Forest-Pooky-page/262766197122173?fref=ts

Site Web : www.forestpooky.com

Site du label : Pas de site


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