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-C'est mon prof Nicolas mollin enfin c'êtais c'ets le meilleur prof de cm2 !
-hahaha "le groupe au nom imprononçable, là"... :D
-Hey … - Pis dans les interviews Cortez, tu les demandes de mettre leur influences p...
-Jona, un jour ca serait cool de mentionner Antoine Tinguely dans l'explication de ton...
-vraiment une interview de merde :-D
-Super groupe et très bon interview ! :)
-ça faisait longtemps qu'une interview d'un bon groupe punk-rock a pas été rédigé...
-Chouette interview, ces types ont l'air cools!
-Je dis bravo à Nergal car tout les albums que je possède m'ont jamais déçu , Behe...
-Oui, je te l'accorde! Et les réponses sont vraiment intéressantes :)
Arrivée des deux lémuriens reporters au Schüür de Lucerne, on croise Chuck (chant) et Keith (trompette) sur le chemin, partant dans l'autre sens, grosse déception, l'interview ne se fera pas avec eux...
Problème de guest-list, j'arrive à interpellé Derek (le gars du merchandising) que j'avais rencontré la veille à Winterthur, comme quoi c'est bien d'être prévoyant ! Après quelques minutes de recherche et de marchandage nous finissons par obtenir notre accréditation grâce au manager, un type vraiment super sympa que nous suivons à l'intérieur de la salle.
On ne trouve personne, il nous propose donc de rejoindre Chuck et Keith dans un bar à cigare ou ils sont aller se poser, oh yeah, retournement de situation qui donne le sourire !
Arrivée au bar, on se pose avec eux, on commande un coca et c'est partit pour l'interview :
D'ou vient votre nom ?
On avait qu'un jour pour trouver un nom et... voilà !
Il y a beaucoup de différences entre les concerts aux USA et en Europe, qu'est-ce qui vous à le plus marqué lors de votre première visite ici ?
Les jeunes sont déchaînés ici, la plus grande différence se trouve au niveau de l'age ou a le droit de boire, aux USA l'age est beaucoup plus haut (21 ans), ici les gens de 16 ou de 35 ans peuvent faire la fête ensemble c'est vraiment bien. Il y a également un niveau de sécurité bien plus haut, une distance entre le groupe et la foule qu'il n'y a pas ici
Vous avez tourné dans le monde entier, quel est l'endroit qui vous a le plus marqué ?
Chuck : un des plus beau et agréable endroit, je pense est la Suisse... J'aime beaucoup la Suisse, les montagnes, aujourd'hui on faisait un tour avec le batteur et on a vu une rivière et on a été pêché ! On a été dans trop d'endroit pour vraiment n’en citer qu’un, mais sincèrement la Suisse rentre facilement dans le top 5.
La Lémurienne et Chuck Robertson chanteur des Mad Caddies :
Est-ce que vous vous souvenez de quelque chose de spécial qui vous est arrivé pendant une tournée en Suisse ?
L'année dernière on a joué au Greenfield Festival à Interlaken en fin d'après-midi, le soleil descendait sur les montagnes encore enneigées, voir de la neige en juin c'était magnifique ! Après le concert on s'est posé dans la zone artiste, on a fumé un joint en profitant de ce paysage, c'était parfait !
Qu'est-ce que vous avez fait aujourd'hui ? (A part aller pêcher.)
Chuck : j'ai fait du vélo une bonne partie de la journée, un peu partout dans la ville, essayant de pas me faire shooter par un bus (rires).
Vous jouez énormément chaque année, vous préférez jouer dans une salle ou en festival ?
Jouer à l'extérieur est toujours sympa, surtout devant peu de monde, avec la lumière du soleil et tout ça...
Vous avez partagé la scène avec beaucoup de groupes, lesquels sont vos préférés ? Pourquoi avoir choisit Pepper, qui est bien plus axé reggae pour cette tournée ?
On s'entend très bien avec quasiment tous les groupes avec lesquels on a joué, à l'exception d'une poignée dont je ne citerais pas les noms, de toute façon ils savent qui ils sont ! (rires). On a rencontré Pepper en 2003, au Warped Tour, il n'avait que des groupes emo, screamo & maquillage et toute cette merde et on a rencontré les gars de Pepper qui faisait une musique proche de la notre, on avait un tour bus alors qu'ils étaient dans un van, donc on leur a proposé de venir dans notre bus ! On s'entend super bien on est devenu très bons amis. Ils sont super connus aux USA, c'est nous qui avons fait la première partie pour eux pendant 2 mois là-bas, ici ils sont encore inconnus donc on inverse les rôles.
Le Havana Café ou a eu lieu l'interview :
Qu'est ce que vous aimer le plus dans la vie de groupe, qu'est-ce qui continue à vous faire avancer dans cette voie ?
Ne pas avoir à travailler de 9h à 17h, voyager, rencontrer de nouvelles personnes, découvrir la nourriture de l'endroit, boire des nouveaux trucs (rires). La on vient de jouer en Afrique du Sud, juste au-dessus de l'antarctique ! Ce serait cool de tourner plus en Asie, en Amérique du Sud... Vraiment voyager c'est la meilleure chose, faire ce qu'on aime, jouer notre musique, avoir de nouveaux fans, être capable d'amener notre musique aux 4 coins du monde !
Vous avez tous des petites amies ou femmes ?
On a tous des copines mais aucun de nous n'a d'enfants, seul le batteur est marié
Comment vous combinez la vie de groupe et la vie de “famille” ?
C'est très dur, on passe beaucoup de temps sur les routes et loin de chez nous, mais elles viennent de temps en temps passer quelques jours avec nous, le show ne nous prend qu'une heure ou deux donc on peut passer le reste du temps avec elles, on fait du mieux qu'on peut... Le plus important c'est quand on rentre, il faut vraiment passer du temps à la maison, profiter de ce moment de répit et faire des choses qui n'ont rien avoir avec le groupe, aller au ciné, au resto, etc...
Le Rock'N'Roll attire les filles, est-ce que le ska-punk aussi ?
Qui à le plus de succès ?
(rires) Chuck : et bien, quand j'étais jeune, il y très longtemps, ca marchait pas mal, mais maintenant je pense que c'est Keith, il s'en sort pas trop mal (rires).
Keith : moi je donnerais la couronne à Ed (Eduardo) notre tromboniste (rires, encore !).
Vos performances scéniques sont explosives, le nouvel album est très festif, est-ce que c'est pour augmenter encore plus ce coté festif ?
Quand on a écrit l'album on a vraiment voulut se concentrer sur... plus de groove et c'est sortit comme ça, c'est vraiment à ça qu'on s'identifie en ce moment.
Vous avez tourné 2 clips vidéo, un en 99 et l'autre en 2003, y'en a-t-il un nouveau de prévu ?
Oui, il est même déjà fait il a été tourné pendant cette tournée d'ailleurs, mais il ne va pas être comme les autres (rires) (Leavin et Road Rash, qui sont bien à l'arrache), il devrait déjà être disponible sur YouTube d'ailleurs (visible ici : www.myspace.com/mad_caddies)
Quels groupes vous ont influencé et vous influencent maintenant ?
Keith : énormément de groupes... ça dépend pour chacun de nous, personnellement j'écoute beaucoup de jazz, on écoute pas forcément le même genre de musique que l'on joue, bien sûr il y a des groupes mythiques comme Sublime par exemple, mais on écoute aussi d'autres choses comme Manu Chao, etc. Chuck : on a tous grandit avec la musique de nos parents, The Beatles, Led Zep, ça nous forcément influencés d'une manière ou d'une autre...
Qu'est-ce que vous écoutez en ce moment ?
Le silence ! (rires). On écoute déjà assez de musique comme ça. Mais en général c'est très varié, chacun à ses goûts, c'est un mélange de beaucoup de choses.
Est-ce que ça vous arrive d'être reconnus dans la rue ?
Nan quasiment jamais, à part chez nous mais on ne peut pas parler d'être reconnu, la-bas se sont tous nos amis donc c'est différent... Mais ça arrive quelques fois. Chuck : une fois j'étais accoudé à un bar, dans la jungle au Costa Rica, et un mec se pointe me regarde un peu bizarrement et me dit “t'es le chanteur de Mad Caddies ?” (rires), c'était incroyable, sa copine était une grande fan, ils venaient du canada et nous ont reconnus !
L'age d'or du ska-punk est loin derrière nous maintenant, les courants musicaux ont évolués mais pas vous, est-ce qu'on peut appeler ça l'esprit Mad Caddies ?
Chuck : je pense qu'il y a vraiment beaucoup de bonne musique partout, mais c'est pas forcément notre truc, on continue juste à faire la musique qu'on aime, on fait pas vraiment attention et ce que les autres font, tant que les gens continueront d'aimer ce qu'on fait on continuera à jouer.
The Flatliners ont signés récemment sur Fat Wreck, c'est la première fois depuis bien longtemps que vous avez des compagnons qui jouent du ska sur le label, vous les connaissez ?
On a entendu qu'ils avaient signé mais on ne les connaît pas, on sait juste qu'ils sont canadiens.
Quel est votre secret ? D'ou tirez-vous toute cette énérgie ?
Boissons énérgétiques ? Café ?Bière ? On veut savoir !
Chuck : eau, vin bière, etc. L'eau seulement le matin. Ma règle : je bois de l'eau jusqu'à ce que je pisse blanc, après je peux passer à la bière ! (rires).
Dernière question posée on les remercie chaleureusement, tout s'est très bien passé et bien qu'ils devaient répondre une nouvelle fois au même type de questions ils l'ont fait avec le sourire ! Vraiment super sympas, tout autant que sur scène ! Ils nous offriront même le verre !
La suite de la soirée sera dansante et joyeuse, (les prestations de Winterthur et de Lucerne ayant été quasiment identiques, à l'exception du taux d'alcoolémie des Caddies largement supérieur à Lucerne que la veille).
Merci à Mad Caddies et Fat Wreck, ils seront de retour en août (déjà annoncés au Gampel Open Air en Valais, avec Billy Talent et autres), si vous les avez manqués vous n'avez plus d'excuses cette fois-ci !
Interview : Le_mHu
Label : Fat Wreck Chords
MySpace : www.myspace.com/mad_caddies
Site Web : www.madcaddies.com
Site du label: www.fatwreck.com
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