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-Celui qui pondu l'article est un con. L'album n'est pas si dégueulasse qu'il ne le p...
-Thanks pour la critique. C'est moi qui a fait la photo du cover et du back de l'album.
-ça ressemble à terror ce truc ou je me trompe
-led zepplin n' importe quoi et pourquoi pas acdc tant qu' on y'est
-je trouve que depuis qu; ils sont avec stay sick records eh bien je pense qu...
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-album super pour ma part rien à dire
-Dispo sur gpsprod.com également :)
-bon album super groupe pour moi c' est bien
-yo ! KK Null sera en concert à Paris aux Instant Chavirés le mardi 6 décembre e...
-je veux dire à tous le gens qui sont sur ce site darkrise c' est nul pas assez de so...
-parfait pour moi et pour vous quelle votre groupe de death mélodique préféré d...
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Slipknot10th Anniversary EditionPays : USA Date de sortie : 2009 |
Style : Metal
Pour les Fans de : Mushroomhead, Mudvayne
Le jour d'Halloween en 1996, soit il y a peine plus de treize ans, Slipknot distribuait sa "demo" auto-produite, éditée à 1000 exemplaires, intitulée Mate.Feed.Kill.Repeat. A cette époque, le groupe était encore loin de sa forme (sonore et visuelle) actuelle. La musique tout d'abord était beaucoup plus expérimentale, sombre et barrée. Même si Mate.Feed.Kill.Repeat. contient les fondations d'un certain nombre de chansons des albums suivants ((sic), Gently, Before I Forget, Only One, Tattered And Torn, Iowa), celui-ci surprend quand même par ses incursions de jazz, de funk, de synthé, de basse slappée, par ses longs passages très sombres, à l'ambiance industrielle, mais aussi par ses passages très doux, à l'instar des (superbes) débuts de Gently ou de Confessions, ou par le passage complètement irréel de disco/funk de Do Nothing - Bitchslap, qui enchaîne sur une guitare très écrasante soutenant les éructations du chanteur (Anders Colsefini à l'époque) qui se mélangent à une batterie frénétique dans un final complètement chaotique. Quand je vous disais expérimental... En outre, la musique était plus progressive, les sonorités, les rythmes, les ambiances se mélangeant au sein des morceaux, qui atteignaient jusqu'à sept, dix, onze minutes.
D'autre part, de nouveaux membres s'ajoutaient progressivement au groupe, certains partaient, certains changeaient d'instruments, pour finalement terminer à neuf musiciens, dans le but avoué de jouer une musique dense, avec plein de couches sonores, et d'avoir un visuel scénique imposant.
Un visuel qui s'est également constitué petit à petit. Au tout début, les membres de Slipknot ne portaient pas encore les fameux masques, ni les jumpsuits, et chacun y allait de sa petite touche personnelle niveau costumes et compagnie. Ce n'est que plus tard, après l'arrivée d'un certain Corey Taylor au chant (alors dans Stone Sour), que le visuel du groupe s'est vraiment concrétisé, s'est homogénéisé (l'utilisation de codes-barre un peu partout appuyant ce côté anti-personnel).
Pendant ce temps, le groupe s'était fait remarqué par Ross Robinson, un producteur qui les aida a décrocher un contrat avec Roadrunner Records.
Leur premier album ayant fini d'être enregistré (mais pas encore en vente), les neufs tarés de l'Iowa ont débarqué à l'Ozzfest 1999, et ce fût la parfaite rampe de lancement vers un incroyable succès mondial. Il faut dire que Slipknot avait beaucoup pour plaire. Leur look tout d'abord leur assurait un intérêt médiatique et populaire conséquent. Ensuite, leurs live shows valaient le détour : stage dives de cinq mètres de haut, un clown faisant joujou avec des têtes d'animaux morts, des gars masqués se mettant le feu les uns aux autres, pissant un peu partout ou se foutant carrément sur la gueule... Ce côté visuel, qui est un peu leur marque de fabrique, Slipknot en a tiré profit, et il ne fait aucun doute que le groupe de Des Moines n'aurait pas eu autant de succès s'ils étaient vêtus de simples jeans. Mais il ne fait aucun doute non plus que Slipknot n'aurait pas tenu dix ans avec un succès quasi-constant s'il n'avait pas proposé une musique de qualité. Celle-ci avait d'ailleurs pas mal changé depuis M.F.K.R. : elle s'est épurée de ses influences jazz/funk, elle s'est accélérée, elle s'est densifiée (normal avec neuf musiciens me direz-vous), et surtout elle est devenue plus formatée (durée des titres, structures), plus catchy, plus énergique, mais aussi plus agressive. Il faut dire que le groupe empreinte pas mal au metal extrême (double-pédale, blast-beats, breaks techniques et supersoniques, riffs tremolo sonnant très death metal), dont plusieurs de ses membres sont des fans de premier ordre (Joey Jordison (batterie) cite Pete Sandoval de Morbid Angel et Hellhammer de Mayhem parmi ses batteurs préférés et jouait dans un groupe de grindcore, Mick Thomson (guitare) a posé un guest solo sur un album de Malevolent Creation il y 3 ans, Paul Gray (basse) jouait dans un groupe de death metal, etc etc). Bourrin donc, mais aussi efficace comme je l'ai dit, car l'album éponyme de Slipknot est bourré de riffs capables de faire bouger les foules. Et tetchou, quelle énergie !! Slipknot est un album bouillonnant, super pêchu, sur lequel le chanteur ne se contente pas de grogner dans un micro, il donne de sa personne le bougre!
Et quel début mémorable! Après la petite intro qui fait monter la pression, on se mange un enchaînement de cinq titres tout simplement inoubliable : (sic), Eyeless, Wait And Bleed, Surfacing et Spit It Out. Autant de titres qui sont devenus des classiques indémodables de Slipknot, des titres explosifs composés dans une sombre cave perdue au milieu de l'Iowa par un groupe qu'on sent maintenant prêt à tout défoncer sur son passage.
Et puis c'est la rupture : Tattered and Torn est le premier aperçu de la deuxième facette du groupe. En effet, Slipknot a toujours produit des titres plus barrés, lents, ambiancés, cérébraux (oui oui), toujours placés en deuxième partie d'album et souvent complètement inconnus du grand public, qui considère à tort Slipknot comme un simple groupe de "jump metal". Tattered and Torn évoque plusieurs choses : la folie, la claustrophobie, l'enfermement, le désenchantement. Un titre véritablement hypnotique, étouffant, magnifique.
De façon générale, on notera dans cette deuxième partie une utilisation plus marquée de samples, un songwriting plus étalé, des guitares se faisant parfois plus discrètes, des ambiances plus travaillées, plus sombres. On y retrouvera donc, au milieu de titres assez directs, d'autres morceaux barrés : Diluted par exemple, mais aussi Prosthetics, un des longs titres de l'album (cinq minutes). Celui-ci installe une ambiance inquiétante avec brio. C'est un titre très riche en sonorités (beaucoup de samples et autres bruitages électroniques), avec une atmosphère très forte, très prenante, une personnalité très affirmée. Et puis que dire de Scissors, le titre torturé de neuf minutes qui clôt l'album... Un démarrage dans le style de celui de Prosthetics, avec des bruits étranges, métalliques, des samples, des bruitages de fond, les couches se superposent, installent une ambiance rampante, sinueuse. Puis viennent les chuchotements de Corey, et au démarrage du riff martial à 2'35, ce sera le début d'un long voyage dans la névrose d'un homme en train de se mutiler. Le morceau naviguera entre montées d'agressivité, de folie, de chaos, et petites accalmies signifiant la lente agonie, le tout porté par un Corey Taylor qui livre une performance hallucinante, qui transmet les émotions comme personne. Un des titres les plus forts que je connaisse, une ambiance très prenante, un petit chef-d'oeuvre à lui tout seul.
Normalement, l'album se terminait avec le titre caché Eeyore (un des plus bourrins de Slipknot, chaudement recommandé). Mais avec cette réédition à l'occasion des dix ans de l'album, le tout a été un peu remanié. Premièrement, le titre Purity (auparavant seulement disponible sur leur DVD Disasterpieces) a été integré au milieu de l'album. Excellent choix puisque cette chanson fait partie (à mon avis) des meilleurs titres de Slipknot. D'autres morceaux ont été ajoutés à l'occasion de cette réédition (totalisant 25 titres en tout), mais en fait aucun n'est inédit (tous ont déjà paru soit sur la version digipack de l'album, soit sur les singles ou autres) : Get This (complètement frénétique cette chanson), Snap (époque pré-Slipknot), un paquet de remixes (plutôt inutiles à mon avis), et trois demos (Wait And Bleed, Interloper et Despise, ces deux dernières étant devenus respectivement Diluted et Purity). Des ajouts assez intéressants donc (surtout en ce qui concerne Purity et Get This, deux must-have du groupe), auxquels vient s'ajouter un booklet qui a plus que doublé d'épaisseur (plus de photos, les paroles de la plupart des titres bonus ont été ajoutées, etc) ainsi qu'un DVD centré sur la période de Slipknot. Un DVD bien fourni puisqu'on y trouve un live intégral au Dynamo Open air (2000), tous les clips issus de cet album (Spit It Out, Wait And Bleed, Surfacing et Wait And Bleed Animated Version), ainsi qu'un documentaire d'une heure réalisé par le Clown, reprenant les images des premières tournées du groupe. Un documentaire précieux avec beaucoup de footage complètement inédit (live shows, backstage, etc) venant en quelque sorte en complément de leur premier DVD Welcome To Our Neighborhood et faisant office d'archive pour les débuts du groupe. Précisons que les visages n'ont pas été floutés.
Slipknot contient donc à la fois des titres directs, énergiques, et des titres plus posés, plus ambiancés (pour ne pas dire glauques), qui ajoutent indéniablement de la densité, de la profondeur et de la personnalité à l'album. L'utilisation de samples et autres bruitages électroniques en font un opus aux sonorités uniques, singulières, avec une atmosphère très marquée dans la deuxième moitié des morceaux. Un album inspiré, affirmé, contenant beaucoup de titres forts et mémorables. Le chef-d'oeuvre de Slipknot.
Kronik : Arnaud M.
Label : Roadrunner Records
Site Web : www.slipknot1.com
Myspace : www.myspace.com/slipknot1
Site du label : www.roadrunnerrecords.com
Kronik ajoutée le : 20/11/2009
Kronik cliquée : 7538 fois
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Je viens de voir que Bring Me The Horizon a fait une cover de Eyeless (3e titre de cet album). Pour ceux que ça intéresse:
http://www.youtube.com/watch?v=r6xaf9Do4Co&feature=related
Posté le : 22.12.2009 à 11:44