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A Thousand Years Slavery

J'ai été terriblement chagriné d'apprendre que les gars d'A THOUSAND YEARS SLAVERY avaient abandonné leurs cours de French Cancan pour passer plus de temps à jouer à "Mario Kart"! Toutefois, ils restent au top dans l'élucubration de conneries! Bien du plaisir!

A Thousand Years Slavery

rose Salut ! OK, on se connaît depuis longtemps, mais je suis persuadé que certains lecteurs souhaiteraient mieux vous connaître et savoir ce que vous faites au sein du groupe A THOUSAND YEARS SLAVERY ? Que doit-on absolument savoir sur vous, en tant que groupe ou en tant qu’individus ?
Cedrik : Salut Bastien, c’est vrai qu’on se connaît depuis longtemps tous les deux. Déjà petit, on allait aux champignons ensemble dans le bois de Chailly. J’en garde d’excellents souvenirs, d’ailleurs...
Alors au sein d’ATYS il se passe plusieurs choses. Tout d’abord, on a notre activité lucrative d’emballage de produits surgelés pour les magasins partenaires de la chaîne Denner (on a le droit de citer les marques dans cette interview ?). Ensuite on se passionne tous depuis longtemps pour les films d’auteurs japonais à petits budgets. On est sur les rangs pour le prochain film de Momoto Akaïofiru intitulé «Comment j’ai mis ma grande tante enceinte», mais pas en tant qu’acteurs (malheureusement...). Non, nous sommes plutôt conseillers externes en musique d’ascenseur pour le générique de fin. C’est trop l’éclate ! 
Voui bon, on essaie tant bien que mal de produire notre petit groupe de metal, accessoirement. Avec les méandres évidents que tu connais si bien, ceux inhérents au développement d’un boy’s band gay.

Laurent : Sincèrement, je crois que ce qui faut absolument savoir, c’est qu’il ne faut jamais, ô grand jamais écouter ou croire un traître mot de ce que raconte Cedrik (ndlr le troll qui nous sert de bassiste et de pose-coude accessoirement) ! Sérieusement, outre le respect que je lui dois, dû à son talent inné pour la chanson française, son troisième membre disproportionné et son incroyable capacité à rendre une pizza surgelée meilleure qu’au restaurant, ce mec est complètement givré.
Voilà, voilà ! Mises en garde à part, vous pourrez trouver une foule d’informations ultra importantes comme le tirant des cordes de Junior ou la marque des baguettes de Julien sur le site www.mybandisgay.com/athousandyearsslavery

Quel est votre parcours de musiciens ? Je crois que vous avez tous eu plusieurs projets plus ou moins éphémères avant A THOUSAND YEARS SLAVERY. 
Cedrik : J’ai bien joué un peu de pipeau à la kermesse de l’amicale des couturières de Saint-Prex quand j’étais petit. J’en profite pour saluer notre cheffe d’atelier, Madame Esposito, qui avait toujours des idées originales quand à l’utilisation des instruments à vents.
Sinon, petite canaille, on a même partagé un band à un moment donné, n’est ce pas ? 
Tu sais comment ça va, on a joué ça-et-là avec les boys... On a tous «bourlingué» dans d’autres groupes avant de se réunir pour former un vrai orchestre !

Laurent : Ah le pipeau et Madame Esposito, la belle époque ! C’est vrai qu’on a eu chacun notre lot de groupes de punk-rock, punk-hardcore et autres groupes de polka dans le passé. Pour ma part, je regrette « les années RESISTANCE CAUSE », pendant lesquelles j’ai eu la chance d’évoluer avec des gars sains d’esprit et musicalement doués… M’enfin, comme dit mon papa, on ne peut pas toujours tout avoir dans la vie, hein ?

Personnellement, je vous perçois comme un groupe de bosseurs assidus, dans le sens où vous ne semblez jamais rien laisser au hasard. D’où vous vient ce goût prononcé pour le perfectionnisme ? Est-ce un hasard, une ligne de conduite que vous vous êtes donné dans le groupe ou encore une partie inhérente à vos personnalités ? Ou autre ?
Cedrik : Ho tu sais chez nous, tout est calculé... On a un petit boulier et on fait des comptes très précis. «Joue pas tant de notes après le 8ème arpège de la quatrième mesure de la deuxième reprise...», «Place ta baguette à 18 degrès d’inclinaison pour donner tout le potentiel du son du coup de cloche de ta ride...», «Mets ton plus beau t-shirt de ‘I versus the sky of the fallen idea of the red september fallin dead’ pour le prochain concert», etc... 
On aime être au contrôle, tout avoir bien en main et en tout temps ! La vie, ce n'est pas comme un jeu vidéo, faut faire les choses sérieusement, faut pas déconner, il y a un temps pour tout !

Laurent : Sérieusement, on n'a jamais eu besoin de bosser, là tu te trompes ! Tu devrais pourtant savoir qu’on est tous nés avec ce don inexplicable pour la musique qui nous permet de nous retrouver 3 fois par semaine pour s’adonner à notre vraie passion : Mario Kart. Là par contre, on a bossé et je pense sincèrement pouvoir te dire qu’on est imbattables à ce jeu-là. D’ailleurs, faudrait penser à organiser un tournoi intergroupe de Mario Kart. Je suis sûr qu’on se fendrait bien plus la gueule !

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Pour continuer dans la même lignée de questions, j’aimerais savoir ce qui vous donne la force de continuer, quoi qu’il arrive, et de ne jamais baisser les bras. J’ai cru comprendre qu’il vous est arrivé plusieurs mésaventures depuis le début du groupe. Dites-moi, êtes-vous des sortes de héros indestructibles venus d’une autre galaxie ? Ou est-ce la passion pour la musique qui vous rend aussi persévérants ?
Cedrik : Non, évidemment, on n'est pas des héros indestructibles. Tu sais, il nous arrive de faire caca à nous aussi. Non je crois qu’on est juste beaucoup plus courageux et franchement meilleurs que les autres, voilà tout. Chez nous, baisser les bras, ça n’existe pas ! Je dirais que la recette, c’est avant tout de savoir rester modeste... 

Laurent : C’est vrai qu’on nous a mis souvent des bâtons dans les roues… Je pense à cette fois où le livreur de pizza ne s’était pas pointé alors qu’on crevait la dalle devant ce chouette film japonais… tiens, comment il s’appelait déjà ?? Ah oui c’était ce bon vieux « Visitor Q » de Takashi Miike. Je vous le conseille d’ailleurs vivement si vous aimez les comédies romantiques d’un autre genre…

Quels thèmes abordez-vous dans vos paroles ?
Cedrik : Alors ça c’est de loin ma question préférée, même si au fond aucun d’entre nous ne saurait franchement y répondre. En fait, on pige que dalle à nos paroles! 
J’ai un petit voisin sud-vietnamien qui habite en bas de chez moi. Il est handicapé et adopte une posture assez bizarre sur son fauteuil à roulette, il me parle souvent de son groupe préféré, «Agent Orange» ou un truc du style, mais bon je ne connais pas bien, bref... Je lui fais écrire nos textes en échange de quelques cacahuètes, il a l’air heureux... 
Bon, ok, je vais quand même essayer de rester un poil sérieux pour cette question, vu que c’est moi qui écris les paroles.
En l’occurrence, sur «A Fury Named Spartan», on se fichait bien pas mal du sens profond de nos paroles. Nous avons toujours pris la zique pour ce qu’elle est; une forme d’art, une manière de synthétiser de l’abstrait. Donc, en gros on s’inspirait de choses qui nous parlaient de près ou de loin. Que ce soit en rapport avec l’ésotérisme, l’histoire ou la mythologie et on remodelait le tout pour en donner une espèce de poésie lyrique. Ca n’avait que très rarement de sens caché honnêtement, même si j’ai souvenir, qu’à la base «Betrayed Flavour» parlait d’une histoire d’amour gâchée... (qu’est ce que c’est cliché, attends laisse-moi vomir et je reviens.)
En revanche nos dernières chansons sont un poil plus représentatives de ce qu’il se passe autour de nous, dans cette période contemporaine. Certes, on est encore bien loin de la propagande, il n’y a pas de messages cachés à faire passer à la plèbe, si tu veux continuer à te droguer ou à taper sur ton voisin, gentil, mais plus faible, ça nous va. Disons juste qu’on a aussi une conscience. On se sent concernés par la tournure que prend notre monde, les ravages sur l’environnement, la bêtise de certains. Ca nous touche, donc ça nous inspire...
Mais ne compte pas sur moi pour en faire un pamphlet. 

Laurent : Ahahaha superbe réponse ! Mais je trouve quand même pas très cool pour ton voisin, surtout quand on sait qu’il a enregistré l’album tout seul alors qu’on essayait désespérément de battre « Sub Zéro ». On sait maintenant qu’il est impossible de finir « Mortal Combat ».
Sinon, à propos des paroles, je crois que tu as oublié de mentionner que personne ne parle anglais dans le groupe, ce qui rend évidemment difficile toute réponse sensée à ta question quand on sait que nos paroles sont écrites dans la langue de Pete Doherty.

Arrêtez-moi si je me trompe, mais je vous soupçonne de vouer un culte à la Suède ! J’ai l’impression que vous avez tous été relativement intéressés par la vague de punk mélodique suédois il y a une dizaine d’années, et maintenant, il est évident que des groupes comme AT THE GATES ou DARK TRANQUILLITY laissent une empreinte indélébile sur la musique que vous créez. Est-ce une pure coïncidence que tous ces groupes viennent du même pays ou vous tournez-vous effectivement plus facilement vers la Suède que vers d’autres pays quand il s’agit de musique ?
Cedrik : Et bien, je pense que tout vient du fait que je m’endormais souvent avec les oeuvres de Björn Kristian Ulvaeus dans les oreilles lorsque j’étais enfant. Ce que fait ce mec est tout simplement gigantesque ! 
Ensuite, c’est vrai qu’on n'a pas tout à fait le cursus type du métalleux moyen. A la base, on vient du punk-rock des années 90. Du moins, pour trois d’entre nous, c’est évident. A l’époque, les groupes dominants de la «scène underground» s’appelaient MILLENCOLIN, PRIDEBOWL, NO FUN AT ALL, STONED, ADHESIVE, etc. J’écoute d’ailleurs toujours ces albums aujourd’hui et j’y prends beaucoup de plaisir. Je ne sais pas vraiment à quoi ça s’explique, mais les Suédois pondent une musique incroyable et dans bien des styles différents. Clair que la scène metal de Gothenburg est une influence majeure pour ATYS. Mais je doute que nous soyons les seuls à éprouver beaucoup d’admiration pour ces gars... 

Laurent : Pour un Finlandais, c’est dur à avouer… mais oui, effectivement, les Suédois pondent du bon son ! Bien que les Finlandais soient en tout point supérieurs. Ah ça me rappelle ce magnifique match de hockey où on avait terrassé la Suède 4 - 1 en finale de la Coupe du Monde en 1995…

n parlant de contrées nordiques, vous êtes partis récemment pendant trois semaines en Alaska tous ensemble. Quel était le but de cette expédition ? Est-ce que ce voyage a été organisé dans le cadre du groupe ou était-ce tout simplement un projet commun de cinq bons potes ?
Cedrik : Mon grand-papa Artchibald était trappeur dans le grand nord de l’arrière-pays bernois et il m’a transmis assez vite le virus de la chasse à la taupe. Gamins, on ramassait ces sales bêtes et on leur arrachait les pattes d’un seul coup, «Clac» ! C’était deux francs la paire de pattes dans la commune d’origine de ma famille, à Rottenbach In Emmental. Avec ça, on se payait des tickets d’entrée pour la fête de la chaire à saucisse dans le bled d’à côté. C’était un peu notre seule occupation... Non c’est pas vrai, on passait aussi du temps à ramasser des casquettes «Cinzano» laissées au bord de la route par les coureurs du Tour des Quatre Sapins. C’était le fun ! 
Du coup, on avait envie de reproduire un peu du frisson qu’on ressentait en ces temps-là. On a pris notre matériel et notre manuel des « Castors Junior » et on est partis vivre la grande aventure... 

Laurent : La vérité c’est qu’on a été obligé de raconter cette histoire pour ne pas dire à nos chères et tendres qu’on allait à Las Vegas avec les boys. On a même dû se faire une liposuccion à la fin du voyage pour paraître amaigris à notre retour…

Vous bossez depuis déjà quelque temps sur un clip vidéo. Quand est-ce que ce clip sera finalisé ? Pouvez-vous en parler en quelques mots ? Pourquoi avoir décidé de faire un clip ?
Cedrik : Quelques temps, c’est rien de le dire... On bosse dessus depuis 2 ans je pense. Bon la bonne nouvelle, c’est que tout est filmé, monté, calibré, étalonné et ça donne plutôt pas mal. Il ne reste qu’un peu de zique à composer pour l’introduction et ça sera bon. Mais bon, avec nos occupations respectives, c’est vrai qu’on peine à trouver le peu de temps qu’il nous faudrait pour terminer tout ça. J’avoue que ça me démange de le foutre tel quel sur Youtube.com, mais bon, on a déjà tellement patienté et pinaillé que ce serait dommage. Mais ça va venir. C’est comme une bonne vielle branlette après tout, plus tu fais durer le plaisir, meilleur c’est quand ça sort. *
* Note pour moi même: penser à noter cette expression dans le brouillon de mon autobiographie «Moi, mon oeuvre, mes mémoires» 

Sauf erreur, vous êtes retournés en studio pour y enregistrer quelques nouveaux morceaux, destinés à sortir sur un split avec un autre groupe local. À quoi doit-on s’attendre ? Est-ce que ces nouvelles chansons sont du même acabit que celles de votre premier EP ou pensez-vous avoir pris une nouvelle direction ?
Cedrik : Ben tu vois, j’aimerais bien te dire que c’est d’un tout autre niveau, qu’on a révolutionné le monde de la musique, qu’on a réinventé la roue, qu’on a certainement pondu la meilleure galette de l’histoire du metal. Mais au fond je crois qu’on a fait exactement la même tambouille qu’avant. C’est juste un peu mieux fait et un peu plus vite... 

Laurent : On a dû particulièrement driller le voisin à Cedrik (ndlr le vietnamien qui joue à notre place). Je n'ai pas encore écouté, mais je suis sûr qu’il nous a pondu à nouveau une merveille !

Vous faites partie d’un groupe de metal, vous vous passionnez pour cette musique, et pourtant, vous n’avez pas tout l’attirail des métalleux moyens. Pas de cheveux longs, pas de tatouages partout, pas d’habits noirs. Je trouve intéressant, ça casse un peu les clichés. Mais n’avez-vous jamais pensé à vous conformer à un look plus en lien avec le style ? Et sinon, pourquoi ?
Cedrik : Là tu vois, je trouve que tu es plutôt dur avec nous. On se donne tellement de peine pourtant. Laurent avec ses oreilles de Mickey, moi et mon tatouage de corbeau sur le mollet. Julien a même eu les cheveux longs un temps (dommage, j’ai déjà vomi un peu plus tôt dans l’interview...). Bref, on a tous fait des efforts, j’ai même vu Junior acheter de l’eye-liner «noir intense»... Le look, c’est super important si tu veux devenir célèbre !

Laurent : Tu as oublié de parler de ta casquette avec la rose noire brodée sur l’avant et le plug intégré dans la visière Cedrik :-) Je tiens également à préciser que pour ma part, j’aimerais bien avoir des cheveux longs… Mais ma calvitie précoce me l’empêche. Du coup, j’ai bien dû compenser avec mes oreilles de Mickey… et na, quéni dans ta face !

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Cédric et Laurent, vous avez récemment monté votre propre boîte. Pouvez-vous expliquer ce que vous faites concrètement ? Vous arrive-t-il de travailler sur des projets en lien avec la musique, et en particulier avec votre groupe ?
Cedrik : A la base, on pensait pouvoir décrocher un contrat pour designer les pochettes d’albums de Francis Lalanne. Mais on s’est fait entuber et depuis on peine vraiment à joindre les deux bouts. On s’est recyclé dans la vente de nains de jardins fluorescents sur internet. Ca roule plus ou moins, même si c’est chaud à confectionner soi-même, les nains de jardins.

Laurent : Ne dévoile pas nos plans secrets vieux, ça pourrait donner des idées à d’autres personnes! Tiens en parlant d’élixir, ça me donne envie de boire une p’tite mousse !

Quelles sont les prochaines dates prévues pour A THOUSAND YEARS SLAVERY ? Et quand aura-t-on la chance d’entendre de nouvelles compos, que ce soit sur Myspace ou sur un disque ?
Cedrik : On prévoit une tournée promotionnelle en Corée du Nord avec LES AMIS DE TA FEMME et EXPLOSION DE CACA, deux de nos références préférées. Mais on galère un peu avec les visas là...
Ensuite il y a le festival des animaux exotiques en papier-mâché à Arconciel dans le canton de Fribourg, ça va être du fun là-bas, à n’en pas douter.

Laurent : On prévoit également de sortir un 33 tours avec des reprises de musiques de jeux vidéos des années 80. Je vous préviens, sortez vos porte-monnaie, ça va être la guerre !

Dernière question déjà, la plus classique de mes interviews : quels sont les cinq disques qui vous ont le plus marqués dans votre vie ?
Cedrik : Sincèrement, c’est trop chaud comme question. Il y a tellement de bons albums, en choisir cinq, c’est tout simplement impossible. Par contre je peux te donner 5 albums que j’écoute en ce moment : 
SIGUR ROS : Með suð í eyrum við spilum endalaust
THIS WILL DESTROY YOU : Self Titled
BAND OF HORSES : Cease to begin 
NIKOLA SARCEVIC : Roll Roll and Flee
THIS OR THE APOCALYPSE : Haunt Waht’s Left

Laurent : C’est l’horreur ta question ! C’est comme si tu me demandais de choisir entre mon cœur et mes poumons, ou entre ma boule gauche et ma boule droite… Je vais donc répondre comme mon copain ci-dessus :
BLOOD OF KINGU : Sun in the house of the Scorpion
DEATH BY STEREO : Day of the Death
THE END OF 6000 YEARS : Isolation
PASSAGE 4 : World Circus
MAKE THEM SUFFER : Lord of Woe

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Voilà, l’interview arrive à son terme ! Voulez-vous ajouter quelque chose ? Merci et bonne continuation !
Cedrik : Oui une chose: pour votre santé, pensez à manger au moins cinq fruits et légumes par jour. 
C’est ça que tu m’avais dit d’ajouter à la fin Bastien, c’est bien juste ?

Laurent : Spéciale dédicace à Shekthan, Shariff, Mouloud et tous nos potes du 18/15!

Interview : Bastien

Plus d'infos :

Label : Autoproduction

MySpace : www.myspace.com/athousandyearsslavery

Site Web : Pas de site

Site du label : Pas de site


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Liste des commentaires :

Boulet

Interview d'un niveau hautement haut!!! Cette merde est lourde t'entends? .......
Je suis hyper intéressé par les nains de jardin fluorescents!

Posté le : 01.11.2010 à 21:59

BelAmour

ATYS parle d'EXPLOSION DE CACA dans son Interview. On peut croire qu'ils disent que des conneries mais ce groupe existe vraiment!

Explosion (EDC) fait des reprises de dessins animés en hardcore! Ca vaut le détour!

La preuve ici: http://www.explosiondecaca.ch
Super délire! :-)))

Posté le : 29.10.2010 à 21:23

stinky

Le fait que l'interview de Black Dahlia Murder vienne en aléatoire sous la votre veut tout dire à mon avis! Une belle rigolade!

Posté le : 29.10.2010 à 00:06

Edi

00

Mais mort de rire!

Posté le : 28.10.2010 à 23:07

steve

affligeant :-)

Posté le : 28.10.2010 à 10:01

Ajout de commentaires :

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