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-super photos et commentaires, ça donne envie !
-Sympa le live reports. J'ai trouvé la fin du set de Cattle Decapitation plus carré...
-Mea Culpa alors très cher collègue. :( J'aurais du mieux vérifier effectivement.
-Ce n'était pas au Sedel le concert Beach Slang.
-Cool report même pour un non-metalleux !
-Haaaaaaa mais Anders Iwers! Putain c'est le mec de Ceremonial Oath et Tiamat! J'adore...
-YOU GET YOUR BALLS TO THE WAAAALLS!
-Merci pour le report! C'était du costaud d'organiser ces 2 gigs! Effectivement, ils...
-You're welcome, Chris! See you at Maryland Deathfest!
C'est en cette superbe journée de mois novembre jusqu'à présent si froid et si déprimant que nous arrivons à Zurich, impatient de pouvoir enfin apprécier un plateau tout à fait remarquable. En effet cette année le NeversayDie Festival nous gratifie d'une affiche deathcore/metalcore plutôt impressionnante et surtout variée. 18h, les portes du Rohstofflager (a vos souhaits!!) ouvrent et nous entrons dans une salle plutôt accueillantes, avec plusieurs stands de merchs, où se côtoient joyeusement metalleux, hardcoreux et emos dans une ambiance d'alcool, de tabac et de feuilles de romarin qui fait rire…au loin j'entends du bruit, apparemment dans la salle d'à coté et je m'approche un peu pour découvrir une salle d'une bonne capacité.
C'est parti pour le début des hostilités avec CARNIFEX, groupe de deathcore ricain. Le groupe tiendra 20 minutes sur scène devant une scène a moitié vide et un public peu enthousiaste. Il est vrai qu'il n'est que 18h30 et seuls quelques hardcoreux déjà bien chaud on formé un pit et se défoulent. On retiendra une prestation efficace malgré un son creux, un show statique et une batterie sur-trigguée (le batteur étant par contre lui très bon soit-dit en passant)…le groupe finit par le classique “Lie to my face”, morceau d'une brutalité et d'une efficacité sans équivoque.
Viens ensuite le tour de leurs potes WHITECHAPEL, qui mettent la barre un cran au dessus par un jeu de scène plus audacieux et plus travaillé (le chanteur et ses mimiques Meshuggah), et surtout avec un son plus lourd (3 gratteux s'offrent a nous, on se demande bien à quoi ça sert, le son des grattes n'étant pas plus gros que si il y en avait deux). Comme son homologue, le groupe finira par son morceau le plus connu tiré de son dernier album “This is exile”, reproduisant pour le coup la chorégraphie du clip…bonne prestation.
Les changements de plateau ne trainent pas puisqu'à peine le temps de s'enfiler une petite mousse que PROTEST THE HERO fait son apparition. La salle est déjà bien remplie et malgré le fait que ce groupe soit plutôt “gentillet” par rapport aux 6 autres, beaucoup se sont approchés pour admirer l'impressionnant niveau technique de ce dernier. Et je ne parle pas que du guitariste soliste qui nous en mettra plein la vue pendant 25 minutes avec des tappings, soli ultra rapides et autres sweepings extra-terrestres…non il y a aussi le bassiste-pieuvre, le chanteur à la voix cristalline (qui prouve qu'elle n'est pas trafiquée sur l'album) et le batteur marteau-piqueur (mais tenu avec des gants en velours!!), distillant ses rythmiques à la fois psychédéliques et brutales. Du métalcore progressif original sur cd comme sur scène…première grosse claque de la soirée.
On enchaine très rapidement avec ARCHITECTS qui bizarrement ne feront pas l'unanimité dans le public. En effet, leur metal/hardcore façon Misery Signals ou Norma Jean n'aura malheureusement pas attiré les foules, et le groupe sortira assez dépité à la fin du show qui pour moi aura été vraiment excellent, surtout “Always” que je considère comme un des meilleurs morceaux du groupe, avec sa fin post/hxc mélodique et polyrythmique. Dommage que tout le monde n'est pas accroché surtout que le groupe collait parfaitement avec le reste de l'affiche (Unearth et Parkway en particulier).
Heureusement, DESPISED ICON est la pour mettre tout le monde d'accord. Je sens d'un coup la pression monter d'un cran, la chaleur de la salle devenant un peu plus étouffante puisque les gens se pressant sur le devant de la scène. Bien que n'ayant pas très envie d'être compressé contre les barrières, je suis quand même partagé avec l'idée que là il fallait que ça bouge, bon sang c'est Despised Icon!! Les gaillards arrivent sur scène sous une ovation totale, on sait déjà que le show va être mémorable…et c'est parti pour une demi-heure de brutal deathcore sans fioritures et qui fait mal…très mal!! Le batteur nous fait une démonstration technique permanente de son jeu parfaitement inhumain et le son des grattes tranchant et lourd nous décollent les tympans. Seul bémol au niveau des chanteurs, le chant guttural et les pig-squeels quasi-inaudibles de l'un et l'attitude “raton tabernacle” de l'autre très agaçante. Mais c'est tout de même avec des morceaux comme “Furtive monologue”, “The arm of perdition” ou encore “The sunset will never cham us” que l'on passera un excellent moment et que l'on oubliera les quelques soucis techniques mineurs.
Il est deja 22h et l'avant dernier groupe de la soirée pointe son nez : UNEARTH tout sourire est près à assurer le show. Les balances sont rapidement faites mais on sait déjà que le son va être énorme et le spectacle inoubliable…ce qui fut le cas! On démarre fort avec un morceau issus de “In the eye of fire” (dont je ne me souviens plus le nom), puis un enchaînement sur le 1er morceau “My will be done” de “The march” leur dernier opus. Le groupe se donne pas a moitié et exploite à fond ses capacités, surtout les 2 gratteux en permanence entrain de faire les clowns (l'un faisant des pompes ou se cachant derrière son ampli, l'autre faisant du moonwalk pendant un solo) mais assurant parfaitement leurs parties sans faire quasiment aucuns pains. Le son destructeur de la batterie et le chanteur particulièrement en forme se rajoutant à ça et vous avez un concert de metalcore à la fois brutal, mélodique, technique et surtout incroyable…ses 45 minutes sont passées vite, trop vite!!
La fatigue et la soif se font sentir mais quoi qu'il en soit je ne bouge pas de devant pour rater le groupe pour lequel une fois de plus j'ai fais 1000 bornes pour le voir une seconde fois dans la même année. PARKWAY DRIVE monte sur la scène et commence un show assez brutal mais sans patate aux niveau des grattes (surement la transition avec le son très compact des 7 cordes d'Unearth). Le chanteur à l'air très fatigué (il l'était déjà lors de la venue du groupe en avril dernier à l'Abart) et les musiciens à part se marrer n'arrivent pas à grand chose: du coup ce sont pains sur pains qui s'enchaînent avec un son relativement médiocre; heureusement ce n'est pas tous les morceaux qui sont massacrés et le professionnalisme de Parkway reprendra le dessus nous offrant un set axé surtout sur le 1er album (”Smoke em if ya got em”, “Killing with a smile” ou encore l'incontournable “Romance is dead” entres autres) et seulement deux morceaux du dernier (”Boneyard” et “Carrion”). D'autres part, je reste un peu sur ma faim car le groupe ne jouera que 35 minutes environ au lieu des 45 annoncées, mais il est vrai que le chanteur n'en pouvait plus sur la fin, j'avais limite pitié de lui…bref ce fut un chaud correct mais sans plus.
En résume de cette soirée, mis a part les petits problèmes techniques (chant inaudible et batterie sur-triguée pour la plupart des groupes, coupures d'ampli sur le set de Parkway) ce festival est un réelle réussite, les plateaux s'étant succédés à un rythme incroyable et le son étant vraiment d'une bonne qualité. Les groupes se sont aussi beaucoup donnés, mais j'ai trouvé que le public ne lui rendait pas tellement, quel que soit le groupe…d'habitude c'est plutôt la guerre dans la fosse, et là j'ai pu assister “tranquillement” à tous les shows sur le devant, sans trop de bousculade. Plutôt bizarre et surtout dommage pour certains groupes comme Architects ou Carnifex qui auraient mérités meilleur accueil. Un mot également sur la programmation, je pense sincèrement qu'il aurait été plus judicieux de mettre Unearth en tête d'affiche au vus de l'ancienneté, du professionnalisme et de la popularité grandissante du ce dernier, même s'il est vrai qu'il en ressort la même analyse pour Parkway, qui tourne depuis un moment à travers les continents). Cette année fut un bon cru, en espérant que l'année prochaine il en soit de même et je serais la pour vous en faire part faite moi confiance!
Live Report : Sly
Ajouté le : 21.11.08
Live Report cliqué : 10660 fois
Suicide Silence, The Ghost Inside, Whitechapel, Comeback Kid, Obey The Brave, Carnifex
Date : 30.04.15
Lieu : Le Bataclan - Paris
The Safety Fire, The Contorionist, Destrage
Date : 10.12.14
Lieu : L'Usine - Genève
Despised Icon , Brutality Will Prevail , As They Burn
Date : 28.04.14
Lieu : Divan Du Monde - Paris
Parkway Drive , The Ghost Inside , Miss May I
Date : 13.04.12
Lieu : Le Bataclan - Paris
Pardon pour les quelques fautes d'orthographe, une fois encore...
Pour la zik d UNEARTH que je trouvais pas c'etait Endless
Voila c'est dit!!
Sly
Des vidéos (amateurs) du Never Say Die 2008 sont disponible ICI.
Posté le : 21.11.2008 à 15:51